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"Antoine de Roux dont l'apport a été essentiel dans la rédaction de l'ouvrage général qui vient d'être consacré aux plans en relief, montre par l'étude très détaillée du plan de Perpignan en 1686 les possibilités qu'ils offrent pour l'histoire fondamentale de ces plans qui, non seulement nous conservent un paysage urbain et rural, mais également nous permettent "de mieux comprendre les structures de la ville aujourd'hui".
C'est un véritable "mémoire" de Perpignan en cette fin du XVIIe siècle. Par rapport à ceux du XVIIIe siècle il reste néanmoins "assez sommaire" et ne donne pas encore "le détail des maisons avec le même réalisme que celui des fortifications". C'est ainsi que "les grandes habitations à cour centrale, très typiques de l'architecture domestique catalane, ne sont pas représentées. Les maisons ont été manifestement réalisées en séries, en bandes, selon deux ou trois types de largeur, de hauteur et de profondeur, à partir d'éléments standardisés pour les toitures, les lucarnes, les cheminées".
Antoine de Roux souligne combien les nouvelles fortifications dues à Vauban ont créé une rupture fondamentale : la ville est désormais totalement séparée de l'extérieur, avec lequel elle ne peut communiquer que par trois portes. Il nous montre l'importance des espaces vides à l'intérieur des murs, l'aspect de la ville : basse, au parcellaire aéré et aux rues étroites : rarement plus de trois à quatre mètres de large. "Les constructions en surélévation au-dessus de la voie publique", avec leurs auvents, les rétrécissaient plus encore. Il est possible ainsi de voir dans quelle mesure la ville a évolué, de quelle façon et dans quelles parties. Les grands travaux d'équipement autour de la ville, la campagne environnante nous retiennent également. Il n'y a pas de vignes et peu de jardins maraîchers autour de Perpignan, ce qui accentue encore la coupure avec le plat pays.
Au total, une excellente démonstration."
Antoine de Roux whose contribution has been essential in the writing of the general work which has just been devoted to relief plans, shows by the very detailed study of the Perpignan plan in 1686 the possibilities they offer for the the fundamental story of these plans, which not only preserve an urban and rural landscape, but also allow us "to better understand the structures of the city today".
It is a real "memory" of Perpignan at the end of the 17th century. Compared to those of the eighteenth century, it remains "rather sketchy" and does not yet give "the detail of the houses with the same realism as that of the fortifications". Thus, "large central courtyard dwellings, very typical of Catalan domestic architecture, are not represented." The houses were obviously made in series, in strips, according to two or three types of width, height and height. depth, from standardized elements for roofs, dormers, chimneys ".
Antoine de Roux underlines how much the new fortifications due to Vauban have created a fundamental break: the city is now totally separated from the outside, with which it can only communicate by three doors. It shows us the importance of the empty spaces inside the walls, the appearance of the city: low, with airy parcels and narrow streets: rarely more than three to four meters wide. "Buildings raised above the public road", with their canopies, narrowed them even more. It is thus possible to see how far the city has evolved, in what way and in what parts. The major equipment works around the city, the surrounding countryside also hold us back. There are no vineyards and few market gardens around Perpignan, which further accentuates the cut with the flat country.
In total, an excellent demonstration.