[EN] The principle established by Claude Chappe Telegraph between 1791 and 1793 based on a relatively simple and effective principle: transmit visual signals visible in the telescope stations spaced an average from 10 km to 10 km.
Operators manipulating a main arm (control) on two positions: horizontal or vertical and two small wings (indicators) on three positions: folded on the controller, 45 ° or 90 ° with the regulator. So there are 98 different possible positions of which 6 are reserved as service signals. That leaves 92 signals to form a message.
The clever idea is to assign two signals to indicate a word or even a full term already defined in a book of telegraph codes. The first signal indicates the page number from 1 to 92 and the second signal indicates the number of word or expression of 1-92 on this page.
92 x 92 = 8464 precoded letters, words or phrases that only the Line Managers had the transcript.
No way to send good wishes to her grandmother's southwest, the network was reserved for power in place to transmit his orders and receive the news borders of the country in these turbulent times.
The messages had an average of 36 signals and thanks to instant reproduction, it took only 2 minutes to transmit a signal from Lille to Paris in 16 stations ... Speed ??= 6,000 km / hr, almost five times the speed of sound! And 20 minutes were enough to send a signal through Paris to Toulon 116 stations.
Big problem: could not send a message at night, in fog, heavy rain or snow! Thus, during the return of Napoleon from Elba in March 1815. Louis XVIII in Paris learned his disembarkation at Golfe Juan four only four days later due to persistent fog!
What an irony of history when we know that it is Bonaparte, reducing budgets for its construction and its upkeep, which led involuntarily Claude Chappe disavowed to commit suicide by jumping into a well, 23 January 1805!
His brothers continued the development of the network after his death.
The daily lives of "stationary" was not easy. Recruited from among invalid soldiers or in the local population, they were continuously monitor neighboring towers from dawn to dusk, 365 days a year. Their salary was the same as a manual worker and their inspectors regularly inflicted penalties for transmission errors.
To top it off, initially two per shift, budget cuts lead managers of the network affect only one telegraphist per station for equal work. Evidence that staff reductions is not new!
The telegraph stations was placed on a natural or artificial height (usually a tower). Located on the Paris - Bayonne, the Telegraph Chambray (station n° 338) was initially established ... Telegraph Street, a few dozen meters its current location.
Unique in France, can not be seen from the station of center of Tours, this was the Chappe' station of the north of Tours, wiche retro-transmissionly ensured the connection between Chambray and Tours!
Launched in 1793, this ingenious system has served sixty years before finally being dethroned by the development of the railway and especially the invention of the electric telegraph by Samuel Morse. The latter signals were sent to France in 1854 however it will survive a few years in the colonial conquests in Algeria and Tunisia.
At its peak its 534 stations, connecting 29 cities in a star around Paris, were a coverage of 5000 kilometers!
Note Alexandre Dumas inspired by a real case involves the telegraph in the Count of Monte Cristo. Corrupting a stationarythe Count sent a false report and causing the loss of Stock Exchange a large sum of money from his enemy Danglars. You can read the chapters here : (
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[FR] Le principe du Télégraphe créé par Claude Chappe entre 1791 et 1793 repose sur une idée relativement simple et très efficace : transmettre des signaux visuels visibles à la lunette de stations en stations espacées en moyenne de 10 km en 10 km.
Des opérateurs manipulaient un bras principal (régulateur) sur 2 positions : horizontale ou verticale et deux petites ailes (indicateurs) sur 3 positions : repliées sur le régulateur, à 45° ou à 90 ° avec le régulateur. Il y a donc 98 positions différentes possibles dont 6 sont réservés comme signaux de service. Reste donc 92 signaux pour former un message.
L'idée astucieuse consiste à attribuer 2 signaux pour désigner un mot ou même une expression complète déjà définit dans un livre de codes télégraphiques. Le 1er signal indique le numéro de la page de 1 à 92 et le 2ème signal indique le numéro de mot ou d'expression de 1 à 92 sur cette page.
92 x 92 = 8 464 lettres, mots ou expressions précodées dont seuls les Directeurs de Ligne possédaient la transcription.
Pas question d'envoyer ses bons vœux à sa grand-mère du sud-ouest, le réseau était réservé au pouvoir en place pour transmettre ses ordres et recevoir les nouvelles des frontières du pays en ces temps agités.
Les messages comptaient en moyenne 36 signaux et grâce à la reproduction instantanée, il ne fallait que 2 minutes pour transmettre un signal de Lille à Paris en 16 stations ... Vitesse = 6 000 km/h, quasiment cinq fois la vitesse du son ! Et 20 minutes suffisaient pour envoyer un signal de Paris à Toulon à travers 116 stations.
Gros problème : on ne pouvait pas envoyer un message de nuit, par temps de brouillard, de forte pluie ou de neige ! Ainsi lors du retour de Napoléon de l'île d'Elbe en mars 1815. Louis XVIII à Paris n'apprit son débarquement au Golfe Juan que 4 jours plus tard en raison de brumes persistantes !
Quelle ironie de l'histoire lorsque l'on sait que c'est Bonaparte, en réduisant les budgets consacrés à sa construction et à son entretient, qui avait conduit involontairement un Claude Chappe désavoué à se suicider en se jetant dans un puits, le 23 janvier 1805 !
Ses frères poursuivirent le développement du réseau après sa disparition.
Le quotidien des "stationnaires" n'était pas de tout repos. Recrutés parmi les soldats invalides ou dans la population locale, ils devaient surveiller en permanence les tours voisines de l'aube au crépuscule, 365 jours par an. Leur salaire était le même que celui d'un manœuvre et leurs inspecteurs leur infligeaient régulièrement des pénalités pour faute de transmission.
Pour couronner le tout, initialement deux par poste, les restrictions budgétaires conduiront les responsables du réseau à n'affecter qu'un seul télégraphiste par station à travail égal. Preuve que les réductions d'effectifs ne datent pas d'hier !
Les stations de télégraphe était placées sur une hauteur naturelle ou artificielle (le plus souvent une tour). Situé sur la ligne Paris - Bayonne, le télégraphe de Chambray (station n° 338) était initialement implantée rue du… Télégraphe, à quelques dizaines de mètres de sa place actuelle.
Cas unique en France, ne pouvant être vue depuis le poste de l'Hôtel de ville de Tours, c'est le poste de la Tranchée à Tours Nord qui, en rétro-transmission, assurait la connexion entre Chambray et Tours Centre !
Lancé en 1793, cet ingénieux système aura servi une soixantaine d'années avant d'être détrôné définitivement par le développement du chemin de fer et surtout par l'invention du télégraphe électrique de Samuel Morse. Les derniers signaux furent transmis en France en 1854 mais il survivra toutefois encore quelques années lors des conquêtes coloniales en Algérie et en Tunisie.
A son apogée ses 534 stations, reliant 29 villes en étoile autour de Paris, représentaient une couverture de 5 000 km !
A noter qu'Alexandre Dumas s'inspirant d'une affaire réelle fait intervenir le télégraphe dans le Comte de Monte-Cristo. En corrompant un stationnaire, le Comte fait parvenir une fausse nouvelle et provoque la perte en bourse d'une forte somme d'argent de son ennemi Danglars. Vous pouvez lire le passage ici : (
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