Musée du temps - Besançon - France
Posted by: Groundspeak Premium Member Alfouine
N 47° 14.150 E 006° 01.600
32T E 274954 N 5235660
Installé au cœur d’un prestigieux palais Renaissance, le palais Granvelle, le musée du Temps retrace les grands moments de l’horlogerie bisontine, faisant dialoguer l’histoire de la mesure du temps et l’histoire de la ville.
Waymark Code: WM19C30
Location: Bourgogne-Franche-Comté, France
Date Posted: 01/21/2024
Published By:Groundspeak Premium Member lumbricus
Views: 0

Housed in the heart of a prestigious Renaissance palace, the Palais Granvelle, the Musée du Temps retraces the great moments of watchmaking in Bisonne, bringing together the history of time measurement and the history of the city.


Musée du Temps

Credits

Le musée du Temps de Besançon est un musée d'histoire et horlogerie situé à Besançon (capitale de l'horlogerie) dans le département du Doubs en région Bourgogne-Franche-Comté, installé dans un des plus beaux palais de la ville, le Palais Granvelle.
Besançon, de l'horlogerie aux microtechniques
À la fin du xviiie siècle, l’industrie horlogère suisse est frappée par le chômage et ses horlogers franchissent une frontière encore poreuse pour s’installer à Besançon. La France encourage et entérine ce mouvement d’immigration par un décret qui, en 1793, permet l'arrivée en provenance du Locle (haut lieu de l'industrie horlogère suisse, à deux pas de la zone frontalière Française de Morteau en Franche-Comté) de Laurent Mégevand, un négociant suisse en horlogerie qui va fonder à Besançon la Manufacture Française d’Horlogerie à Besançon. Laurent Mégevand veut concurrencer l'industrie suisse et développer ses propres idées en matière de développement de l'industrie horlogère (dont les Suisses n'ont pas voulu) grâce à l'appui de membres royalistes éminents de l'assemblée constituante tel que le comte Mirabeau, le marquis Nicolas de Condorcet et Pierre-Joseph Briot (fondateur du Club Jacobin de Besançon). Il développe notamment le concept de sous-traitance en faisant fabriquer les divers éléments constitutifs de la montre par divers ateliers locaux. Il fait faillite en 1798 mais l'industrie horlogère de Besançon et de la Franche-Comté est solidement lancée.

La colonie suisse (installation à Besançon et en Franche-Comté d'environ 700 horlogers suisses) mettra près d’un siècle à s’enraciner. C’est seulement vers 1860 que l’on peut considérer la greffe comme réussie : l’industrie horlogère bisontine s’impose alors dans les Expositions universelles de la fin du siècle ; l’École d’horlogerie est fondée en 1860. Besançon devient alors véritablement la capitale de la montre française avec environ 400 ateliers d'horlogerie répartis sur son territoire. Créé en 1882, l’Observatoire de Besançon a pour vocation première de donner l’heure juste : l’heure s’affichait à l’hôtel de ville, les horlogers de la région venaient la prendre le matin. Besançon devient alors la capitale de l’horlogerie française. À la fin du xixe siècle, la recherche universitaire va à la rencontre des techniciens horlogers. La vocation scientifique et technique de Besançon en matière de mesure du temps se fonde alors solidement sur ses bases horlogères.

Dans les années 1970, le développement des centres horlogers de l’Extrême-Orient et la concurrence acharnée de la Suisse mettent Besançon en difficulté. Mais c’est sans compter sur les savoir-faire en matière de mécanique de précision qui ont permis de développer des secteurs porteurs d’avenir : l’optique, l’électronique, l’acoustique, le thermique, le pneumatique, l’automatisme, la productique, le génie biomédical… Aujourd’hui, Besançon est le pôle européen des microtechniques et le pôle mondial des temps-fréquence.

Le musée du Temps
Naissance du musée
Dès la fin du xixe siècle, suivant l’exemple des musées suisses, Besançon envisage de créer un musée d’horlogerie. Des collections sont constituées ; les tentatives nombreuses pour créer une structure muséographique autonome se heurtent aux difficultés rencontrées par l’industrie horlogère elle-même. Mais l’idée d’un musée qui rende hommage à la mémoire collective bisontine, mémoire liée à la mesure du temps, apparaît de manière récurrente.

Dans les années 1980, la rencontre d’une volonté des élus et d’un projet scientifique fait alors mûrir le concept de musée du Temps. Ce projet a pour objet de mettre en synergie deux fonds de collections municipales :

d’une part, les collections d’horlogerie, constituées par le musée des Beaux-Arts depuis environ 150 ans : montres, cadrans solaires, sabliers, collections enrichies à partir des années 1950 par l’ensemble des moyens de mesure du temps.
d’autre part, les fonds réunis par le musée d’Histoire (tableaux, gravures) complétés à partir des années 1980 par la création d’un département d’histoire industrielle, attirant de nouvelles collections d’horlogerie.
Le thème du temps, fédérateur de l’histoire et de l’horlogerie, s’impose et pousse à la création, sur ces bases, d’un nouveau musée : le musée du Temps. La municipalité de Besançon, ensuite soutenue dans son initiative par l’Union européenne, le ministère de la Culture (Direction des musées de France et Direction de l’Architecture et du Patrimoine), le ministère de la Recherche, la région et le département, décide en 1987 la création de ce nouveau musée qui n’a pas d’équivalent en Europe, en lieu et place du musée d'Histoire de Besançon qui a donc fermé en 1988 pour laisser place aux travaux de rénovation, menés par Pascal Prunet, architecte en chef des Monuments historiques.

À la suite d'un concours d'architecture en 1997, l'équipe de muséographie menée par Nathalie Giroud et François Haton a été choisie pour l'ensemble du musée. Une première tranche du projet a été réalisée à partir de décembre 2000 et inaugurée en juin 2002.


Museum of Time

The Musée du Temps de Besançon is a museum of history and watchmaking located in Besançon (capital of watchmaking) in the Doubs département in the Bourgogne-Franche-Comté region, housed in one of the city's most beautiful palaces, the Palais Granvelle.
Besançon, from watchmaking to microtechnology
At the end of the 18th century, the Swiss watchmaking industry was hit by unemployment, and its watchmakers crossed the still porous border to settle in Besançon. France encouraged and endorsed this immigration movement with a decree in 1793, allowing the arrival of Laurent Mégevand, a Swiss watchmaking merchant from Le Locle (a Swiss watchmaking mecca just a stone's throw from the French border town of Morteau in Franche-Comté), who went on to found the Manufacture Française d'Horlogerie à Besançon in Besançon. Laurent Mégevand wanted to compete with the Swiss industry and develop his own ideas for the development of the watchmaking industry (which the Swiss did not want), thanks to the support of prominent royalist members of the Constituent Assembly such as Count Mirabeau, Marquis Nicolas de Condorcet and Pierre-Joseph Briot (founder of the Jacobin Club of Besançon). In particular, he developed the concept of subcontracting, having the various components of the watch manufactured by various local workshops. He went bankrupt in 1798, but the watchmaking industry in Besançon and Franche-Comté was firmly established.

The Swiss colony (around 700 Swiss watchmakers settled in Besançon and Franche-Comté) took almost a century to take root. It was only around 1860 that the grafting process could be considered a success: the watchmaking industry in Besançon made a name for itself at the Universal Exhibitions at the end of the century, and the School of Watchmaking was founded in 1860. Besançon truly became the capital of French watchmaking, with some 400 watchmaking workshops spread throughout the city. Founded in 1882, the Observatoire de Besançon's primary vocation was to tell the time: the time was displayed at the town hall, and watchmakers from the region came to take it in the morning. Besançon became the capital of French watchmaking. By the end of the 19th century, university research was reaching out to watchmaking technicians. Besançon's scientific and technical vocation in the field of time measurement was firmly established on its watchmaking foundations.

In the 1970s, the development of watchmaking centers in the Far East and fierce competition from Switzerland put Besançon in a difficult position. But this was without counting on the city's expertise in precision mechanics, which led to the development of promising sectors such as optics, electronics, acoustics, thermics, pneumatics, automation, production engineering and biomedical engineering. Today, Besançon is the European center for microtechnology and the world center for time-frequency.

The Time Museum
The birth of the museum
At the end of the 19th century, following the example of Swiss museums, Besançon decided to create a watchmaking museum. Collections were built up; numerous attempts to create an autonomous museographical structure came up against the difficulties encountered by the watchmaking industry itself. But the idea of a museum that would pay tribute to Bisont's collective memory - a memory linked to the measurement of time - was a recurring one.

In the 1980s, a meeting of minds between elected representatives and a scientific project gave rise to the concept of a Time Museum. The aim of this project was to bring together two municipal collections:

on the one hand, the watchmaking collections, built up by the Musée des Beaux-Arts over the last 150 years or so: watches, sundials, hourglasses, collections enriched from the 1950s onwards by all means of measuring time.
on the other hand, the collections assembled by the Museum of History (paintings, engravings), supplemented in the 1980s by the creation of a department of industrial history, attracting new watchmaking collections.
The theme of time, a unifying factor for history and watchmaking, was a key factor in the creation of a new museum: the Musée du Temps. In 1987, the Municipality of Besançon, supported in its initiative by the European Union, the Ministry of Culture (Direction des Musées de France and Direction de l'Architecture et du Patrimoine), the Ministry of Research, the Region and the Département, decided to create this new museum, which has no equivalent in Europe, in place of the Musée d'Histoire de Besançon, which closed in 1988 to make way for renovation work led by Pascal Prunet, Chief Architect of the Monuments Historiques.
Following an architectural competition in 1997, the museography team led by Nathalie Giroud and François Haton was chosen for the entire museum. The first phase of the project was completed in December 2000 and inaugurated in June 2002.

Name: Musée du Temps

Location/Address:
Musée du temps
Besançon, France


Web Site: [Web Link]

Type/Specialty: Time

Theater: No

Admission Fee: 9

Gift Shop: yes

Telephone Number: Not listed

Agency/Ownership: Not listed

Educational programs: Not listed

Hours of operation: Not listed

Cafe/Restaurant: Not listed

Other Features: Not listed

Visit Instructions:
Post one photo of the museum that is a different view from the one on the page, and describe your visit. Add any additional information that you may have about this building. A GPSr photo is NOT required.
Search for...
Geocaching.com Google Map
Google Maps
MapQuest
Bing Maps
Nearest Waymarks
Nearest Science Museums
Nearest Geocaches
Create a scavenger hunt using this waymark as the center point
Recent Visits/Logs:
Date Logged Log User Rating  
GwenanDu visited Musée du temps - Besançon - France 02/14/2017 GwenanDu visited it