Discover a little-known Besançon church rebuilt at the turn of the 17th and 18th centuries. Sober architecture, quality furnishings and a mystical atmosphere are the order of the day.
Choeur de l'Eglise Saint-Maurice. Boiseries sculptées - La gloire en bois sculpté qui représente l'"Assomption de la Vierge", date du XVIIIe siècle. Cet artefact est classé aux monuments historiques en tant que patrimoine mobiliers à la référence PM25000252 (voir lien web ci-dessous)
Choir of Saint-Maurice Church. Carved woodwork - The carved wooden glory depicting the "Assumption of the Virgin Mary" dates from the 18th century. This artefact is listed as an historic monument under reference PM25000252 (see web link below).
Église Saint-Maurice de Besançon
Credits
L'église Saint-Maurice est une église dans le centre-ville de Besançon en Franche-Comté dédiée à saint Maurice. Sa fondation est attestée dès le vie siècle. L'église est démolie et reconstruite à plusieurs reprises ; l'édifice actuel de style jésuite date du début du xviiie siècle.
L'église fait l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques depuis le 13 janvier 1938.
Église
Édifices antérieurs
L'existence d'une église dédiée à saint Maurice est attestée à cet emplacement dès le vie siècle. Sa fondation a longtemps été attribuée à l'évêque de Besançon saint Sylvestre, néanmoins cette thèse est sujette à caution.
Par la suite, des édifices successifs sont à plusieurs reprises détruits puis reconstruits. L'église est ainsi rebâtie par saint Nicet entre la fin du vie siècle et le début du viie siècle. Puis à nouveau totalement reconstruite au viiie siècle, ainsi qu'au xe siècle.
Entre 1552 et 1555, l'édifice médiéval est largement modifié par une importante restauration du chœur et des chapelles latérales. Ces travaux sont effectués sous l'impulsion de Nicole Bonvalot – la veuve de Nicolas Perrenot de Granvelle – et du seigneur Nicolas Lulier. Cette église sera détruite le siècle suivant pour laisser place à l'édifice actuel.
Par rapport à l'édifice actuel, l'église précédente était moins longue et moins large. Son clocher, contrairement à la disposition de l'église actuelle (construit à l'arrière du chœur), était situé au-dessus de la sacristie.
Édifice actuel
En 1684, le chœur de l'église médiévale subit des réparations. D'autres travaux semblent encore avoir été effectués entre les années 1693 et 1704. Puis, au cours de cette même année, l'archevêque interdit l'église au culte. Toujours durant cette même année, le chœur est détruit, puis le 17 octobre, la première pierre de l'édifice actuel est posée. L'année 1707 voit l'achèvement du nouveau clocher situé à l'arrière de l'église – disposition qui permet l'aménagement de deux tribunes – ainsi que des trois nefs jusqu'au niveau de la troisième arcade. Au printemps de l'année 1712 sont achevés les derniers travaux importants ainsi que la démolition des derniers vestiges de l'église précédente. En 1714 l'édifice est terminé et béni le 2 décembre. Il faut cependant attendre l'année 1723 pour l'achèvement de la façade.
Sous la Révolution, après que l'église est désaffectée au culte, l'ensemble de son mobilier intérieur est vendu aux enchères. Puis, l'église elle-même connaît par la suite le même sort.
Paroisse
À dater de la fin du xiiie siècle, l'Église Saint-Maurice devient l'une des huit paroisses du territoire intra muros de Besançon.
Au xvie siècle, la paroisse a le statut de « grande paroisse ». Besançon compte en effet à cette époque huit paroisses intra muros dont quatre qui ont le statut de « grandes paroisses » : Sainte-Madeleine, Saint-Pierre, Saint-Maurice et Saint-Jean-Baptiste et quatre qui ont le statut de « petites paroisses » : Saint-Donat, Saint-Marcellin, Notre-Dame de Jussa-Moûtier et Saint-André6. En outre, et ceci en dépit du nombre probablement faible de ses paroissiens du fait de la petite taille de son territoire, la paroisse Saint-Maurice est considérée à cette époque comme la plus prestigieuse de Besançon – elle compte ainsi cinq prêtres en 1518 – car elle est parfois fréquentée par la famille Granvelle, dont Nicolas Perrenot de Granvelle qui est le chancelier de l'empereur Charles Quint.
En 1791, la paroisse est supprimée. Puis en 1794 consécutivement à l'interdiction de la pratique du culte catholique en France adoptée l'année précédente, l'église est cédée à l'administration des subsistances. Le 5 août de cette même année, l'ensemble du mobilier intérieur, comprenant entre autres les confessionnaux, la chaire, les chandeliers, l'orgue et les marbres des autels est retiré de l'édifice puis exposé dans la cour des carmes située à proximité, où il est mis en vente aux enchères et acheté par divers acquéreurs. L'église connaît le même sort en 1798 où elle devient la propriété d'un certain C. P. Mourey. Ce dernier la revend en 1802 à sept personnes dont deux prêtres.
Église Saint-Maurice de Besançon
Eglise Saint-Maurice is a church in downtown Besançon in the Franche-Comté region of France, dedicated to Saint Maurice. Its foundation can be traced back to the first century. The church was demolished and rebuilt several times; the current Jesuit-style edifice dates from the early 18th century.
The church has been listed as a historic monument since January 13, 1938.
Church
Earlier buildings
The existence of a church dedicated to Saint Maurice is attested as far back as the first century. Its foundation has long been attributed to the bishop of Besançon, Saint Sylvester, although this theory is open to question.
Subsequently, successive buildings were repeatedly destroyed and rebuilt. The church was rebuilt by Saint Nicet between the end of the second century and the beginning of the third. It was again completely rebuilt in the 8th and 10th centuries.
Between 1552 and 1555, the medieval edifice underwent extensive restoration work on the choir and side chapels. The work was carried out at the instigation of Nicole Bonvalot - widow of Nicolas Perrenot de Granvelle - and Seigneur Nicolas Lulier. The church was demolished the following century to make way for the present building.
Compared with the present building, the previous church was shorter and narrower. Its bell tower, unlike that of the present church (built behind the choir), was located above the sacristy.
Present-day building
In 1684, the choir of the medieval church underwent repairs. Further work seems to have been carried out between 1693 and 1704. Then, in the same year, the archbishop forbade the church to be used for worship. That same year, the choir was demolished, and on October 17, the foundation stone for the present building was laid. The year 1707 saw the completion of the new bell tower at the rear of the church - an arrangement that enabled the construction of two galleries - and the three naves up to the level of the third arcade. In the spring of 1712, the last major works were completed, along with the demolition of the last vestiges of the previous church. In 1714, the building was completed and blessed on December 2. However, it was not until 1723 that the façade was completed.
During the French Revolution, once the church was no longer used for religious purposes, all its interior furnishings were sold at auction. The church itself subsequently suffered the same fate.
Parish
From the end of the 13th century, Saint-Maurice became one of eight parishes within the Besançon city limits.
By the 16th century, the parish had the status of a "large parish". At that time, Besançon had eight intra muros parishes, four of which had the status of "large parishes": Sainte-Madeleine, Saint-Pierre, Saint-Maurice and Saint-Jean-Baptiste, and four of which had the status of "small parishes": Saint-Donat, Saint-Marcellin, Notre-Dame de Jussa-Moûtier and Saint-André6. In addition, despite the small number of parishioners, the parish of Saint-Maurice was considered the most prestigious in Besançon at the time - it had five priests in 1518 - as it was sometimes frequented by the Granvelle family, including Nicolas Perrenot de Granvelle, chancellor to Emperor Charles V.
In 1791, the parish was suppressed. Then, in 1794, following the ban on Catholic worship in France adopted the previous year, the church was ceded to the subsistances administration. On August 5 of the same year, the entire interior furnishings, including confessionals, pulpit, candlesticks, organ and marble altars, were removed from the building and displayed in the nearby Carmelite courtyard, where they were auctioned off and purchased by various buyers. The same fate befell the church in 1798, when it became the property of a certain C. P. Mourey. In 1802, he sold it to seven people, including two priests.