'Le Jardin Anglais Ressemble à un Vaste Champ de Patates' - Genève, Suisse - News Article Locations on Waymarking.com

L'article de Janvier 2023 se lit comme suit: "L’emprise du marché de Noël a laissé des traces au sol. L’herbe a disparu, les camions de transport ont labouré la terre. Avant le printemps, rien ne poussera. Parc sinistré.

C’est bien sûr encore un peu tôt pour planter les pommes de terre, mais c’est tentant. À l’œil, la terre paraît comme ameublie, les sillons sont déjà tracés; on sort le buttoir, on creuse à 10 cm de profondeur et voici le Jardin anglais transformé en potager.

Il en prend le chemin. La visite en janvier rappelle un peu cette époque ancienne où les parcs publics étaient convertis en zones cultivables. Le Monument national, situé à côté de l’Horloge fleurie, se souvient de la chose, le fameux plan Wahlen et son programme d’autosuffisance alimentaire de 1940.

Nous sommes en 2023, le marché de Noël a occupé l’espace pendant plus de huit semaines, entre novembre et décembre, temps de montage et démontage compris. Du festif, pas du belliqueux, mais le dommage à la propriété se vérifie dans les grandes largeurs.

Du vert au brun
Il suffit d’emprunter la promenade principale en direction du quai Marchand. Sur une distance de 100 mètres, à fleur de cheminement bitumineux, la couleur a complètement changé. Elle était vert tendre, elle est aujourd’hui marron foncé.

Les brins ont disparu, mangés par les planchers provisoires, les chalets, les spots de toutes sortes à la gloire du barbu, sans compter bien sûr les quelque 400’000 visiteurs – chiffre officiel – qui sont venus faire la fête dans les allées de ce village de montagne au bord du lac.

«La pression a été forte, la météo très humide n’a pas arrangé les choses, résume Anna Vaucher, la porte-parole du Département municipal des finances, de l’environnement et du logement. Le terrain est particulièrement endommagé. Les pelouses devront être refaites, mais pas avant la mi-avril, période au cours de laquelle doivent être plantés les semis.»

Il s’agira donc, au printemps, de scarifier la terre piétinée pour lui permettre de se relever et de respirer à nouveau. Bref de remuer le sol en le décompactant mètre par mètre. Seule bonne nouvelle dans ce sévère état des lieux hivernal: «Les gazons repartiront tout seuls aux Bastions», ajoute la conseillère personnelle d’Alfonso Gomez.

Au Jardin anglais, en revanche, retour obligé aux soins intensifs, en misant sur une guérison promise pour la fin du printemps ou le début de l’été. Une demi-année, quoi. On exagère? Non, on se souvient des panneaux plantés par les jardiniers en 2015, à la suite des Fêtes de Genève qui se terminaient à mi-août.

Citation: «La Ville de Genève procède à la réfection des pelouses de la rade. Cet espace est clôturé afin de permettre une croissance rapide du gazon. Fin des travaux, début novembre, sous réserve d’une météo favorable.»

Huis clos annoncé
Le calendrier actuel est moins favorable. On perd deux mois. Le Jardin anglais restera dans son jus en friche jusqu’à Pâques. Puis, il poussera à huis clos, flanqué de clôtures à 1,20 m du sol, histoire de prévenir les intrusions humaines. Quand on retirera les palissades, il sera temps de laisser entrer les camions-restaurants (food trucks) qui tiennent habituellement festival en juin et septembre. «Les inscriptions ne sont pas encore ouvertes pour 2023», précise le site de la manifestation.

En ce moment, sur la terre gorgée d’eau, les marques des gros transporteurs qui ont mordu l’herbe en repartant fin décembre avec le mobilier préfabriqué du marché de Noël. Sous l’herbe, le système d’arrosage automatique du site a dû vibrer de peur.

Sa révision figure également dans la note finale. Elle promet d’être salée. Tant qu’à faire, on pourrait rajouter le prix de quelques écriteaux joliment tournés à l’attention des touristes; lesquels découvrent, sans comprendre, ce vaste champ de patates au pied d’arbres remarquables.

Carte de visite
L’ensemble dissocié fait le bonheur des réseaux sociaux. Mais pas des jardiniers municipaux qui, une fois de plus, se passeraient bien d’une pareille carte de visite. Leur magistrat avait promis de combattre la surexploitation festive de nos parcs publics. Il pensait surtout aux Bastions.

Il va devoir se pencher aussi sur le riche calendrier du Jardin anglais. Si le festival culinaire de mi-juin a lieu au même endroit qu’en 2022, c’est 50’000 personnes qui pique-niqueront en trois jours sur les pelouses luxueusement restaurées de la rade."

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Google translation: The January 2023 article reads: "'The English Garden Resembles a Vast Potato Field' - The Christmas market has left traces on the ground. The grass has disappeared, the transport trucks have plowed the ground. Before spring, nothing will grow. Disaster park.

It is of course still a little early to plant the potatoes, but it is tempting. To the eye, the earth seems loosened, the furrows are already traced; we take out the ridge, we dig 10 cm deep and here is the English Garden transformed into a vegetable patch.

A visit in January is somewhat reminiscent of that ancient time when public parks were converted into cultivable areas. The National Monument, located next to the Flower Clock, remembers the thing, the famous Wahlen plan and its food self-sufficiency program of 1940.

We are in 2023, the Christmas market occupied the space for more than eight weeks, between November and December, including assembly and dismantling time. Festive, not bellicose, but the damage to property is confirmed in large widths.

From green to brown
Just take the main promenade towards Quai Marchand. Over a distance of 100 meters, flush with the bituminous path, the color has completely changed. It was soft green, it is now dark brown.

The strands have disappeared, eaten up by the temporary floors, the chalets, the spots of all kinds to the glory of the bearded man, not to mention of course the some 400,000 visitors – official figure – who came to party in the aisles of this mountain village by the lake.

"The pressure was strong, the very humid weather did not help matters," summarizes Anna Vaucher, spokeswoman for the municipal Department of Finance, Environment and Housing. The ground is particularly damaged. The lawns will have to be redone, but not before mid-April, during which time the seedlings must be planted.

It will therefore be a question, in the spring, of scarifying the trampled earth to allow it to get up and breathe again. In short, to stir up the soil by decompacting it meter by meter. The only good news in this severe winter inventory: “The lawns will leave on their own at the Bastions”, adds Alfonso Gomez’s personal advisor.

At the English Garden, on the other hand, a forced return to intensive care, betting on a healing promised for the end of spring or the beginning of summer. Half a year, what. Are we exaggerating? No, we remember the panels planted by gardeners in 2015, following the Geneva Festival which ended in mid-August.

Quote: “The City of Geneva is repairing the lawns of the harbour. This space is fenced to allow rapid growth of the lawn. End of work, early November, subject to favorable weather.

In camera announced
The current calendar is less favourable. We lose two months. The English Garden will remain in its original state until Easter. Then, it will grow behind closed doors, flanked by fences 1.20 m above the ground, to prevent human intrusions. When we remove the palisades, it will be time to let in the food trucks which usually hold festivals in June and September. “Registrations are not yet open for 2023”, specifies the site of the event.

At the moment, on the waterlogged land, the marks of the big transporters who bit the grass when they left at the end of December with the prefabricated furniture from the Christmas market. Under the grass, the site's automatic watering system must have vibrated with fear.

Its revision is also included in the final note. It promises to be salty. As long as we do, we could add the price of some nicely turned signs for the attention of tourists; who discover, without understanding, this vast field of potatoes at the foot of remarkable trees.

Visit card
The dissociated set is the delight of social networks. But not the municipal gardeners who, once again, would do without such a business card. Their magistrate had promised to fight the festive overexploitation of our public parks. He was thinking above all of the Bastions.

He will also have to look into the rich calendar of the English Garden. If the mid-June culinary festival takes place in the same place as in 2022, 50,000 people will picnic in three days on the luxuriously restored lawns of the harbour."

Type of publication: Newspaper When was the article reported?: 01/22/2023 Publication: Tribune de Genève Article Url: [Web Link] Is Registration Required?: no How widespread was the article reported?: international News Category: Entertainment

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