Saint Pol Roux - Brest - France
Posted by: Groundspeak Premium Member Alfouine
N 48° 23.114 W 004° 29.393
30U E 389692 N 5360190
Sue le mur du musée des Beaux Arts de Brest, une plaque commémorative pour les trente ans de la mort de Saint Pol Roux. On the wall of the Brest Museum of Fine Arts, a commemorative plaque for the 30th anniversary of the death of Saint Pol Roux.
Waymark Code: WM11Q7T
Location: Bretagne, France
Date Posted: 12/01/2019
Published By:Groundspeak Premium Member TeamBPL
Views: 4

Credits : (visit link)

"Pierre-Paul Roux, dit Saint-Pol-Roux, né le 15 janvier 1861 dans le quartier de Saint-Henri à Marseille et mort le 18 octobre 1940 à Brest, est un poète symboliste français.

Biographie
Enfance
Saint-Pol-Roux est né le 15 janvier 1861 dans le quartier Saint-Henri de Marseille, dans une famille d'industriels en produits céramiques. En 1872, à l'âge de dix ans, il est envoyé au collège Notre-Dame des Minimes à Lyon et en sortira en 1880 en tant que bachelier ès lettres. La même année, il s'engage pour un an dans l'armée. Sa première œuvre, Raphaëlo le pèlerin, drame en trois actes, montre son attrait pour le théâtre.

Années parisiennes

En 1882, il part s'installer à Paris et commence des études de droit, qu'il ne terminera jamais. En revanche, il fréquente le salon de Stéphane Mallarmé pour lequel il a la plus grande admiration.

En 1886, il fonde avec Éphraïm Mikhaël et Pierre Quillard une revue du nom de La Pléiade, mais qui ne parut que de manière éphémère. Il gagne une certaine notoriété, essaie quelques pseudonymes et signe à partir de 1890 « Saint-Pol-Roux ». Il tente de faire jouer une de ses pièces, la Dame à la faux, par Sarah Bernhardt.

Saint-Pol-Roux sera interviewé par Jules Huret, en tant que membre du mouvement symboliste[réf. nécessaire]. Il aurait peut-être participé à la Rose-Croix esthétique de Joséphin Peladan en 1890. Mais apparemment, il n'y appartient pas très longtemps, car il ne figure pas parmi les signataires sur l'original du document. Saint-Pol-Roux s'est sans doute intéressé à cette audacieuse tentative littéraire, mais a dû la quitter.

En 1891, il rencontre sa future femme, Amélie Bélorgey, décédée en 1923. À cause de difficultés financières, Saint-Pol-Roux quitte Paris.

L'exil volontaire
Son exil l'amène d'abord à Bruxelles, avant qu'il ne trouve une retraite paisible dans les forêts d'Ardenne. C'est là, en toute tranquillité, qu'il termine sa Dame à la faux. Après un court retour à Paris, Saint-Pol-Roux quitte la capitale définitivement en 1898. Il l'exècre pour son ostracisme et l'arrogance de la critique littéraire, qu'il ignore avec autant de superbe qu'elle le méconnaît.

Il s'installe ensuite avec sa femme à Roscanvel dans le Finistère, où naît leur fille Divine en 1898. Cette « chaumière de Divine » devenue trop petite, il s'installe à Camaret-sur-Mer et fait de la Bretagne le centre de gravité de son œuvre, vivant des subsides que lui a assurés l'opéra Louise, dont il a rédigé le livret pour Gustave Charpentier.

En 1903, il achète une maison de pêcheur surplombant l'océan, au-dessus de la plage de Pen-Had, sur la route de la pointe de Pen-Hir. Il la transforme en manoir à huit tourelles dont la maison forme le centre et baptise la demeure « Manoir du Boultous ». À la mort de son fils Coecilian, tombé en 1914 près de Verdun, il le renomme « Manoir de Coecilian », aujourd'hui en ruine. Face à la mer, l'homme est plus près de Dieu, disait-il.

Il reçoit de nombreux artistes et écrivains comme André Antoine, Victor Segalen, Alfred Vallette, Max Jacob, André Breton, Louis-Ferdinand Céline et même, en 1932, Jean Moulin, alors sous-préfet de Châteaulin. Les membres du mouvement surréaliste le considèrent comme un prédécesseur. André Breton publie son Hommage à Saint-Pol-Roux le 9 mai 1925 dans Les Nouvelles Littéraires, où il revendique Saint-Pol-Roux comme le seul authentique précurseur du mouvement dit moderne.

Saint-Pol-Roux a été membre de l'Académie Mallarmé de 1937 à 1940.

Mort de Saint-Pol-Roux
Dans la nuit du 23 au 24 juin 1940, un soldat allemand investit le manoir, tue la gouvernante et blesse Divine à la jambe d'une balle de révolver. Il est souvent allégué que le soldat aurait violé Divine ; elle-même l'affirme, mais le nie plus tard. Saint-Pol-Roux est blessé mais réchappe de la tragédie car le soldat allemand s'enfuit, effrayé par le chien de la maison. Il est ensuite arrêté, condamné à mort par un Conseil de guerre et fusillé. Saint-Pol-Roux, hospitalisé à Brest, a négligé de mettre ses inédits en lieu sûr. Lorsqu'il retourne à Camaret, il trouve le manoir pillé et ses manuscrits déchirés, dispersés ou brûlés. Il ne se remet pas de ce choc. Atteint d'une crise d'urémie, il est transporté le 13 octobre à l'hôpital de Brest. Saint-Pol-Roux, « le Magnifique », le « mage de Camaret », meurt le 18 octobre 1940.

Le manoir de Coecilian a été bombardé en août 1944 par les forces alliés, qui provoque un incendie dévastateur. Il ne reste, au début du xxie siècle, que quelques vestiges de cette demeure.

Un poète oublié
Saint-Pol-Roux représente l'archétype du « poète oublié ». C'est à ce titre qu'André Breton lui dédie le recueil Clair de terre (ainsi qu'à « ceux qui comme lui s'offrent le magnifique plaisir de se faire oublier ») et que Vercors lui dédie Le Silence de la mer (« le poète assassiné »).

De son vivant même, son œuvre reste méconnue, pourtant publiée dans la revue L'Ermitage et célébrée aussi bien par les symbolistes (notamment Remy de Gourmont) que, plus tard, par les surréalistes qui donnent un banquet à la Closerie des lilas en son honneur en 1925, lequel tourne au pugilat et dont Saint-Pol-Roux s'enfuit, effrayé.

L'universitaire Michel Décaudin raconte ainsi qu'allant lire, dans les années 1950, Les Reposoirs de la procession à la bibliothèque de l'Arsenal à Paris, on lui communiqua un volume dont les pages n'étaient pas coupées : « Il était ainsi resté en rayon plus de cinquante ans sans être consulté ».

À partir de la Libération, Divine s'efforce en vain d'empêcher l'œuvre de son père de tomber dans l'oubli. Malgré les études de Michel Décaudin, la parution d'un volume dans la collection « Poètes d'aujourd'hui » chez Seghers et les émissions de Jean-Pierre Rosnay à la radio, où il fit dire quelques-uns de ses poèmes, Saint-Pol-Roux reste largement méconnu.

En grande partie grâce au travail de sauvetage, de défrichage et de publication des éditions Rougerie, pendant ces années de « purgatoire », les poèmes, essais et pièces de théâtre rescapés de la barbarie nazie sont édités ou réédités. Une masse considérable de manuscrits inédits (Le Trésor de l'Homme, La Répoétique) a survécu au pillage.

En 2009, une Société des Amis de Saint-Pol-Roux a été créée afin de mieux faire connaître et de promouvoir l'œuvre du poète.

L'œuvre de Saint-Pol-Roux
Saint-Pol-Roux a tenté de créer une œuvre d'art totale. Ce rêve de la littérature symboliste consistait à créer une œuvre parfaite répondant à tous les sens. Saint-Pol-Roux s'est donc intéressé au genre théâtral et à l'opéra, pendant ses années parisiennes. À la fin de sa vie, il s'émerveille des possibilités artistiques offertes par le cinéma.

Saint-Pol-Roux a également créé la notion d'« idéoréalisme », dans un souhait d'une fusion artistique entre le monde réel et le monde des idées, dans une perspective néoplatonicienne. Il imagine une cosmologie, où la Beauté perdue dans le monde réel doit être révélée par le poète."

Credits : (visit link)

"Paul-Pierre Roux, called Saint-Pol-Roux (15 January 1861, quartier de Saint-Henry, Marseille - 18 October 1940, Brest) was a French Symbolist poet.

Life
Marseille
Saint-Pol-Roux was born to a middle-class family in Marseille, where his father was an industrialist. He studied in a lycée in Lyon, and left it as Bachelor of Arts in 1880. He then wrote some plays under his own name.

Years in Paris
He left the south of France to install himself in Paris. He particularly frequented the salon of Stéphane Mallarmé, for whom Saint-Pol-Roux had the greatest admiration. He won a certain notoriety, trying out several pseudonyms before finally becoming "Saint-Pol-Roux le magnifique". He even got one of his plays, La Dame à la faulx, put on by Sarah Bernhardt, and was interviewed by Jules Huret as a member of the Symbolist movement. He perhaps participated in the Rosicrucian aesthetic of Péladan. Nevertheless, he wrote nothing on the movement or on its founder although Saint-Pol-Roux seems to have been interested in this audacious literary attempt.

Voluntary exile
Saint-Pol-Roux leaves Paris in 1898, having come to hate it for his being ostracized, and for the mediocrity of the literary criticism circles, ignoring it with as much pride as he himself had been ignored. On a clairvoyant's advice, and also to escape his creditors, he left, firstly for the Ardennes. There he settled with his wife in Roscanvel, in Finistère, where their daughter Divine was born. After his father's death, he moved to Camaret and made Britanny the center for his work.

Living off the revenue he earned from his libretto for the opera Louise, he bought a house overlooking the ocean, above the Pen Had beach, on the road to pointe de Pen Hir, and transformed it into a manor in the Baroque style. He named it the 'Manoir de Coecilian', after his son's name, or sometimes 'Manoir des Boultous'. He wrote "Facing the sea, man is closer to God" ("Face à la mer, l'homme est plus près de Dieu"). He welcomed several artists and writers, notably Louis-Ferdinand Céline, who looked up to him as an ancestor, and even Jean Moulin, then 'sous-préfet de Châteaulin', who visited in 1930.

Saint-Pol-Roux was a member of the académie Mallarmé from 1937 to 1940.

Death
During the night of 22 to 23 June 1940, a drunken German soldier invaded the manor, killed the family's faithful governess, raped Saint-Pol-Roux's daughter Divine, and seriously injured her in the leg with a revolver bullet. Saint-Pol-Roux miraculously escaped death in the incident, but was later taken to hospital in Brest on October 14, where he died of a broken heart when he heard that the manor had burned down with his unpublished manuscripts inside.

The following month, Louis Aragon published an article on the poet's "assassination," as he called it - "Saint-Pol Roux, ou L'Espoir" - in the journal Poésie. It was the first article published by Aragon after the fall of France, and was censored by the Vichy authorities.

A forgotten poet
On the Liberation, Divine tried in vain to ensure that her father's work was not forgotten. It is in large part due to the salvage work, editing and publication of editions of his work by Rougerie during those years, which she called "purgatory", that his poems, essays and plays that had escaped Nazi barbarism were edited and re-edited anew. A considerable number of unedited manuscripts (Le Trésor de l'Homme, La Répoétique) survived the pillaging.

Saint-Pol-Roux is the archetypal "forgotten poet". It was under this title that he was a dedicatee of André Breton's Clair de Terre (also dedicated to "ceux qui comme lui s'offrent le magnifique plaisir de se faire oublier (sic)", or "those who like him offered themselves the great pleasure of making themselves forgotten"), and Vercors's Le Silence de la mer ( calling him "le poète assassiné", or "the assassinated poet").

Corpus
Saint-Pol-Roux attempted to create a total work of art. This dream of Symbolist literature consisted of creating a perfect work responding to all the senses. Saint-Pol-Roux himself was therefore very interested in plays and operas during his Parisian years. At the end of his life, he marvelled at the artistic possibilities offered by the cinema.

Saint-Pol-Roux equally created the notion of "idéoréalisme". He desired an artistic fusion between the real world and the world of ideas in a Neoplatonic perspective. He imagined a cosmology in which Beauty - lost in the real world - has to be revealed by the poet.'
Subject: Town

Commemoration: The death of the poet

Date of Founding: 1940

Date of Commemoration: 10/18/1970

Address:
Musée de Beaux-arts de Brest


Overview Photograph:

Yes


Detail Photograph:

Yes


Web site if available: Not listed

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