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Les moissons 🚜 sur la balade des hĂ©rissons Traditional Geocache

Hidden : 4/8/2024
Difficulty:
1.5 out of 5
Terrain:
2 out of 5

Size: Size:   regular (regular)

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Geocache Description:


 

Si les moissons 2023 ont Ă©tĂ© marquĂ©es par leur longueur, ne se terminant qu’au 15 aoĂ»t 2023 ,pour les plus ĂągĂ©s d’entre nous, on se rapproche finalement d’une moisson d’il y a quelques annĂ©es. Un temps que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaĂźtre, Ă  la fois ancien mais pas si vieux que ça : les annĂ©es 1960.  l’évolution fulgurante des machines de moisson, de 1960 Ă  nos jours.

 

De lieuse Ă  batteuse

PremiĂšre grande diffĂ©rence : la moissonneuse-batteuse n’existe pas, ou du moins elle est loin d’ĂȘtre rĂ©pandue. “Mon pĂšre en a une dĂšs 1947, mais ce n’était pas commun”,  Nous autres, nous Ă©tions Ă  la moissonneuse-lieuse”

On le comprend dans le nom de ces machines : la moissonneuse-batteuse moissonne et bat le blĂ© tandis que la moissonneuse-lieuse moissonne et lie. “En fait, ça formait des bottes, des gerbes qu’on devait ensuite relever pour les assembler par six, huit ou dix pour former ce qu’on appelait les “cahots”. C’est un mot de chez nous ça, je ne suis pas bien sĂ»r de l’orthographe !”,

Ces monticules de blĂ©s Ă©taient ensuite laissĂ©s Ă  l’air libre, en champ, pour terminer leur sĂ©chage, en attendant la batteuse : “Un coup de soleil et de vent et ça pouvait aller vite, mais parfois il pleuvait. Dans ces cas-lĂ , il fallait parfois aller ouvrir les monts pour permettre au blĂ© de sĂ©cher et surtout, empĂȘcher qu’il ne germe Ă  nouveau”. “Avant, les moissonneuses-lieuses Ă©taient tirĂ©es par des chevaux, puis elles ont Ă©tĂ© tractĂ©es par des tracteurs. Je me souviens que je conduisais le tracteur dĂšs mes 10 ans !“.

“Finalement, on moissonnait environ 10 Ă 15 jours avant le stade auquel on moissonne aujourd’hui”, dĂ©crit-il. “Au total, ça prenait entre trois et cinq semaines, sans parler du battage !”,  Il fallait ensuite rentrer le blĂ© dans les granges en attendant l’arrivĂ©e de la batteuse, au cours de l’hiver. “On n’était pas stressĂ© comme aujourd’hui, on attendait que la batteuse passe, patiemment”,  Illustration de cette affirmation : “Par exemple, mon pĂšre ayant une moissonneuse-batteuse, il allait faire la moisson chez les voisins. Ces derniers l’appelaient en juin pour lui demander de passer “quand il pouvait”. Rendez-vous compte, ils lui disaient “vous passez quand vous pouvez” ! Tandis qu’aujourd’hui, on appelle un ETA et on lui demande de passer dans l’heure !”, 

Beaucoup de bras

Les moissons prenaient donc plus de temps mais aussi et surtout, nĂ©cessitaient beaucoup de main-d’Ɠuvre. “On Ă©tait minimum cinq dans les champs pour faire les cahots”. Ensuite, pour battre, “il fallait dix bonshommes !”. “Une fois battu, le blĂ© Ă©tait mis dans des sacs de 80 kg que les hommes devaient porter jusque dans le grenier
 Physiquement, les moissons, ça n’avait rien Ă  voir avec aujourd’hui”.

De fait, l’esprit d’équipe rĂ©gnait dans les champs. “L’ambiance Ă©tait conviviale. On bossait mais on rigolait beaucoup aussi”, se souviennent-ils. “Pendant les moissons, il y avait deux possibilitĂ©s : soit on s’amusait, soit on travaillait avec les autres gamins du village et on allait donner un coup de main. Parfois mĂȘme, les agriculteurs nous donnaient une petite piĂšce”.“Il y avait des galĂšres mais il y avait aussi un vrai esprit de solidaritĂ©â€. “Par chez moi, il y avait aussi beaucoup d’usines. Eh bien les gens venaient travailler aprĂšs leur travail dans les champs !”, 

“Lorsqu’on avait rentrĂ© la derniĂšre botte, on faisait le “persoye”, c’est-Ă -dire le repas de fin de moisson avec tous ceux qui avaient participĂ©, pour les remercier”. “Ça mettait une ambiance particuliĂšre, ça faisait partie de la vie rurale. On passait de bons moments.” Une pratique qui se fait encore, mais de maniĂšre plus Ă©parse.

La technologie : pour le meilleur et pour le pire

Puis les moissonneuses-batteuses se dĂ©mocratisent dans les exploitations et font gagner “du temps et du souci”. Les premiĂšres mesurent entre 1,50 et 2,50 mĂštres de larges. “LĂ , on avait plus qu’à se rouler une cigarette et attendre que ça se passe ! Quelle rĂ©volution”.

Mais toute avancĂ©e technologique a son lot de dĂ©sagrĂ©ments. “On n’était pas toujours conscient de la puissance de ces nouvelles machines”. “Il pouvait y avoir des accidents, faute de prĂ©cautions mais aussi, il faut se le dire, faute de sĂ©curitĂ©. Les moiss’-batt’ n’avaient pas de cabine !”.

“C’était bien, on avait le soleil sur la tĂȘte, le moteur de la moiss’-batt devant et la poussiĂšre”.

Au dĂ©but, les moissonneuses-batteuses Ă©taient Ă©quipĂ©es d’un tapis qui faisait remonter le blĂ© sur le “toit” de la machine. Des ouvriers y remplissaient des sacs, qu’ils laissaient ensuite au champ. On remorquant par la suite ces sacs en dehors du terrain avec une “benne” tirĂ©e par un cheval. “Il a fallu du temps avant d’en arriver aux machines d’aujourd’hui”.

 

Additional Hints (Decrypt)

Zrepv qr ovra yn erpnpure cbhe fn fheivr 😉

Decryption Key

A|B|C|D|E|F|G|H|I|J|K|L|M
-------------------------
N|O|P|Q|R|S|T|U|V|W|X|Y|Z

(letter above equals below, and vice versa)