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Balade géologique à Marseille - La Major EarthCache

Hidden : 5/22/2023
Difficulty:
1.5 out of 5
Terrain:
1.5 out of 5

Size: Size:   other (other)

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Geocache Description:


Balade géologique à Marseille - La Major

Cette série de earthcaches vous fera découvrir Marseille sous un autre angle.

La Major : 

 

Aussi appelée La Cathédrale Sainte-Marie-Majeure, ou “La Major” par les marseillais, La Cathédrale de La Major est la seule cathédrale édifiée au 19ème siècle, on n’avait plus construit de cathédrales depuis 200 ans ! Le chantier de la cathédrale était donc tout aussi novateur que celui d’une gare par exemple.

A l’aube du 19ème siècle, Marseille brille. La ville connaît une très forte croissance économique et démographique, et pour faire face à l’explosion des échanges commerciaux, Marseille se pare d’édifices et d’infrastructures industrielles.

Le choix de l’emplacement de la Cathédrale est réfléchi : près du nouveau port de commerce, déplacé du Vieux–Port à la Joliette. C’est en effet ici, à la Joliette, que les bateaux arrivant du monde entier verront de très loin la puissance et la beauté de Marseille. Et c’est l’image qu’ils emporteront avec eux … 

La première pierre de La Major est posée le 26 septembre 1852 par Louis-Napoléon Bonaparte, sur les plans de Léon Vaudoyer.

Elle est considérée comme l’une des plus grandes cathédrales bâties dans ce pays depuis le Moyen Âge. Ses dimensions, comparables à celle de la basilique Saint-Pierre de Rome, devaient, selon la conception de l’époque, être dignes de l’importance de la deuxième ville et du premier port de France, et lui permettre d’accueillir 3 000 personnes.

Léon Vaudoyer décède en 1872, la construction de La Major est donc reprise par l’architecte Jacques Henri Espérandieu, en charge du chantier de Notre-Dame de la Garde, élève et collaborateur du premier architecte.

Il s’occupera, jusqu’à sa mort en 1874, de la pose de charpentes et de la réalisation des coupoles. En 1874, Henri Antoine Révoil est le nouvel architecte de la Cathédrale. Mosaïque, sculpture, bronze…. Il se chargea principalement de la décoration intérieure de la Major.

C’est un peu plus de quarante ans après, le 30 novembre 1893 que la Cathédrale Sainte-Marie-Majeure fût terminée. Elle est remise peu de temps après à Monseigneur Jean-Louis Robert. Elle est érigée en basilique mineure le 24 janvier 1896 par le pape Léon XIII, et est consacrée le 6 mai 1897.

Elle est classée monument historique en 1906.

L’architecture de la Cathédrale a été pensée pour faire écho à la réputation pluriculturelle de la ville.

En effet, elle allie style romains et orientaux, et les matériaux utilisés pour la construction sont très variés : marbre blanc de Cararre, pierre verte de Florence, pierre de Calissane et du Gard, onyx d’Italie et de Tunisie, ou encore mosaïque de Venise, les décorations intérieures et extérieures donnent un aspect original et particulier à cet édifice religieux.

Construite aux alentours du 4ème siècle, l’église de La Vieille Major est alors la plus vieille de la ville. Pour construire La Nouvelle Major, l’église a dû être amputée de 2 travées ! Ecrasée par la masse de la Cathédrale du 19eme siècle, elle est pourtant un veritable chef d’oeuvre d’art roman provençal, hélas, fermé au public

Les coupoles et les balustrades sont décorées avec des éléments empruntés aux cathédrales de Lucques et de Sienne. La nouveauté du décor tient surtout à l’importance des cycles de mosaïque.

La façade est ornée de statues du Christ, des apôtres, de Saint Pierre, Saint Paul et des saints de Provence ainsi qu’une statue en bronze représente Monseigneur de Belsunce, évêque de Marseille lors de la peste de 1720.

Les dimensions finales de cette cathédrale font d’elle une des plus grandes et majestueuses du monde : la longueur totale de la cathédrale est de 146m, la coupole principale a près de 70m de hauteur et 18m de diamètre.

Elle est parfaitement représentative de l’importance de l’histoire de la ville de Marseille.

Un peu de géologie à la Major : 

-  Pierre de calissane

La pierre de Calissane, extraite aux abords de l’étang de Berre, fut en Provence un substitut du marbre blanc statuaire. Elle fut utilisée pour de très nombreux monuments ainsi que pour une multitude de sculptures, dans une aire de diffusion très large. Bien qu’elle n’ait pas connu de destin national, son exploitation mérite une brève présentation à l’aide de quelques exemples précis, car, comme pour les marbres de couleur, cette pierre servit à répondre aux attentes locales mais aussi à se soustraire au commerce avec l’Italie.

Bien que le marbre de Carrare soit le matériau le plus adapté à la statuaire, le calcaire compact urgonien de Calissane fut utilisé au même titre que le marbre italien car, d’un grain fin et homogène, il devenait soyeux après polissage, sans toutefois atteindre un brillant aussi éclatant. Aussi le sculpteur flamand Adrien-François d’Huez écrivit-il, en 1719 : « Cette pierre approche la beauté du marbre ! ».

Calissane est un important site de carrières situé sur le chaînon de la Fare, sur la commune de Lançon, près de l’étang de Berre (Bouches-du-Rhône). Plusieurs fronts de taille sur les hauteurs du site présentent les caractéristiques d’une carrière antique et d’autres vestiges, notamment un oppidum, témoignent d’une importante exploitation dès l’époque romaine (fig. 1). En ce qui concerne la période médiévale, s’il est impossible de déterminer les sites d’extractions par manque de mobilier archéologique in situ, cette pierre a été repérée sur bien des monuments, et Henri Amouric a rendu compte de son emploi grâce à de multiples documents d’archives. Pour exemple, le 9 avril 1487, l’entrepreneur du chantier de la cathédrale d’Aix-en-Provence, Pierre Soquet, fit venir « certos lapidos » extraites « a dicto loco de Calissanne ». Il les mit en œuvre pour l’ornementation du portail majeur de Saint-Sauveur et en sculpta les figures de la Vierge, des apôtres, de saint Louis de Toulouse, de sainte Madeleine et de Louis XI.

La situation géographique de la carrière présentait un intérêt économique certain, favorisant son développement et contribuant à sa pérennité. En bordure de l’étang de Berre, la carrière bénéficiait du transport par la voie maritime. Les blocs extraits de la carrière étaient déplacés en charrette jusqu’au proche port de Merveille. De là, ils étaient, acheminés sur des tartanes – des bateaux servant à la pêche mais aussi au transport – vers les grandes villes portuaires comme Toulon ou Marseille.

 

- Pietra serena gonfolina

Pietra serena est l'expression italienne qui désigne une roche de grès gris foncé, un micaschiste dont la dureté relative permet la réalisation de colonnes monolithiques et qui provient principalement des carrières de la commune de Firenzuola, dans la province de Florence, en Toscane.

 

Autrefois, elle était aussi extraite des carrières — aujourd’hui fermées — de la commune de Fiesole. Son aspect présente des nuances de teinte de gris clair à gris bleuté. Son point faible est sa faible résistance aux agents atmosphériques extérieurs. Les premiers signes d’une dégradation se manifestent généralement par une exfoliation mais aussi par des fissures. Elle peut être travaillée de différentes manières : ciselée, polie, bouchardée, rayée, sablée.

Elle est typique des édifices florentins de la Renaissance et Brunelleschi est le premier architecte à l’avoir utilisée abondamment dans ses constructions en complément de la pietra forte. Elle est habituellement utilisée dans la sculpture et pour les éléments décoratifs architecturaux dans les colonnes, les corniches et les ogives.

 

- Le marbre 

En géologie, le marbre est une roche métamorphique dérivée du calcaire et constituée principalement de cristaux de calcite. En architecture, sculpture et marbrerie ce terme peut désigner n'importe quelle pierre (pierre marbrière) difficile à tailler et capable de prendre un beau poli, dont les plus courantes sont les « vrais » marbres (au sens géologique).

Les marbres de la géologie présentent une grande diversité de coloris, bien que la couleur de base de la calcite soit le blanc. On y trouve fréquemment des veines appelées marbrures. Les veines et les coloris sont généralement dus à des inclusions d'oxydes métalliques. Certains types de marbre portent des noms particuliers, par exemple le cipolin ou la griotte. Certains marbres, comme le vert antique, composés de calcaire et de serpentine, sont des ophicalces.

En marbrerie et en histoire de l'art, « marbre » désigne plus largement une pierre calcaire compacte (non poreuse et imperméable), ferme et solide, difficile à tailler (ne se taille pas avec une scie à dents), et surtout qui peut recevoir un beau poli. Dans ce cas il ne s'agit pas uniquement de roches métamorphiques, mais aussi de nombreuses roches calcaires sédimentaires non métamorphisées. D'autre part, une acception plus ancienne du mot inclut n'importe quelle pierre « lustrable », c'est-à-dire suffisamment compacte et dure pour que la surface puisse être polie et lustrée. Certaines roches polies qui ne sont pas définies géologiquement comme du marbre ni du calcaire, telles les granites et les porphyres, qui sont des roches magmatiques silicatées, ont été appelées également « marbre » et sont encore fréquemment appelées ainsi dans le langage courant. Les marbres au sens large sont l'objet d'une industrie florissante depuis la plus haute Antiquité.

 

La Earthcache :

Pour répondre aux questions, il vous faudra observer l'endroit indiqué par le WP, il s'agit du côté droit de la facade de la Major  ( cf photos )

Rappel concernant les « Earthcaches »Il n'y a pas de conteneur à rechercher ni de logbook à renseigner. Il suffit de se rendre sur les lieux et d'exécuter les requêtes du propriétaire de la cache avec l'envoi des réponses par mail via mon profil ou par le centre de messagerie de geocaching.com pour validation. Bon Earthcaching!

Pour valider votre visite:

1 - Sur la photo ci-dessous, indiquez le type de pierre utilisé celon la couleur 

2 - Quel est l'avantage de pierre de Calissane pour ce type d'édifice ? 

3 - Quelles sont les altérations que vous pouvez observer sur les parties en pietra serena  ?

4 - Quel type de phénomène géologique pouvez vous observer sous l'étoile bleue de la photo ci-dessous ?

5 - Prenez vous en photo avec votre pseudo ou votre gps devant la Major.

 

La Major : 

Also called La Cathédrale Sainte-Marie-Majeure, or “La Major” by the people of Marseille, La Cathédrale de La Major is the only cathedral built in the 19th century, no cathedrals had been built for 200 years! The construction of the cathedral was therefore just as innovative as that of a train station, for example.

At the dawn of the 19th century, Marseille shines. The city is experiencing very strong economic and demographic growth, and to cope with the explosion of trade, Marseille is adorned with buildings and industrial infrastructure.

The choice of location for the Cathedral is considered: near the new commercial port, moved from the Old Port to La Joliette. It is indeed here, at La Joliette, that boats arriving from all over the world will see the power and beauty of Marseille from afar. And this is the image they will take with them...

The first stone of La Major was laid on September 26, 1852 by Louis-Napoléon Bonaparte, based on plans drawn up by Léon Vaudoyer.

It is considered one of the largest cathedrals built in this country since the Middle Ages. Its dimensions, comparable to those of Saint Peter's Basilica in Rome, were, according to the design of the time, to be worthy of the importance of the second city and the first port of France, and allow it to accommodate 3,000 people.

Léon Vaudoyer died in 1872, so the construction of La Major was taken over by the architect Jacques Henri Espérandieu, in charge of the construction site of Notre-Dame de la Garde, pupil and collaborator of the first architect.

He will take care, until his death in 1874, of the installation of frameworks and the realization of the domes. In 1874, Henri Antoine Révoil was the new architect of the Cathedral. Mosaic, sculpture, bronze…. He was mainly responsible for the interior decoration of the Major.

It was a little over forty years later, on November 30, 1893, that the Sainte-Marie-Majeure Cathedral was completed. It was handed over shortly afterwards to Monsignor Jean-Louis Robert. It was erected as a minor basilica on January 24, 1896 by Pope Leo XIII, and was consecrated on May 6, 1897.

It was classified as a historical monument in 1906.

The architecture of the Cathedral was designed to echo the city's multicultural reputation.

Indeed, it combines Roman and Oriental styles, and the materials used for the construction are very varied: white marble from Cararre, green stone from Florence, stone from Calissane and Gard, onyx from Italy and Tunisia, or even mosaic from Venice, the interior and exterior decorations give an original and particular aspect to this religious building.

Built around the 4th century, the church of La Vieille Major is then the oldest in the city. To build La Nouvelle Major, the church had to be amputated by 2 bays! Crushed by the mass of the 19th century Cathedral, it is nevertheless a true masterpiece of Provençal Romanesque art, unfortunately, closed to the public

The domes and balustrades are decorated with elements borrowed from the cathedrals of Lucca and Siena. The novelty of the decoration is mainly due to the importance of the mosaic cycles.

The facade is decorated with statues of Christ, the apostles, Saint Peter, Saint Paul and saints of Provence as well as a bronze statue representing Monseigneur de Belsunce, bishop of Marseilles during the plague of 1720.

The final dimensions of this cathedral make it one of the largest and most majestic in the world: the total length of the cathedral is 146m, the main dome is almost 70m high and 18m in diameter.

It is perfectly representative of the importance of the history of the city of Marseille.

- Calissane Stone

Calissane stone, quarried near the Berre pond, was a substitute for statuary white marble in Provence. It was used for many monuments as well as for a multitude of sculptures, in a very wide distribution area. Although it has not known a national destiny, its exploitation deserves a brief presentation with the help of a few specific examples, because, as with colored marbles, this stone served to meet local expectations but also to escape in trade with Italy.

Although Carrara marble is the most suitable material for statuary, the compact Urgonian limestone of Calissane was used in the same way as Italian marble because, with a fine and homogeneous grain, it became silky after polishing, without however reaching such a dazzling brilliance. So the Flemish sculptor Adrien-François d'Huez wrote in 1719: "This stone approaches the beauty of marble!" ".

Calissane is an important quarry site located on the Fare range, in the town of Lançon, near the Etang de Berre (Bouches-du-Rhône). Several cutting faces on the heights of the site show the characteristics of an ancient quarry and other remains, in particular an oppidum, bear witness to extensive mining from Roman times (fig. 1). With regard to the medieval period, if it is impossible to determine the extraction sites for lack of archaeological material in situ, this stone has been identified on many monuments, and Henri Amouric has reported on its use thanks to multiple archival documents. For example, on April 9, 1487, the contractor for the construction of the cathedral of Aix-en-Provence, Pierre Soquet, brought in "certos lapidos" extracted "a dicto loco de Calissanne". He used them for the ornamentation of the main portal of Saint-Sauveur and sculpted the figures of the Virgin, the Apostles, Saint Louis of Toulouse, Saint Madeleine and Louis XI.

The geographical location of the quarry presented a certain economic interest, favoring its development and contributing to its sustainability. On the edge of the Etang de Berre, the quarry benefited from transport by sea. The blocks extracted from the quarry were moved by cart to the nearby port of Merveille. From there, they were transported on tartanes - boats used for fishing but also for transport - to major port cities such as Toulon or Marseille.

 

- Pietra serena gonfolina

Pietra serena is the Italian expression for a dark gray sandstone rock, a mica schist whose relative hardness allows the realization of monolithic columns and which comes mainly from the quarries of the municipality of Firenzuola, in the province of Florence, in Tuscany.

In the past, it was also extracted from the quarries — now closed — in the municipality of Fiesole. Its appearance has shades of light gray to bluish gray tint. Its weak point is its low resistance to external atmospheric agents. The first signs of degradation are generally manifested by exfoliation but also by cracks. It can be worked in different ways: chiseled, polished, bush-hammered, scratched, sanded.

It is typical of Florentine Renaissance buildings and Brunelleschi was the first architect to use it extensively in his constructions in addition to the pietra forte. It is usually used in sculpture and for architectural decorative elements in columns, cornices and ogives.

- Marble

In geology, marble is a metamorphic rock derived from limestone and consisting primarily of calcite crystals. In architecture, sculpture and marble, this term can refer to any stone (marble stone) that is difficult to cut and capable of taking a fine polish, the most common of which are "real" marbles (in the geological sense).

The marbles of geology present a great diversity of colors, although the basic color of calcite is white. Frequently there are veins called marbling. The veins and colors are generally due to inclusions of metallic oxides. Some types of marble have particular names, for example cipolin or morello cherry. Some marbles, such as antique green, composed of limestone and serpentine, are ophicalces.

In marble and art history, "marble" refers more broadly to a limestone that is compact (non-porous and impermeable), firm and solid, difficult to cut (not cut with a serrated saw), and above all which can receive a nice polish. In this case it is not only metamorphic rocks, but also many non-metamorphosed sedimentary limestone rocks. On the other hand, an older meaning of the word includes any "lustrable" stone, that is, one sufficiently compact and hard that the surface can be polished and lustrous. Some polished rocks that are not geologically defined as marble or limestone, such as granites and porphyries, which are silicate magmatic rocks, were also called "marble" and are still frequently called so in common parlance. Marbles in the broad sense have been the subject of a flourishing industry since the earliest antiquity.

The Earthcache:

To answer the questions, you will have to observe the place indicated by the WP, it is the right side of the facade of the Major (see photos)

Reminder about "Earthcaches": There is no container to search for or logbook to fill in. Just go to the location and execute the cache owner's queries with the responses sent by email through my profile or through the geocaching.com message center for validation. Happy Earthcaching!

To validate your visit:

1 - On the photo below, indicate the type of stone used according to the color

2 - What is the advantage of Calissane stone for this type of building?

3 - What alterations can you observe on the pietra serena parts?

4 - What type of geological phenomenon can you observe under the blue star in the photo below?

5 - Take a picture of yourself with your nickname or your gps in front of the Major.

Additional Hints (No hints available.)