Le Street Art
Le street art ou art urbain est un mouvement artistique contemporain qui regroupe toutes les formes d’art réalisées dans la rue, où dans des endroits publics. Il englobe diverses techniques telles que le graffiti rapide sur mur, la réclame, le pochoir, la mosaïque, le sticker, l'affichage, voire le yarn bombing (techniques utilisant du fil) ou les installations. C'est principalement un art éphémère vu par un large public. Les fresques murales sont parfois des solutions alternatives pour limiter les tags sauvages.
Le graffe est associé à la culture hip-hop, un mouvement apparu dans les années 1970 à New York, mais aussi dans le même temps à Los Angelès, à Philadelphie Le hip-hop, c’est une culture de masse, une culture populaire, un état d’esprit, des expressions artistiques rassemblées autour de trois pôles : musical (rap, ragga, …), corporel (break dance, smurf, hype, …), graphique (tag, graffe), le tout englobé dans un culture urbaine (mode de vie, langage, mode vestimentaire, état d’esprit, économie ...). Par ailleurs, le graffe (on écrit aussi graff', graf', il n’y a pas de règles établies) appartient au mouvement graffiti (du mot italien graffiti signifiant « dessin gravé », qui vient du verbe italien « graffiare » qui veut dire graver). Si à l’origine le graffiti est surtout composé de tags qui apparaissent de manière compétitive sur les véhicules de transports urbains, les artistes graffiti furent obligés de changer de cible et se tournèrent vers la peinture murale. En France, le graffiti connaît de multiples techniques picturales.
Du bonheur épycétou
Au détour de la rue Trescat dans le quartier de Merville, en cette période de morosité, le message de cette fresque m’a interpelé. Signé de Kmi de Nantes ( ?), il demande, épycétou, du bonheur !
Vaste sujet que le bonheur ! Une aspiration naturelle et légitime à laquelle la plupart d’entre nous aspire.
Mais comme le demande Chritophe Maé :
« Il est où le bonheur, il est où ?
Il est où ?
…
Il est là le bonheur, il est là
Il est là
C’est une bougie le bonheur
Ris pas trop fort d’ailleurs, tu risques de l’éteindre
On le veut le bonheur, on le veut
Tout le monde veut l’atteindre
Mais il fait pas de bruit le bonheur
Il fait pas de bruit
Non il n’en fait pas
C’est con le bonheur
Car c’est souvent après qu’on sait qu’il était là
…
Le bonheur il est là, il est là
Mais il est là
Le bonheur il est là, il est là »
En définitive, c’est à chacun de le trouver. C’est souvent une forme de plénitude transitoire liée à l’accomplissement d’une action simple. En définitive ne serait-ce pas l’état du chat qui surmonte la fresque ? Qui se contente de ce qu’il a ?
Soyez discret !