Skip to content

METRO #17 Le saule têtard Multi-cache

Hidden : 9/10/2022
Difficulty:
1.5 out of 5
Terrain:
1.5 out of 5

Size: Size:   micro (micro)

Join now to view geocache location details. It's free!

Watch

How Geocaching Works

Please note Use of geocaching.com services is subject to the terms and conditions in our disclaimer.

Geocache Description:


Logo METRO

La métropole de Grenoble  vous propose la découverte de son patrimoine arboré, dont les espaces naturels métropolitains. Mais aussi, au delà de ces espaces, vous pourrez également découvrir, sur ce territoire de presque 550 km², quelques arbres remarquables parmi tous ceux répertoriés dans ce riche biotope.

Vous pourrez ainsi découvrir que ce terme remarquable peut quelques fois, pour les non initiés, prendre une tournure un peu inattendue ; ou tout au moins un peu surprenante.

Au-delà d'être un élément esthétique dans l'aménagement des espaces urbains, la présence des arbres est essentielle pour :

Lutter contre la chaleur urbaine

Préserver la biodiversité

Participer au bien-être
et au plaisir des citoyens à fréquenter les milieux urbains

Le patrimoine arboré de la métropole est riche d’environ 33 000 arbres répartis en 321 espèces différentes.

Le saule têtard

Les saules têtards sont les reliques et les derniers témoins d'une certaine conception agricole. Les saules têtards étaient partout dans les campagnes humides autrefois. Ils bordaient les talus pleins d’eau et les prairies marécageuses.

Leur forme trapue et très originale, créée par l’homme de toute pièce, ne tient qu’à la coupe annuelle qui permet une récolte facile de bois "à hauteur d’homme".

Le saule têtard, une forte tête, terme désignant des arbres taillés périodiquement en hiver à des hauteurs variant de 2 à 3 m. Les cicatrices successives au niveau de ces coupes répétées créent à terme des bourrelets qui par leur accumulation au cours du temps font grossir la « tête » du tronc, leur donnant cette forme si particulière que l’on appelle "têtard".

Au printemps qui suit l’étêtage, de nouvelles branches apparaîtront et formeront une couronne vigoureuse. On les plantait en peuplements denses (saulaies), en rideaux le long d’un cours d’eau, d’un fossé, en bordure d’un chemin, ou alors disséminés sur une prairie où ils pouvaient servir de repères et enfin sur un pâturage offrant ainsi de l’ombre aux animaux. L’homme avait pour ces arbres généreux une prédilection particulière à cause de leur utilité :vannerie, sabots, fascines, bois de chauffage même si son pouvoir calorifique est relativement faible, fagots de jeunes branches pour allumer le feu, recherche de terreau accumulé dans les troncs des vieux saules.... La technique d’étêtage permet à partir d’un seul arbre d’optimiser la production de bois en le récupérant plusieurs fois au cours du cycle de vie du saule.

En vieillissant, les saules têtards deviennent creux, la partie centrale se dégrade et va se remplir des produits de décomposition de feuilles, de la désagrégation du bois, de particules ramenées par le vent, de fientes d’oiseau, le tout créant un terreau particulièrement riche. Parfois ils sont évidés jusqu’à l’écorce, on les croirait morts.

Les creux du bas des saules têtards, plus ou moins remplis de terreau, offrent au lièvre, au hérisson, au campagnol, à la musaraigne, au crapaud commun, à l’orvet, au triton, au lérot, à la couleuvre... un refuge sûr, en particulier en hiver. Du pied au sommet des saules têtards on peut aussi trouver la belette, le putois, la martre, la fouine, l’écureuil, les chauves-souris et même le renard, qui s’y abritent, mettent bas, recherchent ou stockent de la nourriture, sans oublier le castor qui arrive à en abattre pour se nourrir de l’écorce du tronc et des branches. S’il arrive une inondation ou une crue, un bon nombre d’animaux pourra grimper à l’intérieur des saules creux et ainsi avoir la vie sauve.

Les vieux saules têtards ont souvent un port étrange avec leur chevelure hirsute, leur tronc tourmenté et excavé, tantôt tordu, tantôt torsadé, tantôt rabougri, tantôt évasé. Au crépuscule, leur silhouette insolite et incertaine révèle des personnages fantastiques qui, jadis, frappaient l’imagination populaire et faisaient peur aux enfants.

La cache

Alors d’où vient celui-ci, peut-être un dernier survivant de toute une allée le long du ruisseau ?

Aux coordonnées de la page, vous voyez ce saule tétard, à quelques mètres à peine, près de celui qui a un 34 au pied, un panneau :

Soit ABCD : l’année au dos du panneau

Aux waypoint 1 :

Soit EF : le nombre de barreaux métalliques ronds de la grille dans le ruisseau

Vous trouverez la boite aux coordonnées :

N45°08.[C-D][C][A+D]

E005°45.[F][B-D][D-E]


Projet réalisé en partenariat avec Christophe Périnot (Arbre Ishere), auteur du livre "Les Arbres remarquables en Isère" (Ed. Museo, 2022)



Association des Géocacheurs du Nord Isère et d'Ailleurs

Infos, actualités, astuces, aide à l'organisation d'events, ...

Cliquez sur le logo pour consulter le site.

Ou retrouvez-nous sur le groupe Facebook des GNIA

En tant que propriétaire de cette cache, je certifie que ce lien renvoie vers un groupe de geocacheurs locaux, qu'il est actif dans la communauté, qu'il aide les geocacheurs de façons positives. Ce lien n'a pas été vérifié ni par Geocaching HQ ni par les reviewers.

L'utilisation de ce logo et de cette bannière est réservée aux membres de l'association. Consultez notre site pour en connaître les conditions.

Additional Hints (Decrypt)

Fcbvyre qnaf yr purpxre

Decryption Key

A|B|C|D|E|F|G|H|I|J|K|L|M
-------------------------
N|O|P|Q|R|S|T|U|V|W|X|Y|Z

(letter above equals below, and vice versa)