Au fur et à mesure du temps qui passe, ces TE vont travailler aux Fonderies de Rosières, aux Etablissement Labbé et aux Forges de la Boissière à St Florent sur Cher ainsi qu'à la Companie Electrochimique de Bigny.
Courant 1944, le nombre de TE diminue progressivement. En septembre, le Camp vit ses dernières heures. Le 2 précisément, au cours d'un engagement entre le FFI et les Allemands qui se replient, le 147ème GTE est entièrement détruit. L'ennemi met le feu au cantonnement, plusieurs maisons sont incendiées, un surveillant du Camp est tué ainsi qu'un habitant du hameau.
Dès les premiers mois de 1945, tous ces ouvriers de l'industrie et de l'agriculture font l'objet de demande de libération. Elles seront toutes acceptées.
Parallèlement à ce Camp installé sur la commune, des réfugiés espagnols ont trouvé asile chez des habitants de St Germain des Bois. Plusieurs enfants en âge d'être scolarisés ont fréquenté régulièrement les écoles. Après des mois, des années de guerre et de souffrance, des liens se sont tissés entre ces exilés et les personnes qui les ont recueillis. Certaines familles se sont installées définitivement en France. Aujourd'hui encore, des habitants de St Germain des Bois gardent des précieux contacts avec leurs amis Espagnols.