Depuis le pont en aval de Cramans jusqu'à la confluence avec le Doubs, la Loue est une rivière domaniale : l'état est donc propriétaire du lit du cours d'eau, de ses anciens bras et lits abandonnés.
À l'époque des bateliers, chaque rive d'une rivière domaniale comportait un chemin de halage prévu pour le passage des piétons et des chevaux qui assuraient la tractation des embarcations.
Par décret du 28 juillet 1957, cette partie de la Loue a été radiée de la nomenclature des voies navigables, et n'est donc plus affectée à la navigation commerciale. Elle a pour autant conservé cette servitude de « marche-pied » qui fait le bonheur des pêcheurs et des promeneurs locaux.