Départ : La maison du Sel (parcours de 7.5km avec 14 caches)
Au coeur du village, la Communauté de communes a créé un équipement muséographique nommé la maison du sel dont le but est de sauvegarder et de promouvoir le patrimoine salin. Le bâtiment écoles-mairie qui trône au milieu du village est assez étonnant par sa stature et son architecture épurée. Il témoigne de l'importance du village au 19e siècle.
Elle s'appuie à la fois sur le concept des musées de société (un territoire, un patrimoine industriel, des collections) et sur celui des centres de culture scientifique, technique et industrielle (vulgarisation des sciences, faire comprendre le monde actuel qui nous entoure ). Elle vise à valoriser la période contemporaine de l'exploitation du sel allant du XIXème siècle à nos jours. Elle est axée principalement mais non exclusivement sur la Lorraine. Elle vient en complément au musée de Marsal qui se concentre principalement sur la période protohistorique du briquetage et sur les périodes médiévales et modernes des salines.
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L’Eglise et la place de la Liberté
Rejoindre le village par le chemin de Behard. A proximité de la place de la liberté, les rues ont une histoire. Hanzelet, «petit Hanz» en patois du 16e siècle faisait parler la poudre en tant que pyrotechnicien chargé des feux d’artifice à la cour de Lorraine et inventeur de la mitrailleuse. Deux enfants de Haraucourt s’opposent encore farouchement par rues interposées. Il s’agit du Général Lambert, héros de la révolution et de l’Abbé Michel, prêtre réfractaire et martyr.
La probable maison natale de Jean-Joseph Chamant, peintre du 18e siècle à la cour de Lorraine puis d’Autriche, est située au 8, place de la Liberté. L’église de style néogothique est construite vers 1580. Elle est consacrée à Saint Gengoult. Sur la façade Nord du clocher, on peut voir un blason aux armes des seigneurs de Haraucourt. Complémentaire de l’ancien château féodal dont il ne reste plus que le pied d’une tour, la place de la Liberté est le joyau du village
La Première Guerre mondiale fut catastrophique pour le village dont la majeure partie fut détruite par les bombardements de septembre 1914. Du 24 août au 10 septembre 1914, Haraucourt a payé un lourd tribut lors de la bataille du Léomont et la bataille du Grand-Couronné. Le site « mémoire des hommes »13 recense 180 fiches de soldats français tués sur le territoire communale lors de ces deux batailles. Sur les 154 enfants du village mobilisés, 45 sont morts au front ou des suites de leur mobilisation. Le 12 septembre 1914, le village n’est plus qu’un champ de ruines. Sur 177 habitations, 66 sont complètement détruites et 26 fortement endommagées. L’église est éventrée et a perdu sa flèche. Le château féodal est détruit. Le 27 août 1924, le monument aux morts est inauguré en présence d’une foule imposante. La croix de guerre est attribuée à la Commune14. La reconstruction se terminera après 1925 mais le village n’est plus tout à fait le même. Les ruines du château féodal sont rasées. Les ruines des maisons jouxtant le mur latéral Est de l’église sont également arasées pour laisser place à l’actuelle esplanade du monument aux morts.
