J’ai découvert ses caches, souvent rattachées à l’histoire ou la géographie, et sa fameuse série des perches du pont maudit, qui m’a donné envie d’investir dans une canne à pêche pour les tenter
Et nous nous sommes rencontrés sur le projet d’adventure lab du 9-9 bis au parc des îles.
Alors je me suis posé la question de savoir comment je peux lui faire une dédicace. Et bien en réunissant ces 2 caractéristiques : 1 lieu historique ou ayant un intérêt géographique, et des cannes à pêches. Et puis en creusant, pourquoi pas faire une matrice de T4,5 ?
Alors c’est parti, le poseur compulsif, comme il m’appelle, a encore frappé.
Attention : Pour les caches jusqu'à la D3,5, le chemin est abordable à tous. Par contre, au delà, le parcours est plus exigeant, et ne peut être fait qu'à pieds.
Pour la pose, j'ai utilisé une canne de 8m. Certaines caches nécessitent cette longueur.
PS : certaines caches étant en forêt, le relevé GPS n'a pas était toujours simple. Merci d'être indulgent et de proposer une correction si besoin.
Pour le lieu :
La Gare d’eau de Carvin a été créée à l’époque minière pour le transport du charbon par voie fluviale. Aujourd’hui, elle est utilisée par les pêcheurs et les promeneurs venant profiter d’un espace naturel riche en biodiversité : oiseaux d’eau et plantes rares poussant sur les pelouses schisteuses sont à découvrir absolument !
Quelques espèces communes présentes :
- Bourdon terrestre (Bombus terrestris)
- Anguille européenne (Anguilla anguilla)
- Hérisson d’Europe (Erinaceus europaeus)
- Héron cendré (Ardea cinerea)
- Listère à feuilles ovales (Neottia ovata)
Quelques espèces plus rares que vous pourrez peut-être observer :
- Cirse laineux (Cirsium eriophorum)
- Hespérie de la mauve
Pour l’histoire :
Vendredi 24 mai 1940, le pont a déjà été dynamité, lorsque à 12h arrivent les tirailleurs de la 1ère Division Marocaine.
Le capitaine MARTIMON de la 3ème compagnies du 2ème bataillon du 7ème régiment des tirailleurs marocains, a pour mission de tenir le front de la Deûle, de la gare d’eau de Carvin à la briqueterie de Oignies, englobant dans son dispositif le pont de la batterie.
Il est soutenu dans sa mission par un groupe de spahis marocains du G.R.D.I. (Groupe de Reconnaissance Divisionnaire d’Infanterie) et par une section britannique de la compagnie B du 2/5 bataillon de SHERWOOD FORESTER de la 139ème brigade (brigadier H.A.F. CREWDSON) de la 46ème division (Major Général H.O. CURTIS.
Les Anglais ont reçu comme mission de défendre les principaux ponts sur la Deûle. Appuyés par un canon de 75 et un de 25 du G.R.D.I., les alliés vont résister jusqu’au dimanche 26 mai, 16h, heure à laquelle le 7ème R.T.M. doit, sur ordre, se replier sur Gondecourt.
A ce pont tomberont de nombreux Marocains et Anglais qui garderont près de 72 heures durant, le passage inviolé et feront des ravages dans les rangs des assaillants du 2ème bataillon de régiment de Poméraniens qui tentent de les déloger.
16 soldats anglais témoins silencieux de l’âpreté des combats, dont certains tombés au Pont de la Batterie, sont enterrés au cimetière de Oignies.
Quant aux Allemands, furieux de leurs échecs répétés, ils brûleront toute ou partie de leurs morts tombés pour le pont dans l’église en feu de Courrières.
Le 28 mai 1940 à Carvin, à court de munitions, le commandant GRACY chef du 2ème bataillon du 7ème R.T.M. est prisonnier et s’entend dire par un officier supérieur allemand : « Vous méritez d’être fusillé car vous avez vu que la partie était perdue pour vous et vous avez continué à tirer. Vous êtes des assassins et devriez avoir honte de faire tuer la race blanche par vos Marocains. »