Henri II, né le 31 mars 1519 et mort le 10 juillet 1559, est le vingt-cinquième roi des moines capétiens et le dixième roi de la branche des Valois. Il est le fils de François Ier, roi de France de 1515-1547, et de Claude de France, fille du roi Louis XII de France et de la princesse Anne de Bretagne. Après la défaite des Français à Pavie en 1525, François Ier est fait prisonnier par l'empereur Charles V. En vertu du traité de Madrid, signé le 14 janvier 1526, François Ier est libéré en échange de ses deux fils aînés, François et Henri , qui ont été faits prisonniers. Henri est libéré en 1530.
En 1533, Henri II épousa la célèbre Catherine des Médicis (seule héritière de la succession de son père Laurent II de Médicis et nièce du pape Léon X), avec qui il eut dix enfants, dont trois rois de France : François II, Charles IX et Henri II.
Henri monte sur le trône après la mort de son père en 1547. Il inscrit son règne dans la continuité du Crègne de François Ier : les deux axes principaux de sa politique sont la lutte contre l'Angleterre et Charles Quint, notamment par la poursuite des guerres en Italie. Les relations avec l'Angleterre, rarement chaleureuses, sont empoisonnées par l'affaire de Marie Stuart, reine d'Ecosse qui épouse Edouard VI, mais pour échapper aux attaques de l'armée anglaise, elle se réfugie en France, où il épouse le dauphin François, qui régna sous le nom de François II. L'armée française commandée par François de Guise assiège Boulogne-sur-Mer, occupée par les Anglais à partir de 1544 : la ville est restituée à la France en 1550 par le traité d'Outreau. Huit ans plus tard, la France reprend la ville de Calais aux Anglais.
Suite au traité de Verdun de 843 et aux différentes successions, la ville de Verdun est rattachée aux Saintes-Empire Romain Germanique vers 925. En 1552, les princes protestants allemands s'allient au roi de France Henri II pour lutter contre Charles le Quint. Henri II devient vicaire d'Empire et protecteur des rois évêchés (Metz-Toul-Verdun). En 1552, il organise une expédition militaire (le voyage d'Allemagne) sur le territoire du Saint-Empire. Après avoir pris Metz et Toul sans combattre il entre pacifiquement dans Verdun le 12 juin 1552. Le soir même il quitte la ville, laissent derrière lui une garnison de 300 hommes sous l'autorité d'un gouverneur, le maréchal de Tavannes. Quelques mois plus tard, Charles le Quint tente de reprendre, en vain les trois évêchés.
En 1556, Henri II parti à la conquête de Naples; les troupes de Philippe II, fils et successeur de Charles Quint, battent les Français à Saint-Quentin. Trois ans plus tard, en 1559, la paix du Cateau-Cambrésis met fin aux guerres d'Italie qui durent depuis plus de cinquante ans.
A la campagne, Henri II renforce la centralisation de l'État et combat les protestants, notamment à travers les Edits de Paris (1549), Chateaubriand (1551) et Ecouen (1559). Le roi est devenu célèbre par son épouse Catherine de Médicis, qui influencera plus tard également ses fils rois. Sous son règne, de nombreux grands écrivains ont indéniablement enrichi la littérature française, comme Michel de Montaigne, Pierre de Ronsard, Joachim du Bellay, Etienne de la Boétie. Par ailleurs, Henri II a eu pendant plus de vingt ans une célèbre maîtresse : Diane de Poitiers, épouse de Louis de Brézé, grand-sénéchal de Normandie.
Il meurt accidentellement à l'âge 40 ans : le 30 juin 1559, lors d'un tournoi tenu rue Saint-Antoine à Paris (devant l'ancien hôtel des Tournelle), il est blessé d'un éclat de lance dans l'œil par son adversaire Gabriel de Montgommery, capitaine de sa garde écossaise. Il meurt dix jours plus tard au terme d'immense souffrance.
Le 10 juillet 1559 : son fils François monte sur le trône sous le nom de François II.
La sculpture du buste d'Henri II a été réalisée par Henri Sandel au mois de juin 2002 dans les jardins du Palais Épiscopal de Verdun lors d'une rencontre entre différents sculpteurs. Cette statue est le fruit d'une commande de la ville de Verdun pour les 450 ans du protectorat militaire français sur Verdun. Pour autant la ville de Verdun ne deviendra Française qu'avec le traité de Westphalie en 1648 réellement française.
