À la fin des années 1970, cette commune des Yvelines a accueilli, quatre mois durant, le premier guide suprême de la Révolution islamique iranienne. Quarante ans après son retour triomphal à Téhéran, le lieu d’exil de l’ancien dignitaire chiite attire encore des pèlerins.
Au crépuscule des années 1970, cette commune tranquille de 3 000 habitants au milieu des Yvelines, hébergea en effet l’ayatollah Rouhollah Khomeyni, contraint à l’exil par son grand ennemi, le chah d’Iran, Mohammad Reza Pahlavi. Chaque jour, du 6 octobre 1978 au 31 janvier 1979, le dignitaire chiite à la longue barbe blanche traversait lentement la rue, depuis la maison qu’il occupait dans le village mitoyen de Jouars-Pontchartrain, jusqu’à ce petit verger neauphléen, où il priait dans une tente ou sous un pommier.