La Cache :
La station de Lenoncourt n'est pas une station motrice mais elle assure le passage des bennes de la deuxième section du câble (Dommartemont-Lenoncourt) vers la troisième section (Lenoncourt-Dombasle). Elle dispose en outre de deux systèmes de remplacement des câbles comme celui de Maxéville, l'un pour le câble de la seconde section et l'autre pour celui de la troisième, encore presents aujpurd'hui dans une réutilisation agricole.
C'est dans cette station que sont réalisées les épissures et que les bennes sont entretenues ou stockées lors d'un changement de câble. Elle dispose en effet d'« aiguillages » permettant de sortir une benne du circuit et d'en faire entrer une autre sans arrêter le TP Max et d'un « garage » constitué d'un rail suspendu à deux mètres de haut où les wagonnets sont rangés lors des changements du câble.
La Série :
Le TP Max a fait partie du paysage des Nancéiens une grande partie du 20°siècle. Nombre d’entre eux se souviennent encore de son ronronnement incessant, de son balai continu et de sa présence assidue. Ses pylones rapprochés rendaient des perspectives ininterrompues, les traversées de route étaient autant de portails entre les mondes de la métallurgie au nord et du sel au sud. La fonction industrielle reprouvée par les riverains a fait place à une certaine nostalgie d’un passé radieux et nous vous proposons de partir à la découverte de quelques vestiges et de quelques fantômes de feu ce monstrueux serpent industriel.
Le calcaire de Maxeville servait alors à la production du carbonate et du bicarbonate de soude selon le procedé Solvay.
Le transporteur aérien Maxéville-Dombasle, surnommé TP Max sillonnait alors vallées et campagne pour relier la carrière de Maxeville à l’usine de Dombasle sur 18 kms.
Mais ce n’est pas son seul record, le TP MAX impressionne aujourd’hui encore par son importance et l’audace de son ambition, jugez en plutôt par vous même :
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record de longueur en Europe (18 kilomètres) comme téléphérique de type monocâble
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De sa construction en 1927 jusqu’à son démantèlement en 1984, c’est 60 ans d’activité ininterrompue
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200 pylônes, de 20m de hauteur, jalonnent son parcours en arc de cercle autour de Nancy
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2 autoroutes (A31), la ligne SNCF, les RN 57 et 74 ,le canal, la Meurthe, 7 routes départementales, 31 routes et chemins communaux sont chacun protégés par un pont métallique
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850 bennes suspendues tous les 45m contenant 900 kg de calcaire extrait à Maxeville
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les 765 T supportés a chaque instant se déplacent à la vitesse de 9km/h ce qui correspond à une capacité de transport de 180 t/h.
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Les 4000 tonnes de calcaire livrées par jour équivalent à 160 camions
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3 sections distinctes sont motorisées par 3 moteurs de 130CV (équivalent à peine à un moteur de camion actuel)
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36 Kms de câbles d’un diamètre de 36 mm composés de 6 torons torsadés aboutés par tronçons de 4000 m épissés sur 54m.
