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Eglise Sainte-Radegonde Multi-cache

Hidden : 2/28/2021
Difficulty:
2 out of 5
Terrain:
1.5 out of 5

Size: Size:   small (small)

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Geocache Description:


Cette cache est de type multi, c'est à dire que vous devrez recueillir devrez répondre à des questions tout au long des étapes qui vous seront proposées. Ces réponses vont donneront les coordonnées finales de la cache


Eglise Sainte-Radegonde de Chacé


C’est en 1070 que la paroisse est mentionnée pour la première fois dans les textes. Le petit prieuré-cure fondé sur les rives du Thouet dépend de l’Abbaye poitevine La Trinité de Mauléon. Les récits du XIXème siècle évoquent une petite église romane presque totalement ruinée, pour partie du XIème siècle, avec galerie extérieure et joli retable du XVIIème siècle dans le chœur. Entièrement rasée en 1863, une nouvelle construction est décidée hors des crues de la rivière. La nouvelle église de Chacé, sous le vocable de Sainte-Radegonde, est construite entre 1859 et 1862. Située sur le coteau, sa flèche domine désormais le village.


Les sculptures romanes

La sculpture romane est chargée de décorer une partie des vastes surfaces de murs des construction de cette époque (elle est alors complémentaire des fresques peintes). Elle doit aussi servir de livres d'images, afin de faire voir en permanence différentes récits et histoires religieux de la religion chrétienne. La sculpture romane est surtout présente dans la décoration des tympans qui surmontent les proches des églises, dans les chapiteaux des colonnes et piliers qui soutiennent les voûtes, et dans le petit mobilier disposés çà et là dans l'église.

La taille des personnages figurant dans une même sculpture est souvent très différente. Il ne s'agit pas de copier la réalité où les personnages ont des mensurations identiques. Il s'agit au contraire de désigner par une taille plus grande le personnage que l'on juge essentiel. C'est le cas le plus souvent des représentations de Jésus lorsqu'il est présent dans une scène à plusieurs personnages.

La sculpture est souvent symbolique : un code de représentation, dont beaucoup d'éléments nous échappent aujourd'hui, permet au « lecteur » de l'époque de voir plus que ce que la sculpture montre à première vue.
Contrairement à la sculpture gréco-latine qui visait à représenter la beauté humaine ou à glorifier la puissance des dieux et déesses, la sculpture romane ne cherche pas à imiter le réel.

Le but principal de la décoration romane est d'enseigner le fidèle qui la regarde. La source principale de l'inspiration des artistes est l'Histoire Sainte. Par la représentation sculptée, le fidèle est mis au contact des fondements de sa croyance. Les sujets sont tirés de l'Ancien Testament (la Tentation d'Ève, le sacrifice d'Abraham, David comme roi ou comme berger, Daniel dans la fosse aux lions...). Les récits tirés des Évangiles (canoniques ou apocryphes) donnent un fort contingent de sujets décoratifs (l'Adoration des Mages, la fuite en Égypte, l'Apocalypse...). La Légende dorée des nombreux saints de l'Église catholique est une mine d'inspiration. Certains thèmes révèlent des influences païennes, tels les signes du zodiaque (origine summérienne), ou bien la pesée des âmes avec la balance qui renvoie à la tradition religieuse égyptienne. Les sculptures doivent aussi délivrer des leçons de morale. Les vices et les vertus sont souvent représentés : l'Avarice, la Luxure, la Générosité, la Paix, la Patience...

Les sujets tirés de la vie quotidienne sont aussi nombreux : travaux agricoles ou artisanaux décorant les voussures de nombreux portails ; scènes de la vie chevaleresque ; représentation de loisirs avec des musiciens, des acrobates. Ils recréent un monde familier dont la lecture est immédiate. On ne recule pas devant l'humour voire l'obscénité (personnages exhibant ses fesses) mais généralement cela est « noyé » dans des scènes plus montrables. On recourt au bestiaire fantastique (griffons, licornes, dragons...), à la représentation d'êtres monstrueux (homme à deux corps ou deux têtes, sirènes, hommes tiges...), sujets fréquents dans l'imaginaire des hommes de l'époque.
Le dessin abstrait n'est pas ignoré. Il sert de décor à de nombreux linteaux de portail, il agrémente les encadrements de fenêtres ou les voussures de portail. Les influences arméniennes (où se trouve les plus anciennes églises) et celtiques donnent naissance à des entrelacs, des arabesques.source: fr.vikidia.org/wiki/Sculpture_romane

L'iconographie des modillons

Le terme « modillon » désigne un support ornemental placé en saillie au faîte des murs afin de soutenir une corniche, du chevet, de la nef et, assez souvent, sur la façade, au-dessus du portail. On parle aussi, selon la taille et la forme, de corbeau ou de console. Les modillons faisaient partie de la technique de l'architecture romane entre les xie et xiie siècles et, dans certaines régions, au xiiie siècle. Ces éléments sont l’héritage architectural et figuratif des constructions romaines ; les corbeaux sont largement utilisés dans l’architecture romaine mais ne sont pas sculptés, les modillons ornés et les sculptures romanes doivent beaucoup à l’art gallo-romain.

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Une des finalités du modillon est décorative, cette intention peut guider le sculpteur dans le choix de ses motifs. Il doit s'adapter à la pierre : granite, grès, calcaire, et le choix du motif doit être approprié à la forme du support. La fréquence de certaines représentations: visages, acrobates, objets, motifs non figurés peut se comprendre par cette adaptation. La finesse de ces décors et leur transmission jusqu'à nous, mises à part les destructions ou mutilations volontaires, dépendent de ces contraintes. Dans l'observation et la tentative d'interprétation que nous en faisons, certains spécialistes recommandent d'apprécier la représentation telle qu'elle est avant de l'enfermer dans une interprétation symbolique qui doit nécessairement être prudente car il existe toujours plusieurs niveaux de symbole et nous n'avons plus toutes les clés.

Si tous les modillons n'avaient que des décorations abstraites, on ne se poserait pas beaucoup de questions. Or la présence des modillons profanes et crus sur les églises romanes était la norme et non pas une exception: ces modillons grotesques, diaboliques ou impudiques suscitent des interrogations sur la motivation des bâtisseurs. Quand on regarde une église isolément, sans prendre en compte le contexte culturel de l'époque ou de la région, on peut penser : « Ces modillons là, c'est un maçon-farceur qui les a mis pour plaisanter ! » C'est une réflexion sans fondement, car les modillons sont beaucoup trop fréquents et semblables, sur presque toutes les églises romanes dans l'arc allant de l'Espagne à l'Irlande et sur une période d’environ deux siècles.

L'interprétation du sens symbolique dans le détail est naturellement sujette à caution. Il n'est pas aisé d'interpréter la vision du monde qu'avaient le clergé et la population laïque au xie siècle-xiie siècle avec les yeux et la culture des observateurs du xxie siècle, le risque pour nous est de voir trop ou trop peu. Certaines grandes lignes semblent assez claires. Outre l’illustration des vices, certains modillons évoquent les démarches spirituelles de conversion ou de lutte contre les monstres sataniques. La symbolique fait référence à la culture religieuse mais aussi profane de l’époque et doit parfois se lire à plusieurs niveaux d’interprétations. Contrairement aux chapiteaux historiés de l'intérieur à contenu plus spirituel, les sculpteurs s’expriment avec plus de liberté sur les modillons à l'extérieur, reflet du monde profane qui les entoure.

source: fr.wikipedia.org/wiki/Iconographie_des_modillons_romans

LA CACHE


Les coordonnées pour les étapes sont celles des points de passage.

Etape 1 - La façade de l'église

Observez les modillons

  • A : nombre de modillons sur la façade
  • B : quelle est la place (en partant de la gauche) du modillon illustré dans la description
  • C : combien de poissons sont représentés sur les modillons

Observez la partie au-dessus des modillons

  • D : nombre d'arcs sur la façade, sans fenêtre dessous
  • E : nombre de piliers soutenant ces arcs

Etape 2 - La Vierge

Cette statue de la Vierge Marie semble en

  • Pierre (F=7)
  • Bois (F=8)
  • Terre(F=9)

Lisez le panneau sous la sculpture

  • G : unité de l'année (201G)
  • H : nombre de lettres en majuscules


Final
N 47° 1C.FGH W 000° 04.(A-B)DE


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Additional Hints (Decrypt)

qnaf yr purpxrhe

Decryption Key

A|B|C|D|E|F|G|H|I|J|K|L|M
-------------------------
N|O|P|Q|R|S|T|U|V|W|X|Y|Z

(letter above equals below, and vice versa)