La cache de Felicetu fait partie de l‘itinéraire de découverte des villages et points de vue balanins. Elle est située dans une niche de boulins d‘échafaudages côté gauche du campanile, sur le côté droit de l’église. Dissimulée par deux pierres rapportées, la microcache contient un tube étanche et le logbook sans crayon. Il ne peut pas recevoir d‘objets voyageurs.
Le village de Felicetu appartient à l’ancienne piève de Sant'Andréa, en Balagne. Felicetu se situe dans la « Corse cristalline » composée de roches magmatiques. Sa partie plaine fait partie de la cuvette du Regino qui est formée avec des sédiments quaternaires. Tout comme la kyrielle de « villages balcons » du Regino, la commune est accrochée au flanc d'un chaînon secondaire qui sépare la vallée du Regino de la plaine de Calenzana et se prolonge jusqu'à Capu d'Occi (563 m) au-dessus de Lumio.
Elle est flanquée au sud contre la chaîne montagneuse du massif du Monte Grosso, cernée par une ligne de crête composée des sommets Monte al Prato (924 m), Capu alla Forcella (1 185 m), Cima di Cuzzia (1 321 m), Cima Caselle (1 622 m), San Parteo(1 680 m) à cheval sur Feliceto et sur Pioggiola, Punta di Accenata (1 323 m). Elle occupe une partie de la vallée du Reginu avec quelques collines comme Monte Longu (394 m), Capu a i Mori (455 m), Scolca (285 m) et Capu di Custa (286 m). C'est une longue bande de terre qui s'étend au nord jusqu'au lac de Codole, « étranglée » au milieu par la zone habitée, le village et ses deux hameaux. Sa partie sud est représentée par la haute vallée du Reginu.
L’église Saint Nicolas est un édifice de style baroque de fin xviie siècle, xviiie siècle. Elle a été bâtie sur l'emplacement d'une ancienne église détruite en 1646 et qui était dédiée à saint André. Elle est dotée de remarquables orgues situées au-dessus du chœur derrière le maître-autel et œuvre de Don Anton Pietro Saladini de Speloncatu. Elle renferme des toiles dont la Présentation de la Vierge au Temple, tableau du xviie siècle classé Monument historiquepar arrêté du 23 septembre 2005.
L'église recèle également un baptistère en marbre de Carraredu xixe siècle, don de la famille Renucci, un maître-autel de Giuseppe Lucciani et un chemin de croix (quatorze stations) peint par Saverio Farinole entre 1720 et 1760.
Autres édifices religieux :
- Chapelle Saint-Roch (San Roccu) située en dessous de l'église, accessible par un petit chemin qui mène en le poursuivant, à un pont génois à proximité d'un moulin privé.
- Chapelle de Confrérie place de l'Église.
- Vestiges de la chapelle San Andrea dont des pierres ont été réutilisées dans une construction au lieu-dit « Pieve », à un peu plus d'un kilomètre (distance orthodromique) au nord de Strambolaccie.