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#2 MRG Vignerons de Marguerittes Traditional Geocache

This cache has been archived.

Konaitusa: Bonjour nene98,

Je viens de procéder à l'archivage de cette cache car malgré notre précédent message, aucune visite de maintenance n'a été effectuée afin de la remettre en service.

Cordialement, Konaitusa
Geocaching Community Volunteer Reviewer

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Hidden : 1/11/2021
Difficulty:
1.5 out of 5
Terrain:
1.5 out of 5

Size: Size:   small (small)

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Geocache Description:


 

Avant d'être une fleur blanche, voir la vache du prisonnier, Marguerittes est tout d'abord un grand village. D'une commune moyenne au debut du siècle, Marguerittes s'est aggrandie de manière exponientielle au fil des années pour devenir le patelin la plus habité de la banlieue Nîmoise.

Les plus anciens indices d’occupation humaine à Marguerittes remontent à la préhistoire. La plaine marguerittoise était alors une réserve de chasse, de cueillette et de pêche en raison de la présence de marécages, de sources et de rivières.
A l’époque romaine, la plaine et une partie de la garrigue de Marguerittes furent le grenier de la ville de Nîmes. Ce qui explique la présence de nombreuses « villae » dispersées sur son territoire. Ainsi, Marguerittes, petit village fortifié avec un château, des remparts et plusieurs maisons, était entourée dans la plaine de hameaux très peuplés comme Agarme, Couloures, saint Gilles, Quart, Luc, Costabalen.

Quelques auteurs affirment que Marguerittes fut d’abord une villa désignée par le nom de « Virgelosa » qui signifie « lieu planté d’osier ». Elle aurait été créée à l’emplacement de la mairie actuelle. Marius Aurelus Fuivius, ancien Consul de Rome et grand-père de l’Empereur Antonin, construisit la villa parmi celles d’autres notables. Comme elle était la plus somptueuse, le vocable « Virgelosa » fut progressivement remplacé par celui de « Margarita » (la perle)

L’origine de Margarita est probablement liée à l’acqueduc romain qui amène les eaux de la fontaine d’Eure (Uzès) jusqu’à Nîmes par le célèble Pont du Gard et qui traverse le territoire de Marguerittes au pied des collines. Mais, d’après les archives, il existe un autre acqueduc romain appelé « Rétrograde » qui ramenait une partie des eaux reçues par Nîmes, le surplus des termes publics et autres fontaines de Nemausus, pour alimenter une villa gallo-romaine. Cette ville, détruite par les envahisseurs, fut remplacée par le château, berceau de seigneurs jusqu’à la Révolution française.

Au travers des siècles, le lieu garda son nom prestigieux. Ainsi, naquit la cité de Marguerittes, qui changea plusieurs fois d’orthographe avant de prendre le nom que nous lui connaissons.

 

VIGNERONS MARGUERITTOIS

Histoire:

L'apparition sur l'agriculture vignerone à marguerittes apparait dans des archives au XVIe siecle. En l'absence d'informations précises sur l'évolution des dîmes et tailles à marguerittes utilisons les maigres renseignement en notre possession.

1 novembre 1691:  La vigne voit sa culture s'étendre un peu partout à cause du développement du commerce qui facilite l'écoulement du vin. Ainsi Jean Raynaud, facturier (commerçant) de laine à Marguerittes, à Charles Bonnet de Nîmes pour 170 livres cinq vesseaux de vin rouge.

1700-1800: La vigne tient la seconde place danns le terroir de Marguerittes et, vu le peu de rendement du blé, elle peut permettre au cultivateur de se procurer l'argent nécessaire pour acquitter la taille(dettes). Mais, en 1778, survient une brusque et violente baisse des prix du vin, et elle persiste jusqu'en 1787, quoique de façon atténuée. Cette baisse n'est signalée à Marguerittes que dans la délibération municipale du 1er fevrier 1783, qui revele le triste etat de la communauté qui se trouve surchargée de dettes dans un temps où les récoltes , surtout celle du vin , n'ont point de cours et se vendent mal.

1789 la révolution: Un tableau agricole en 1789 peut etre dessé grâce à des renseignements tirés des Archives du gard. Bien qu'il soit un peu schématique, il fournit des précission intéressentes. La vigne ocuppe 1000 arprents.

1799-1814 l'époque Napoléonnienne: la culture de la vignes garde son importance, comme l'indique le seul document qui nous reste de cette époque, 9 gardes vignes sont nommés le 31 juillet 1803, car les vins se vendent bien, favorisés par le marché de l'armée. Deux bruleurs d'eau de vie sont signalés en 1809 par le maire. Mais en 1811, année de crise, on déplore à Nîmes la grande stagnation du commerce des vins et de l'eau de vie.

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17 octobre 1807, dans le journal du gard on pouvait lire: Encore un crime d'empoisonnement, mais par bonheur celui ci a été découvert à temps, s'il eût eu son effet, qui peut savoir combien de gens en auraient été victimes? Un particulier de la commune , qui faisait sa vendange et qui n'avait pu faire transporter de la vignes dans la cuve tous les raisons ramassés dans la journée, les avait laissé passer la nuit dans un de ces bassins vulgairement appelé tine. Le lendemain, quand on fut les chercher, on s'aperçut qu'il etait saupoudrés d'une matière blanchâtre qui, d'après l'examen qui en fut fait, fut reconnue etre de l'arsenic . Deux individus de cette meme commune, que des circonstances particulières on fait soupçonner, ont été arrêtés et rtaduits dans les prisons de Nimes. La découverte de cette tentative d'empoisonnement avait eu lieu le 7 octobre. Antoine Mourier Florac, proprietaire à Marguerittes, et les quatre vendangeurs qui l'accompagnaient ce matin la , ne furent pas peu surpris de trouver dans la cuve de bois laissé la veille dans la vignes,et cela en cinq endroits et en assez grande quantité , une matière blanchatre et luisante ressemblant à, du boisson. Le juge de paix du canton et l'officier de santé constatent le délit: il s'agit d'une tentative d'empoissonnement par arsenic.

L'accusé a été condamné à mort par la cour criminelle de Nîmes, se pourvu en cassation. Le 27 octobre 1808, la cour de cassation cassa et annula l'arrêt rendu contre lui, en se basant sur le fait que l'un  des jurés, était agé de moins de trente ans , alors que l'article 483 du code des delits appelle en fonctions des jurés les citoyens agés de trente ans accomplis. La cause et les parties seront renvoyées au tribunal de l'hérault.

Nous savons seulent que l'accusé a été acquitté et remis en liberté, avec une interdiction de séjour sur la commune.

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La restauration 1814: La poussé de la vigne se magnifeste, comme dans tout le languedoc, où le vignoble passe de 198 000 hectares en 1808 à 238 000 hectares en 1828. 

1817 Les vignes sont envahies par des bêches , des cantharides et d'autre insectes. Le maire porte un arreté ordonnant de les détruire en enlevant les feuilles de vignes roulées en spirales et en les brulant.Les gardes vignes sont toujours présents à causes des maraudages trop communs, signalé plus particulierement en 1815.

La monarchie de juillet 1830/1848 : Des gardes vignes sont de nouveau nommés de 1838 à 1855. La production agricole, Vignobles: 800 hectares, Vignes 5 096 Hl.

La deuxieme république et second empire: La vignes s'étend sur 879 hectares en 1857, alors qu'il en occupé que 800 en 1838, et elle produit 18 Hl par hectare. Ainsi sa culture s'accroit dans la commune.

1868: Phylloxera / maudit puceron : Maladie terrible de la vigne fait des ravages considérables. 380 hectares de vignes atteintes dans le gard, ce qui entrainera une culture très réduite pendant des années.

Troisieme république: Le rôle de la vigne dans l'économie languedocienne étant considérable, et les crises qu'elle a subies tres graves, la partie qui doit lui etre consacrée mérite d'occuper une place à part

1871/1872 : la plaine viticole Nîmoise est devastées à cause du phylloxera de 1868.

1871: production de 25 000Hl

1872: production de 5680 Hl

Jusqu'en 1882 : stagnation due à des essais de greffon sur vignoble américain, et replantation de l'ensemble des cultures atteintes.

1883: 19 hectares de  vignes de plus de 4 ans et 64 hectares plantés.

1886: 90 hectares

1901: 300 hectares

1914: La premiere guerre mondiale accentura ce redressement viticole, grâce aux achats de l'armée qui ranimaient le marché des vins.

On songera à établir un réseau de coopératives de vinification permettant de mieux contrôler les quantités produites et le marché lui meme. Le nombre de ces coopératives passe de 92 à 1920 à 239 en 1926 et 834 en 1939.

C'est à cette époque que se situe la fondation de la cave coopérative de Marguerittes, elle est achevé et inaugurée en 1929

la capacité totale de vinification est à ce jour de 50000 hectolitres.

45 coopérateurs adhèrent à la cave et travaillent 350 hectares de vignes sur les communes de Marguerittes , Rodilhan , Bezouce , Saint Gervasy , Cabrières et également Sanilhac  

les viticulteurs travaillent dans le respect de l'environnement sur les principes de l'agriculture raisonnée.

 

Un grand merci à toutes les sources citées ou non qui ont permis de retracer l'histoire du vignoble marguerittois:

Archive municipale

Histoire de Marguerittes - Livre écrit par l'Abbé René ANDRE

Additional Hints (Decrypt)

Cnaarnh fraf vagreqvg raiveba 2z,

Decryption Key

A|B|C|D|E|F|G|H|I|J|K|L|M
-------------------------
N|O|P|Q|R|S|T|U|V|W|X|Y|Z

(letter above equals below, and vice versa)