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Bataille du Mans - 12 janvier 1871 Traditional Geocache

Hidden : 1/12/2021
Difficulty:
1.5 out of 5
Terrain:
1.5 out of 5

Size: Size:   small (small)

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Geocache Description:


Une cache pour célébrer les 150 ans de la bataille du Mans – 11/12 janvier 1871.

 

La guerre franco-prussienne de 1870-1871 entre la France et l’Allemagne est une guerre oubliée. La place qu’elle trouve dans les programmes scolaires est très faible. La commémoration, en janvier 2021, de son 150e anniversaire, donne l’occasion de rappeler son importance, en particulier pour comprendre le monde contemporain qu’elle inaugure.

 

 

Guerre franco-prussienne de 1870-1871

 

Le contexte : En 1870, Napoléon III gouverne la France depuis son coup d’État du 2 décembre 1851. Sous son règne, la France est redevenue une grande puissance militaire, économique et diplomatique. De l’autre côté du Rhin, le roi Guillaume 1er de Prusse et surtout son chancelier Otto Von Bismark souhaite l’unification allemande autour de la couronne de Prusse. Pour cela Bismarck souhaite provoquer une guerre contre la France afin de rallier l’ensemble des états Allemands. 

 

Napoléon III, Empereur des Français et d’Otto von Bismarck, Chancelier du roi de Prusse

 

Le prétexte : En 1870, le trône d’Espagne est vacant. Bismarck propose la candidature de Léopold de Hohenzollern, cousin catholique de roi Guillaume 1er. Napoléon III s'oppose à cette candidature. Il est impensable pour lui de revivre la situation du XVIe siècle lorsque Charles-Quint régnait de l'Espagne à l'Allemagne enserrant la France dans un étau. Cette candidature est vite abandonnée mais la France exige un écrit.

 

La dépêche d’EMS : Le roi Guillaume de Prusse adresse un télégramme pour préciser sa position, mais le texte est rédigé par le chancelier Bismark, afin de froisser les Français. C’est l’affaire dite de la « Dépêche d’Ems », ville où se trouvait le roi de Prusse. La rédaction de la dépêche, qui est diffusée à travers toute l’Europe est humiliante pour les Français.

 

La déclaration de guerre : Cette provocation blesse la diplomatie française et attise le bellicisme de la cour autour de l'impératrice Eugénie, elle-même espagnole, qui influence un Napoléon III, malade et manipulé. Le Conseil des ministres décide alors de faire la guerre à la Prusse. La Chambre des députés se prononce également pour la guerre Le 19 juillet 1870, la France déclare la guerre à la Prusse.

 

Les forces en présence : La France se croit prête. Elle mobilise 265 000 hommes peu aguerris, sur un front de 250 kilomètres. De leur côté, la Prusse et ses alliés d'Allemagne du Sud alignent immédiatement près de 600 000 soldats. L’ennemi, a tout planifié et possède une armée déjà victorieuse récemment du Danemark et de l’Autriche. Napoléon III décide de commander personnellement son armée le 28 juillet à Metz. Le 2 août, le roi de Prusse se met, à Mayence, à la tête de ses troupes.

 

Les armes : La supériorité prussienne vient aussi de l’utilisation de grandes batteries d’artillerie et d’un canon, le Krupp en acier, qui se charge par la culasse contrairement à son homologue français, en bronze, qui se charge par la bouche. L'armée française est dotée des premières mitrailleuses à manivelle, d'un excellent fusil, le Chassepot, mais d'une faible artillerie et d'une logistique inopérante.

 


Canon Krupp à chargement par la culasse

 

Les soldats : La troupe ne manque ni de courage ni de dévouement. Elle est minée par un mauvais système de recrutement, par des états-majors médiocres, souvent ignorants des modernités tactiques. La guerre franco-allemande marque le déclin de la cavalerie, désormais brisée par la puissance de feu et la rapidité de tir des fusils, mitrailleuses et de l'artillerie, alors que celle-ci avait dominé les champs de bataille pendant 150 ans.

 

Les premières défaites : Les armées allemandes franchissent la frontière entre le Rhin et le Luxembourg, bousculant les armées impériales. L'armée française multiplie les défaites et les victoires inexploitées : Wissembourg, Forbach (perte de la Lorraine) et le même jour, Frœschwiller (perte de l'Alsace), Reischoffen (la chanson « C’était un soir la bataille de Reichshoffen »), Forbach, Borny-Colombey, Rezonville, Mars-la-Tour, Gravelotte (l’expression « « ça tombe comme à Gravelotte »), Beaumont, ou Saint-Privat.

 

Le siège de Metz : Le Maréchal Bazaine, avec la meilleure et principale armée française, a l’occasion d’enfoncer les troupes allemandes durement éprouvées. Cependant, il décide à l’étonnement général de s’enfermer dans la citadelle mosellane qui est assiégée dès le 21 août. Bazaine capitulera le 27 octobre avec 180 000 soldats, 6 000 officiers, 1 650 canons, 6 000 à 10 000 chevaux, 278 000 fusils, 3 millions d'obus, 23 millions de cartouches… que l'ennemi utilisera.

 

La bataille de Sedan, 1er septembre 1870 (huile sur toile)

 

La capitulation de Sedan : L’armée française se retrouve coupée en deux. Une partie des troupes est enfermée dans Metz. L’autre partie se reforme derrière la Marne pour tenter de protéger la capitale. Sous la pression de l'impératrice, Napoléon III renonce à se replier sur Paris et marche vers Metz au secours du maréchal Bazaine. Ses troupes sont elles-mêmes alors encerclées à Sedan. Le 2 septembre 1870, Napoléon III est fait prisonnier et dépose les armes au terme de la bataille de Sedan.

 

 

L’armée de la Loire

 

L’armée anéantie : La moitié de l’armée avec Bazaine est assiégée à Metz. L’autre moitié capitule à Sedan avec Napoléon III. L'organisation de l'armée impériale est anéantie, le gros des unités de l'armée régulière est hors de combat. Les Allemands marchent sur Paris.

 

La chute de l'empire et la 3ème république : La capitulation de Napoléon III provoque un soulèvement populaire à Paris. Les républicains demandent le 3 septembre 1870 la déchéance de l'Empire. Des députés parmi lesquels Jules Favre et Léon Gambetta, 32 ans, proclament la République le 4 septembre 1870 et mettent en place un gouvernement provisoire.

 

Le siège de Paris : La guerre n’est pas terminée. Paris est encerclé dès le 19 septembre et pendant les quatre mois qui suivent par les Prussiens. La capitale est isolée. Le couvre-feu est instauré. Le siège est terrible, les vivres manquent et oblige les Parisiens à manger des rats ou encore les animaux du Jardin des Plantes.

 

Les Prussiens sur la place de la Concorde, Paris, 1er mars 1871

 

La fuite en ballon : Paris encerclée, le gouvernement s’est installé à Tours avant le blocus. Léon Gambetta, ministre de l’intérieur puis de la guerre, organise la résistance. Il quitte Paris assiégée en ballon le 7 octobre 1870 pour rejoindre Tours. Il réorganise l'administration, lance un appel à la levée en masse de troupes et reconstitue trois armées : Nord, Loire et Est.

 

L’armée de Loire : Gambetta réussit à lever et équiper plus de 600 000 volontaires en achetant des armes à l'étranger. Le noyau initial est constitué dans la région d’Orléans par un assemblage de troupes hétéroclites : régiments de ligne, régiments de cavalerie, des unités revenues d’Algérie et surtout de nombreux mobiles et volontaires dont on connaît le faible niveau d’équipement et d’instruction. Mais ses efforts sont annihilés par le manque d'officiers.

 

Soldats français pendant la guerre franco-prussienne de 1870-71

 

Les premiers succès : L’armée de la Loire livre de glorieuses batailles à Artenay (10 octobre), à Beaune-la-Rolande (28 novembre), à Patay (2 décembre), qui ne peuvent pourtant pas débloquer Paris où les assiégés livrent sans succès des combats désespérés : Le Bourget, Bagneux, Buzenval, Champigny. Orléans est toutefois reprise après la victoire de Coulmiers du 9 novembre.

 

La déroute : Bazaine capitule à Metz le 27 octobre 1870 et libère la IIe armée allemande qui se porte au-devant de la première armée de la Loire du général Aurelle de Paladines. Celui-ci est battu le 2 décembre à Loigny et le 8 décembre près d'Orléans. L'armée allemande attaque alors la deuxième armée de la Loire.

 

 

La bataille du Mans – 11 et 12 janvier 1871

 

Le regroupement : À la fin du mois de décembre, le général Chanzy regroupe 150 000 combattants autour du Mans. On poursuit encore leur formation militaire, mais leur armement est dépareillé et vétuste, comportant essentiellement des fusils à chargement par la bouche.

 

L’objectif : Cette armée est censée mener une attaque coordonnée sur Paris pour libérer la capitale toujours assiégée. Autour d'un noyau sont venues s'agréger des unités de la première armée de la Loire puis, au fil des jours, de plusieurs brigades de volontaires. Mais de ces 150 000 hommes, un tiers, au début du mois du mois de janvier, n'avaient aucune expérience du feu.

 

Léon Gambetta et le général Chanzy

 

L’armée prussienne : Les Prussiens décident le 1er janvier 1871 de marcher contre le Mans avant que la réorganisation de cette seconde armée de la Loire ne soit achevée. Ils regroupent le 6 janvier la IIe armée du prince Frédéric-Charles de Prusse. Cette unité compte 58 000 fantassins, 15 000 cavaliers et 324 canons.

 

L’avancée ennemie: L’avancée de la 2e armée allemande est gênée par les pluies continuelles, rendant les chemins boueux, et une région vallonnée favorable aux embuscades. Les colonnes progressent côte à côte sur un front de 100 km. Le 7 janvier 1871, elles atteignent Sargé-sur-Braye et le 9 janvier, Ardenay-sur-Mérize.

 

Le 11 janvier : L'attaque est lancée à 9 heures. Vers 11 heures, la brigade brandebourgeoise de la 4e division s'empare de Champagné et poursuit vers Le Mans. La colline d’Auvours, considérée comme la clé du Mans est l’objet de sanglants combats.  Les Allemands se heurtent à une forte résistance de l'amiral Jauréguiberry autour des fermes de Landière et du Tertre. En fin de journée le général Chanzy donna l'ordre d'abandonner la rive de l'Huisne.

 

Le 12 janvier : La percée obtenue la veille par les allemands, au centre est élargie jusqu'au faubourg de Pontlieue, et la prise d'Yvré-l'Évêque. La bataille s'achève par des combats de rue jusque tard dans la nuit dans la ville du Mans. La 35e brigade du IXe corps d’armée allemand, s'empare de la rive nord de l'Huisne et prend position sans combat le long du ruisseau de la Parence.

 

Le général Chanzy à la bataille du Mans (tableau)

 

Le repli : Le repli des Français vers la Mayenne tourne à la déroute au Mans, l'ordre de l’armée de la Loire est rompu. Près d'un tiers de soldats déserte, 29 000 soldats sont tués, blessés ou faits prisonniers. C’est la dernière bataille de cette guerre franco-prussienne.

 

 

Le camp des Bretons de Conlie

 

L’historique : Après la défaite de Sedan et l'abdication de Napoléon III, Léon Gambetta, ministre de la Guerre décide de poursuivre la « guerre à outrance ». Le Camp de Conlie, est l’un des onze camps prévus afin de préparer une contre-offensive contre l'occupant.

 

La création du camp : Le général de Kératry, est chargé d'établir à la hâte un camp à Conlie et d'y rassembler les mobilisés et les volontaires de l’ouest de la France pour y former une « armée de Bretagne ». Il fait construire à Conlie, un camp où se fera la formation. Situé sur la butte de la Jaunelière, il n'en reste de nos jours plus aucun vestige.

 

Émile de Kératry, commandant du camp de Conlie

 

La vie du camp : Le camp peut accueillir 50 000 hommes et 60 000 hommes y passent au total. Il est prévu de les armer avec les surplus de la guerre de Sécession américaine (1861-1865), mais ces armes promises par Gambetta n'arrivent pas. Les baraquements ne sont pas construits à l’arrivée des mobilisés et des tentes sont établies en urgence. Comme le terrain avait été nivelé peu de temps avant l'installation du camp, le piétinement de milliers d’hommes en fait rapidement un bourbier où il est très difficile de se déplacer. Les mauvaises conditions climatiques n'arrangent rien, des pluies torrentielles inondent le camp que les soldats surnomment « Kerfank », la ville de boue, de fanges en breton.

 

La maladie : Avec les premières neiges, les maladies se développent : fièvre typhoïde, variole. « Ils sont là quarante mille nous dit-on et, tous les jours, on enlève 500 ou 600 malades ». Le manque d'instructeurs, de matériel, de ravitaillement, provoquent le découragement au sein d'une troupe pourtant constituée de volontaires. Keratry, choqué, informe Gambetta à plusieurs reprises mais ce dernier se refuse à l'évacuation. La polémique fait rage dans les journaux et le général de Kératry démissionne.

 

Monument signalant le lieu du Camp des Bretons sur la colline de la Jaunelière à Conlie

 

L’évacuation : Le général de Marivault, qui le remplace, ordonne immédiatement une première évacuation, contre les ordres de Gambetta, le 19 décembre 1870. Les plus malades sont renvoyés dans leurs familles. Le scandale prend plus d'ampleur, devant l’état des hommes qui rentrent chez eux.

 

Le combat : La veille de la bataille du Mans, Gambetta qui ne fait pas confiance aux 60 000 volontaires bretons du camp de Conlie réputés monarchistes et donc peu sûrs, décide pourtant l’envoi de 12 000 des hommes du camp de Conlie commandé par le général Gougeard, armés de seulement 4 000 carabines en mauvais état et de munitions d'un calibre inadéquat, contre les Prussiens. Ils sont accompagnés de « zouaves pontificaux ».

 

La responsabilité de la défaite : Le général Chanzy rejette la responsabilité de la défaite aux hommes de Conlie. C’est sur leur position que les Prussiens ont fait porter leur effort décisif, qui décide de la victoire. Les soldats bretons, épuisés par deux mois de privations, mal armés, presque pas préparés, sont taillés en pièces dans la nuit du 11 au 12 par la 20e division prussienne du général von Krautz-Koschlau.

 

La débâcle : Les Prussiens poursuivent l’armée de la Loire qui tente de se replier vers la Mayenne après la défaite à la bataille du Mans. Le camp de Conlie est atteint le 14 janvier en faisant sauter les fortifications. Après de telles pertes, l’armée de la Loire ne représente plus une menace sérieuse.

 

Les opérations militaires de la guerre de 1870-1871

 

L’armistice : Paris est toujours assiégée et bombardée. Chanzy plus aller la secourir après la défaite de son armée à la bataille du Mans du 11 et 12 janvier 1871. Paris, à bout de forces, se rend à l'ennemi le 28 janvier 1871. Un armistice est conclu le même jour. Le 10 mai 1871, la France et l’Allemagne signent le traité de Francfort qui met officiellement fin à la guerre.

 

 

Les conséquences de la guerre

 

La guerre de 1870 est une guerre courte (10 mois seulement dont 6 de combats effectifs) circonscrite à deux nations (Français et Allemands), et relativement peu meurtrière (moins de 200 000 morts), au regard de celles qui l’encadrent (guerres napoléoniennes et guerre civile américaine d’une part, les deux guerres mondiales de l’autre).

 

Pourtant, les conséquences de ce conflit marqueront les années suivantes et jusqu’à nos jours. Quelles sont ces conséquences :

ü  Fin de l’empire

ü  Naissance de la 3ème république

ü  Perte de l’Alsace

ü  Perte de la Lorraine

ü  Versement d’une indemnité de guerre de 5 milliards de francs-or (300 milliards d’euros actuels)

ü  Occupation par l’ennemi d’une partie du territoire dans l’attente de ce versement jusqu’en 1873

ü  Paiement des frais de cette occupation, (341 millions de francs) à la charge des Français.

ü  138000 morts dans les rangs français

ü  400000 prisonniers de guerre captifs en Allemagne

ü  Soulèvement populaire « la Commune de Paris » le 18 mars 1871

ü  Unification de l’Allemagne en Empire dans la galerie des Glaces du château de Versailles le 18 janvier 1871

ü  Signature du traité de paix de Versailles marquant la fin de la 1ère guerre mondiale, au même endroit, pour marquer « la revanche française »

ü  Sentiment de frustration français qui est à la base de la 1ère Guerre mondiale

ü  Obligation du service militaire (loi du 27 juillet 1872)

ü  Réorganisation de la France en 18 grandes régions militaires (loi du 24 juillet 1873)

ü  Apparition des premiers monuments commémoratifs sur les champs de bataille

ü  Création de nombreuses sociétés d'anciens combattants

ü  Création du Souvenir Français en 1887, par Xavier Niessen, pour l'entretien des sépultures et monuments

ü  Prise en charge par L'Etat de sépultures et de nécropoles nationales (loi du 4 avril 1873)

 

Monument commémoratif d'Auvours à Yvré-l'Evêque

 

Liste de caches

 

Un certain nombre de caches permettent de connaitre les monuments et sépultures en rapport avec cette guerre franco-prussienne de 1870-1871 et en particulier avec la bataille du Mans.

 

CHANTELOUP, LE 11 JANVIER 1871.

https://coord.info/GC6B69X

 

Monument d'Auvours

https://coord.info/GC3TX7F

 

Monument de 1871

https://coord.info/GC6N7HC

 

LA CHAPELLE ST REMY, 11 JANVIER 1871.

https://coord.info/GC6BMK2

 

Camp des Bretons-Conlie

https://coord.info/GC5051H

 

Monument des Bretons

https://coord.info/GC91DKN

 

Honneur et Patrie

https://coord.info/GC7DJM0

 

EVENT SARTHOIS-La carte postale illustrée

https://coord.info/GC1N6VF

 

 

Additional Hints (Decrypt)

Nh cvrq qh cbgrnh ra pvzrag

Decryption Key

A|B|C|D|E|F|G|H|I|J|K|L|M
-------------------------
N|O|P|Q|R|S|T|U|V|W|X|Y|Z

(letter above equals below, and vice versa)