Nous sommes le 28 avril 1912 et Jules Bonnot a été abattu.
Au terme d'une traque qui mobilise, depuis des mois, des centaines de policiers, Jules Bonnot se retranche dans le pavillon de son ami anarchiste Dubois, à Choisy-le-Roi.
Dès le 27 avril, 20 000 spectateurs affluent pour assister à l'assaut des policiers, suppléés par des centaines de braves gens armés de fusils de chasse, contre l'ennemi public numéro un de cette année 1912.
Bonnot n'est pas un ange, certes. Ouvrier de la toute jeune industrie automobile, chez Rochet-Schneider à Lyon, puis mécanicien installé à son compte, il fut peut-être même, pendant un séjour en Angleterre, chauffeur de Sir Arthur Conan Doyle, qui aurait reconnu sa photo, juste après sa mort, dans un journal relatant sa fin tragique. Rebelle, indiscipliné, révolté, sensible très tôt aux idées anarchistes, il choisit la voie illégaliste.
Bonnot n'est pas un enfant de choeur. La bande qui se constitue autour de lui, multiplie les méfaits, et en particulier le premier braquage en automobile de l'histoire, à la Société Générale, rue Ordener à Paris. La presse et l'opinion qu'elle brasse réclament leur tête, qui sont mises à prix.
Bonnot n'est pas un ange, et même si ses complices attestent qu'il abhorrait le meurtre, il a aussi du sang sur les mains, dont celui de Jouin, sous-chef de la Sûreté, qui tente de l'arrêter le 24 avril.
Bonnot est un bandit, mais ce 27 avril, dans le pavillon où il est retranché, cerné par la police, leurs suppléants improvisés et les 30 000 badauds qui réclament sa tête, c'est un fauve traqué qui se couche entre deux matelas pour se protéger des tirs de carabines, de pistolet, de fusils de chasse, de mitrailleuse lourde. Quand les policiers pénètrent dans la maison, il tente encore de riposter, puis retourne son arme contre lui, avant d'être criblé de balles, et meurt pendant son transfert à l'hôpital.
La foule applaudit, se félicite de l'heureux dénouement, ramasse les douilles en souvenir de ce beau dimanche, et les dames trempent leur mouchoir dans le sang de Jules Bonnot.
La cache
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Ligne1 Mot 1 = "Sur" = 3 lettres = 3.
La cache se trouve en N 48° 45.ABC' E 002° 24.DEF'
Avec:
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