Petite escalade d'arbre nécessaire mais pas de matériel nécessaire je pense que même de petit enfant peuvent grimper
La Saône prend sa source à Vioménil au pied du Ménamont, au sud du Seuil de Lorraine (département des Vosges), à 405 m d'altitude. Elle conflue avec le Rhône à Lyon, à l'altitude de 163 mètres.
C'est une rivière de 473,3 km de longueur[4], dont le Doubs est le principal affluent.
La Saône est divisée en trois sections : Haute, Petite et Grande Saône[5].
Avant la confluence située à Verdun-sur-le-Doubs en Saône-et-Loire, la Saône est appelée Petite Saône, ce qui montre bien la forte contribution de la rivière franc-comtoise, dont le débit moyen est légèrement plus fort (175 contre 160 m3/s) : certains en concluront que la Saône se jette dans le Doubs et non l'inverse. Par sa taille de bassin versant, la Saône domine avec 11 500 km2 contre 7 500 pour le Doubs. La Saône est d'ailleurs la première rivière de France par la taille de son bassin versant avec 30 000 km2 à Lyon (soit 1/18 du territoire métropolitain)
Depuis 3 000 ans, des bateaux naviguent sur la Saône[6]. Une pirogue datant de l'âge du bronze a été découverte à Saint-Marcel. Datant de l'âge du fer une pirogue a été découverte à Thorey. La Saône a joué le rôle de frontière naturelle par le passé. Notamment, son franchissement par les Helvètes en -58 marque l'un des éléments déclencheurs de la Guerre des Gaules. À Chalon-sur-Saône, deux épaves de l'époque romaine ont été découvertes[7].
Sur la Saône, la navigation s'effectuait essentiellement à la descente. Dirigés à l'aide de grands rame-gouvernails, les bateaux chargés profitaient d'une pointe d'eau pour se laisser glisser sur la rivière. La remonte, ordinairement à vide, s'effectuait en convois halés par deux ou quatre chevaux.
Vers 1826 apparurent sur la Grande-Saône les premiers bateaux à vapeur destinés au transport des voyageurs[9].
Le transport de passagers sur la Grande-Saône connut un âge d'or au début des années 1850. C'est en effet en juin 1851 que fut mis en service le chemin de fer entre Paris et Chalon-sur-Saône, avec correspondance à Chalon avec les bateaux à vapeur transportant les voyageurs jusqu'à Lyon (la portion de ligne Chalon-Lyon ne devant être ouverte à la circulation, quant à elle, que trois ans plus tard, en 1854)[10].