En ces lieux avait poussé un noyer aujourd'hui disparu. C'est à cet arbre que, le 22 avril 1944, les Allemands avaient décidé de pendre Edmond Agnel forgeron à Trassanel.
Edmond Agnel ravitaillait le maquis, tous les maquisards en difficulté trouvaient asile chez lui. Dénoncé par un habitant de Fournes (aujourd'hui décédé et connu des habitants du village), il fut conduit en ces lieux par les Allemands qui demandèrent à son ami, Théophile Rieussec, d'aller chercher une corde pour le pendre. Celui-ci choisit une corde vieille et fragile. Les Allemands demandèrent à Théoplhile Rieussec de passer la corde au cou de son camarade. Il refusa et ce fut un civil, René Bach (un traitre), fusillé à la Libération qui donna la poussée, la corde cassa, Agnel s'écria "je ne suis pas mort" et les Allemands finirent par le fusiller.
Il n'y a pas lieu de s'offusquer à la lecture de l'inscription qui figure sur le monument; en effet il faut replacer cette inscription dans son contexte et, à l'instar de Louis Aragon, "regarder alors avec les yeux d'alors".