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LES GRANDS MOULINS # LE REFUGE DE LA PERRIERE # Traditional Geocache

Hidden : 9/8/2020
Difficulty:
2 out of 5
Terrain:
3 out of 5

Size: Size:   small (small)

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Geocache Description:


           

 

Je vous propose une balade sur l'espace d'une station fantôme, la station de Val Pelouse. Toute les explications sur l'histoire de cette station sont un peu plus bas.

 

Ce circuit, est une boucle qui vous permet de revenir au départ, sans repasser par le même chemin (rare en montagne). Vous êtes dans la partie est de Belledonne, quasi au départ de la chaine.

 

ATTENTION, une partie passe par l'arête nord. Cette partie peut s'avérer dangereuse par temps humide et par temps de brouillard. En prenant cette passe, vous serez obligé de monter avec les mains, il n'y a pas de marque, juste quelques cairns pour vous aider à trouver la bonne sente. Les personnes sujettent au vertigene seront pas à l'aise du tout, car certains passages sont très aériens. Donc si vous ne vous sentez pas ou que le temps ne le permet pas, faite l'impasse sur les trois caches de cette voie.

 

Par contre si tous les facteurs sont réunis, vous allez en prendre plein les yeux, et plein les jambes ... juste magique ce passage ...

Soyez discret, et vous aurez la chance ... peu être ... d'appercevoir la faune locale.

 

Bonne rando, et prudence.

 

Val Pelouse

ValPelouse2

Eb

Le rêve de 2 hommes

Le stade de neige de Val Pelouse est née du rêve de deux conseillers généraux, Albert Rey et Michel Lozac’hmeur, qui furent respectivement les maires des communes d’Arvillard et de la Rochette. Ces amoureux de la montagne décidèrent d’équiper la Grande Montagne, à l’endroit qu’ils estimaient être le plus beau et propice au ski sauvage.

 

 

A la fin des années 60, les urbanistes tablent sur 30 000 habitant sur le secteur de la Rochette à l’horizon 1980. Pourquoi pas : nous ne sommes qu’à une trentaine de kilomètres de l’agglomération de Chambéry.

En 1969, les communes d’Arvillard et de La Rochette créent donc un syndicat intercommunal et se lancent dans l’aventure. L’objectif de cette nouvelle activité était à la fois de développer l’emploi saisonniers, de pérenniser les structures d’hébergements existantes dans la vallée (notamment les colonies de vacances), tout en permettant aux populations modestes du canton et aux scolaires de pratiquer le ski.

F

L’année suivante, un chalet d’accueil provisoire nommé « La Tanne de l’Ours » est édifié et les 2 premiers téléskis (L’Orée des Bois et Le Bacha) sont installé en contrebas du parking. Ces derniers desservaient 4 pistes de ski de tous niveaux.

 

En 1972, le téléski débrayable des Cimes permet d’attendre la crête, suivi peut de temps après part le téléski Jasseplagne, qui ouvre un tout nouveau secteur exposé nord-est. Un petit téléski débutant est également mis en place au milieu des années 70.

 

 

 

 

 

 

 

Les installations étaient alimentées par des groupes électrogènes jusqu’à ce qu’une ligne électrique soit tirée en 1974. La station accueille une forte proportion de scolaires et présente les meilleurs spots de free-ride du coin.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Nouveau bâtiment d’accueil : « Signal 2000 »

Le symbole de Val Pelouse est édifié dès 1974 pour être inauguré en 1976. Il s’agit du chalet « Signal 2000 », construit par les compagnons du devoir à proximité du parking.

Mis à part l’esthétique et le panorama qu’il offre, ce bâtiment est une catastrophe qui a certainement participé à la fermeture de la station. Son coût de fonctionnement est insupportable pour le Syndicat, avec des factures d’électricité et de chauffage très élevées. Il comportait 80 lits en dortoirs, situé en sous-sol, mais qui n’ont jamais été agréés par le Ministère de la Jeunesse et par la DASS. De plus, la toiture ne recouvrait pas la terrasse ce qui fait que des infiltrations d’eaux avaient lieu dans les chambres.

 

 

En 15 ans, plusieurs directeurs se seront escrimés en vain. Jean Priccaz, appelé en 1983, fut l’homme de la dernière chance. Il a beau se triturer les méninges et solliciter plusieurs spécialistes, il se heurte toujours aux erreurs de conception de Val Pelouse :

–   La route forestière d’accès et difficile à déneiger et raide.

–   Le domaine skiable est assez restreint et les pistes présentent de fortes pentes. L’offre n’est donc pas adaptée aux skieurs débutants tandis que les sportifs se lassent vite. Malgré la publicité faite, les gens viennent une fois mais pas deux …

–   Faute d’hébergements sur place, la fréquentation de la station est en dents de scie. Les clients viennent essentiellement les mercredis et week-end.

–   La concurrence est à portée de main. Val Pelouse offre notamment une vue plongeante sur la station du Collet d’Allevard qui s’avère plus attractive.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Une dette de 5,3 millions de francs

L’urbanisation annoncée à la fin des années 60 était visiblement utopiste puisque la vallée ne comptait pas plus de 6500 habitants en 1986.

 

En l’espace de 4 ans, le budget deux communes gestionnaires est amputé de 5,3 millions de francs. La structure totalise 700 000 francs de recettes annuelles alors que les dépenses s’élèvent à prés de 2 millions de francs ! Rien que le déneigement de la route coûtait 370 000 francs par an.

Le Conseil Général n’apportant plus de subvention, La Rochette décide de se retirer du syndicat et Arvillard n’a alors pas les ressources nécessaires pour continuer entretenir les installations, même à minima.

Le 5 août 1986, Val Pelouse ferme définitivement ses portes.

Val Pelouse s’est fait en dépit et contre l’avis des administrations : unanimes, la DDE et Service d’études et d’aménagement touristique de la montagne (SEATM), avaient crié au « casse cou ».

Vue aérienne 1984 HD rouge recadré

Vue aérienne IGN – 1984

On peut néanmoins noter que l’arrêt des remontées mécaniques fut suivi d’une réhabilitation exemplaire des lieux. Avant sa dissolution, le Syndicat Intercommunal de Val Pelouse a rapidement fait démonté les 5 téléskis, dont l’un d’eux connait une nouvelle vie au sein de la station de Saint Colomban des Villards (actuel téléski de l’Ormet).

 

Le chalet « Signal 2000 » fut quant à lui démonté durant l’été 1991 puis réinstallé sur la commune d’Aiton pour devenir un restaurant « La Taverne de l’Arc ». Il ne subsiste aujourd’hui sur place que 3 cabanons de rangement et la route d’accès.

Additional Hints (Decrypt)

Ra snpr qh cbgrnh vaqvpngrhe, pbvapér qnaf har crgvgr snvyyr

Decryption Key

A|B|C|D|E|F|G|H|I|J|K|L|M
-------------------------
N|O|P|Q|R|S|T|U|V|W|X|Y|Z

(letter above equals below, and vice versa)