Cette cache fait partie d'une série de 5 dont le décor est l'ancien rivage de la plage de Saint Marc.
Prévoyez un crayon, toutes les caches n'en sont pas pourvues.
Vous pouvez la faire pour aller du Moulin Blanc (quelques caches très sympa s'y trouvent) jusqu'à la cache de la Chapelle ND du Bon port.
L’ANSE DU VIEUX SAINT MARC
(extrait www.cotebrest.fr)
Vous vous trouvez au pied des murs qui longeaient autrefois le bord de mer…
Un endroit très prisé
Après-guerre, la plage du Vieux Saint-Marc est un endroit mythique pour les Brestois. C’est le site balnéaire par excellence, le lieu privilégié pour la pêche à la crevette et la place incontournable pour le divertissement avec les deux salles de bal et de spectacles La Guinguette et Chez Bastard.
Le comblement de l’anse
Mais, en 1962, le maire Georges Lombard, avec l’accord du conseil municipal, opte pour le comblement total de l’anse, afin de développer l’activité industrialo-portuaire. Le projet fait polémique. Une association de défense se crée. La gauche dénonce « le retrait d’une plage populaire ». Mais rien n’y fait. Les emplois en jeu pèsent dans la balance et étouffent la contestation. « C’était le destin, on estimait à l’époque qu’on n’avait pas le choix et que Brest avait besoin de se développer économiquement et industriellement », note André Hascoët, animateur à la Ville, historien de formation qui vient de sortir l’ouvrage Saint-Marc de 1940 à nos jours. Les travaux s’achèvent en septembre 1964 et les entreprises s’implantent. La première est la Sofo (Société des fertilisants de l’Ouest) en 1966.
Une page se tourne…
Dans un premier temps, ni La Guinguette, ni Chez Bastard ne ferment. Mais le cadre n’est plus le même et plombe l’activité. « Avant, on avait les pieds dans l’eau. Après, on se retrouve en bordure de zone industrielle », commente André Hascoët. Une page est définitivement tournée pour Saint-Marc et pour Brest tout entier. Certains se retranchent sur l’anse de Moulin blanc. Mais, bordé d’un abattoir, le site ne ressemble en rien à une plage. « Ce n’est que vers la fin des années 70 et le début des années 80 qu’on va essayer de rendre Moulin blanc plus agréable, en amenant 5 000 m3 de sable, en rendant l’eau plus propre à la baignade. » Pas à pas, Moulin blanc remplace l’anse du Vieux Saint-Marc. Elle devient « la plage de Brest ». Artificielle cette fois.