Ici on fait face au versant sud du relief de Volx, à nos pieds la durance. Derrière elle, la platitude des lavandes de Valensole, au fond le haut verdon. A gauche les reliefs des Alpes, à droite Sainte Victoire s'étire, plus majestueuse que l'ouvrage cubique ITER. De là après une petite pause, le chemin d'interprétation redescend sur le site d'escalade et le village pour terminer la boucle. La cache est accessible sans prendre de risques.
VOLX, petite commune à l’extrémité du Lubéron oriental, s’étend du bord de Durance à une altitude de 300 mètres, jusqu’à 790 mètres au niveau du plateau de Bellevue. Des plaines agricoles, ici on fait surtout dans la pomme et le maraîchage, les premières pentes autour du village sont réservées aux parcelles d’oliviers, et au dessus notre modeste relief calcaire domine l’ensemble.
Notre colline au dessus du village est mon terrain de jeu et d’entraînement, pas pour l’escalade ici le site a une réputation internationale, mais pour y courir car j’aime les pentes.
C’est d’ailleurs au pied des voies d’escalade que j’ai eu l’idée de mettre en place un parcours pour notre activité. Nos calcaires durs formés au crétacé et secoués ensuite par les plissements alpins, cachent de nombreuses grottes, pas bien grandes, mais déjà très bien pour y cacher de petites choses.
Une fois en haut, c’est une vue sur Lure, le pays de Forcalquier, sur le Ventoux. Puis sur Sainte Victoire, le reste des Alpes et le Haut Verdon avant de rejoindre le village par le versant sud.
C’est une petite aventure en début de parcours, on se retrouve vite dans la pente, la trace (suivre le trait de peinture verte) est celle des adeptes de l’escalade. Elle permet de rejoindre plusieurs voies comme « le fumeur de gitanes »,ou « départ pour le retour ».
Pendant l’ascension au dessus des murs de calcaires, certains passages peuvent paraître vertigineux pour accéder à "la grotte du haut", je déconseille le parcours aux enfants par sécurité. Et pour les plus grands je déconseille de le faire à l’envers, ce qui compliquerait la progression. Evidemment l'emploi d'un VTT est impossible.
Une rampe finale pourvue de cordes à nœuds pour aider à la montée permet de prendre pied sur le haut de la colline, au relief bien moins tourmenté.
De là on retrouve un chemin facile mais toujours en bord de falaise (marquage de couleur bleue) pour monter tranquillement vers le plateau de Bellevue.
Du sommet de la Garde, après les six premières caches, on peut redescendre directement vers le village, par le sentier d’interprétation.
La boucle fait environ 7 kilomètres avec dénivelé positif de 350 mètres. Il faut donc éviter de démarrer à mi-journée l'été, et prévoir suffisamment d’eau, pas de ravitaillement possible sur la boucle.
Il faut jeter dans le sac une petite lampe frontale, bien que la loupiote du téléphone soit suffisante. Pas de spéléo au programme les boites sont accessibles sans prendre de risque, mais l'intérieur des cavités est sombre.
Vous croiserez à coup sûr des animaux comme les rapaces, chevreuils, chamois, moutons fugueurs.
Si vous êtes en séjour dans le coin, n’hésitez pas à rendre visite aux caches voisines proposées par Ultimate cookie, plus accessibles, et par Yves, à la découverte du patrimoine comme la série « les ponts de mai » ou pour un circuit rafraîchissant autour des lacs des buissonnades et l’île au pirate d’eau douce Des sorties à partager en famille, petits et grands.