En plein cœur de la plaine Monceau (partie des 8ème et 17ème arrondissements), quartier de Paris qui compte sans aucun doute le plus grand nombre d’hôtels particuliers au m², se trouve un immeuble aussi étonnant qu’insolite : La Maison Loo, une pagode chinoise, résultat de l’amour d’un homme pour son pays d’origine – la Chine – et de sa volonté de le partager avec son pays d’adoption – la France.
Arrivé en 1902 à Paris, Ching Tsai Loo est un marchand d’art à la réussite fulgurante. Il rachète un hôtel particulier construit en 1880, de style Français classique, pour y exercer son activité à quelques pas du Parc Monceau. M. Loo a de la chance, il n’était pas demandé aux propriétaires de permis de construire à cette époque. Une aubaine pour qui souhaite ajouter un peu de fantaisie à son quotidien… L’architecte Fernand Bloch est alors chargé de transformer ce bâtiment du 19e siècle en une somptueuse pagode d’inspiration chinoise. L’hôtel particulier est surélevé de 2 étages, le toit est reconstruit, et la totalité du bâtiment peinte en rouge. La Cité Interdite n’a qu’à bien se tenir ! Une construction achevée en 1926 qui suscitera évidemment de nombreuses plaintes, et même une pétition du voisinage pour démolition. En vain. La « Maison Loo » est aujourd’hui toujours debout. Et bien qu’elle ait été vendue en 2011, elle continue son activité selon les souhaits de son illustre fondateur, à savoir être un lien culturel entre la France et la Chine.
C’est aujourd’hui un musée privé, qui propose tout au long de l’année des expositions et salons (et même des espaces privatisables). Les seules occasions si vous le souhaitez de découvrir la magnifique décoration intérieure typiquement chinoise de cette pagode.
Un établissement hors du commun…
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[En] In the heart of the Monceau plain (part of the 8th and 17th arrondissements), a district of Paris that undoubtedly has the largest number of mansions per m², is a building as surprising as it is unusual: La Maison Loo, a Chinese pagoda, the result of a man’s love for his country of origin – China – and his willingness to share it with his adopted country – France.
Arrived in 1902 in Paris, Ching Tsai Loo is an art dealer with a dazzling success. He buys a mansion built in 1880, in classic French style, to carry out his activity there a few steps from the Parc Monceau. Mr. Loo is lucky, he was not asked to build permits at that time. A bargain for those who want to add a little fantasy to their daily life… The architect Fernand Bloch was then tasked with transforming this 19th century building into a sumptuous pagoda of Chinese inspiration. The mansion is raised by 2 floors, the roof is rebuilt, and the entire building painted in red. The Forbidden City just has to behave! construction completed in 1926 that will obviously generate many complaints, and even a petition from the neighborhood for demolition.In vain. Loo House is still standing today. And although it was sold in 2011, it continues its activity according to the wishes of its illustrious founder, namely to be a cultural link between France and China.
It is now a private museum, which offers exhibitions (and even private spaces) throughout the year. The only occasions if you wish to discover the magnificent Chinese decoration of this pagoda.
An extraordinary institution…
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