Le MAUSOLEE.
Les éboulis de pente, provenant des ruissèlements d’eau, ont sauvés ce magnifique monument funéraire, à l’instar de beaucoup de temples égyptiens,
Ce monument, témoin de richesse et de paganisme, est tout à fait exceptionnel ; il reste un des très rares exemples d’architecture funéraire en Gaule, tel que celui de Saint-Rémy de Provence.
Il a été édifié dans le calcaire extrait du Causse voisin, en grand appareil ; il a la forme d’un petit temple romain adoptant la croix libre. Dans les niches latérales étaient placés les sarcophages des deux défunts, leurs statuts étaient vraisemblablement élevés sur la niche centrale.
Sa façade principale est ornée de pilastres à chapiteaux corinthiens.
L’inscription latine gravée sur le linteau de la portée d’entrée de la Cella dit :
«En l’honneur et à la mémoire de Lucius Pomponius Bassulus et de Lucius Pomponius Balbinius, leurs très pieux fils : Lucius Julius Bassianus leur père et Pomponia Regola leur mère, ont élevé ce monument des fondations jusqu’au faîte et l’ont dédié ainsi que les édifices avoisinants. ».
En 1813 Le Préfet de Mende interdit tout prélèvement de pierre, il est alors totalement dégagé ; en 1817 un nouveau éboulement l’enseveli ; il est enfin classé monument historique en 1840 ; à partir de 1855 c’est le début de la campagne de fouilles ; en 1880 un peu plus au sud sont dégagés les vestiges d’un deuxième monument dit « Le Monument aux frises d’amours. Les blocs que vous pouvez voir dispersés sur le site proviennent de ce dernier monument.
Enfin entre Lanuéjols et Langlade, vous vous arrêterez au croisement de la route avec celle menant au Château du Boy devant un magnifique menhir, édifié au néolithique, soit 4000 ans avant JC. La pierre est très effilée (25 centimètres d’épaisseur) ; sont gravés côté sud deux grands cercles superposés d’un mètre de diamètre.
La cache est située bien à l’abri des regards, bien remettre la boite à sa place en vérifiant après sa pose qu’elle ne puisse pas glisser vers la bas. Merci pour elle.