Louis Gerriet est né à Parcey le 3 avril 1902 où il vit une enfance heureuse entre bois et bord de Loue, auprès d’un père admiré, le boulanger du village. Bon élève il se sent très vite attiré par l’écriture, et devient journaliste en 1925. En 1930, il débute une collaboration fructueuse avec son frère René, qui donnera plusieurs romans à 4 mains. Cette même année, les éditions parisiennes Denoël et Steel, éditeurs de Céline et Aragon, publient le roman intitulé « la maladie au village ». En 1933, ils se retrouvent Goncourables aux éditions des Portiques avec « la belle du hameau ». Mais comment lutter cette année-là contre le jeune Malraux et sa « Comédie humaine » ? Cet échec marquera Louis et il en éprouvera une certaine rancœur toute sa vie vis-à-vis du monde littéraire parisien.
Prisonnier en 1939, il passe 5 années en déportation. De retour en Bourgogne, il retrouve son poste au « Progrès de la Côte d’Or ». Il reprend goût à l’écriture, mais le monde littéraire l’a oublié et les romans paysans sont en perte de vitesse. Qu’à cela ne tienne, il fait se fait publier par des éditeurs régionaux : « La riole » en 1946, « Le bourguignon malgré lui » en 1958, « Les clous de Pégase » en 1964. Il obtient 2 prix littéraires : le prix Pergaud avec « Le dernier testament » en 1972 et le Prix Jean de La Fontaine en 1975 avec son recueil « Les fables de Coucanlou ». En tant que journaliste il obtiendra un vif succès avec ses chroniques à « Dupond-Moyen ». Ecrivain, mais aussi poète, il décède le 11 octobre 1977 à Nancy.
Aujourd’hui ses œuvres ont quitté depuis longtemps les rayons des libraires dolois, mais vous pourrez retrouver quelques-unes d’entre elles à la Médiathèque de Dole. Bonne lecture à vous !