La Bouilladisse
Jean Sliman
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Le débarquement en Provence
Durant la Seconde Guerre mondiale, dans la nuit du 14 au 15 août 1944, a lieu le débarquement en Provence entre Toulon et Cannes.
Suite au succès de l'opération et à la progression des troupes alliées, Hitler opère un repli.
Partout la résistance s'intensifie et aide les Américains à libérer les villes.
Durant la nuit du 16 au 17 août 1944, une équipe de 6 jeunes Bouilladissiens fait sauter le pont des Playes pour empêcher la Grosse Bertha de tirer sur Toulon .
(voir la Mystery : La Grosse Bertha GC8J0WE pour les détails de ce périple.)
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La résistance reprend courage
Le 20 août 1944 un détachement de l'armée américaine pénètre dans le village avec une jeep et un char Sherman de 30 tonnes.
Aussitôt, le chef des francs-tireurs et partisans français (FTPF) de la Bouilladisse, Antoine Albaladéjo organise des groupes d'attaques et les premiers combats mettent à mal les Allemands.
Celà donne redonne du courage à tous.
Parmis eux se trouve Jean Sliman, né le 24 août 1924, il est originaire du quartier du Vieux-Port de Marseille.
Lorsque les Allemands ont fait sauter son quartier et sa maison, avec sa mère et son petit frère Louis, ils se sont enfuis et ont été hébergés avec d'autres réfugiés du vieux port dans la salle des fêtes de la mairie de Bouilladisse.
Puis ils ont été relogés au village au chemin des frères (devenu aujourd'hui l'avenue Jean Sliman).
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La résistance sur les crêtes du Tonneau
En fin d'après-midi, sur les crêtes du Tonneau un groupe de résistants composé de Gigli, Barra et Jean Sliman sont à l'affut mais ils ne disposent que d'un seul révolver.
C'est alors qu'ils aperçoivent un soldat allemand isolé qui tente de remonter sur la route des Gorguettes.
Jean Sliman prend alors l'arme et tente de l'intercepter. Mais l'ennemi se camoufle habilement dans les vignes.
Pendant ce temps un autre résistant, Oreste Alcéfli que l'on appele Maurou, progresse aussi, armé d'un fusil de chasse, en direction de l'Allemand.
Jean s'approche encore et tire, mais il manque sa cible.
La riposte de l'Allemand est plus précise et une balle explosive pénétre dans l'aine et ressort par le ventre du jeune résistant.
Maurou tente de lui venir en aide mais il est touché à son tour, son fusil qu'il tiens contre lui, le protége de sorte qu'il n'est que blessé.
Quant à Jean, il meurt seul dans la nuit, 4 jours avant son vingtième anniversaire.
Ses camarades ne réussissent à aller le chercher qu'au petit matin...
L'allemand lui a disparu...
Le corps du jeune résistant est transporté à la Mairie où une chapelle ardente est dressée dans la salle des mariages...
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Les hommages
En septembre 1969 le conseil municipal présidé par le maire Isidore Gautier commence à travailler sur un grand projet de nommage et de numérotation des rues de la commune..
C'est à cette occasion que le chemin des frères pris le nom d'avenue Jean Sliman en hommage à ce héros de la résistance Bouilladissienne.
De même la salle du centre culturel Jacques Santucci qui se situe dans cette avenue a pour nom salle Jean Sliman.
Une Stele commémorative est dressée sur les lieux du drame au chemin du Tonneau.
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Où donc se trouve la géocache ?
La cache se trouve dans l'abris du terrain de boules en contrebas du centre culturel
Deux portillons sont possibles l'un en bas, l'autre en haut par la droite, il est possible que l'accès par le bas soit fermé à clé mais le portillon du haut est toujours ouvert
* * Attention * *
Soyez discrets, les joueurs de boules pourraient être curieux...