Le Street Art
Le street art ou art urbain est un mouvement artistique contemporain qui regroupe toutes les formes d’art réalisées dans la rue, où dans des endroits publics. Il englobe diverses techniques telles que le graffiti rapide sur mur, la réclame, le pochoir, la mosaïque, le sticker, l'affichage, voire le yarn bombing (techniques utilisant du fil) ou les installations. C'est principalement un art éphémère vu par un large public. Les fresques murales sont parfois des solutions alternatives pour limiter les tags sauvages.
Le graffe est associé à la culture hip-hop, un mouvement apparu dans les années 1970 à New York, mais aussi dans le même temps à Los Angelès, à Philadelphie Le hip-hop, c’est une culture de masse, une culture populaire, un état d’esprit, des expressions artistiques rassemblées autour de trois pôles : musical (rap, ragga, …), corporel (break dance, smurf, hype, …), graphique (tag, graffe), le tout englobé dans un culture urbaine (mode de vie, langage, mode vestimentaire, état d’esprit, économie ...). Par ailleurs, le graffe (on écrit aussi graff', graf', il n’y a pas de règles établies) appartient au mouvement graffiti (du mot italien graffiti signifiant « dessin gravé », qui vient du verbe italien « graffiare » qui veut dire graver). Si à l’origine le graffiti est surtout composé de tags qui apparaissent de manière compétitive sur les véhicules de transports urbains, les artistes graffiti furent obligés de changer de cible et se tournèrent vers la peinture murale. En France, le graffiti connaît de multiples techniques picturales.
Sur la commune de Quéven, il existe quelques manifestations de street art. Certaines ont été mises en valeur dans le cadre du géocaching. Telle celle du complexe sportif du Ronqueso réalisé en 2005 par un groupe de graffeurs, parmi lesquels Dino, mais aussi Aire, Jone, Mite, Soem, Malik, Lez, Samp et Seed (La Fresque / GC5P60D). Egalement celle du giratoire de Kerloch (Le Roi de la Forêt / GC80163) ou celle située à l’angle des rues Romain Rolland et Paul Verlaine (Street Art Quéven #2 : L'ara bleu / GC89M7T), toutes deux signées Kaz.. Il existe sur des murs libres des grafs plus modestes, non signés tels celui que je vous propose.
La châtaigneraie
Vu de la rue en se dirigeant vers le village de Rustuel et le Scorff, cette fresque pourrait apparaître comme une évocation du monde de la mer et plus particulièrement des eaux australes. En effet, y sont visibles une baleine bleue et deux manchots (de Magellan ?). A regarder de plus près, on s’étonne d’y voir, en bas à droite, une liane. Etonnante cohabitation !
En prenant la voie piétonne qui relie les rues de la Châtaigneraie et des Verdiers, l’étonnement trouve une réponse. Le graffeur y représente un train qui dévale l’une des deux voies, dans un milieu où évoluent des mégaptères. Mais le train, tout comme les voies ferrées, parait abandonné. En effet, les traverses et le train dégoulinent de verdures. Un univers fantasmagorique qui n’est pas sans rappeler la fresque réalisée dans l’ancienne fourrière de Lorient en association avec Ezra.
Soyez discret !