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8-Les tarés en Provence - la tarée du 12eme Mystery Cache

Hidden : 1/9/2020
Difficulty:
2 out of 5
Terrain:
2 out of 5

Size: Size:   micro (micro)

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Geocache Description:


Cette cache fait partie de la série des tarés en Provence de Coudoux31, pensez à relever votre indice sur le logbook pour la bonus.

 

Perché à 160 mètres d’altitude, Saint Julien tient son nom de Sancti Juliani, l’ancien village-paroisse autour duquel il s’est développé. C’est sur ce site que Jules César avait installé l’un de ses campements au moment du siège de Marseille, en 49 avant J-C. La ville avait à cette époque-là, comme d’autres en Provence, choisi Pompée contre César. Assiégée pendant 6 mois, elle fut prise ensuite par celui qui bientôt serait sacré empereur de Rome. Ce campement, qui servait essentiellement à l’observation, engendrera la naissance d’un petit bourg. Mais pendant des siècles, Saint Julien est resté à l’écart du développement, avec une activité très rurale. Seuls les moines et les gens d’armes occupaient le terrain. Au 12ème siècle, au milieu de champs plantés de vigne appartenant au monastère, une communauté religieuse s’installe. C’est elle, inscrite sur les registres de Saint Victor sous le nom de Sancti Juliani, qui vraisemblablement baptisera aussi de ce nom le secteur géographique. A la même époque, est achevé le « Castrum Juliani », un château qui sera placé sous l’autorité de l’évêque de Marseille par le pape Innocent 2 en 1141. Le village fortifié devient alors Château Julien Il ne reste rien de l’édifice médiéval, à bourg augmente sensiblement, car les épidémies de peste frappent Marseille. Selon certains historiens, la cité phocéenne aurait perdu à cette période-là presque la moitié de sa population (environ 50 000 morts). De nombreuses familles fuient la ville et les territoires ruraux, dont Saint Julien, profitent de la grande peur que les milieux urbains engendrent. De nouveaux quartiers, périphériques au village et au vieux château de Saint Julien, mais dépendant de cette paroisse, apparaissent aussi : Les Caillols, Les Olives et les Martégaux. Au moment de la Libération, le premier combat sur le territoire marseillais a eu lieu à Saint Julien, au cœur du village. Le 23 août 1944, la troisième section (55 hommes) de la 1ère compagnie de fusiliers-voltigeurs, commandée par le lieutenant Roger Audibert, est accrochée par un détachement allemand. Par délibération du conseil municipal du 27 juillet 1946, la Place du Monument (il y avait une stèle érigée pour les morts de la Grande Guerre, qui a été depuis déplacée au cimetière) a pris le nom d’Eugène Bertrand. C’était un commandant FFI, originaire du Vaucluse et « mort pour la France ». Ce village aux rues étroites est blotti autour de son église, sur un rebord rocheux dominant la dépression des Caillols au sud. Son extension s’est faite au nord, autour du boulevard de la Comtesse, ainsi que le long de l’ancien chemin conduisant du centre de Marseille à Allauch par Saint-Barnabé et les Trois-Lucs. On y trouve encore des belles propriétés bourgeoises et quelques espaces verts, qui en font un quartier plutôt résidentiel, voisinant avec des ensembles de petites villas modestes datant du milieu du xxe siècle mais aussi l’ancienne villa Mille roses (https://www.tourisme-marseille.com/ marseille/) ayant appartenu à Fernandel. Les limites de Saint-Julien incluent également le quartier de Beaumont, situé à l’ouest du noyau villageois sur la route de Saint-Barnabé.

 

Jigsaw puzzle - saint julien

Additional Hints (No hints available.)