U n peu d'histoire sur un métier totalement disparu de notre cité : la fabrication et la vente de produits en "terre cuite", tels que tuiles, briques, boisseaux, poterie et autres produits céramiques, utilisés pour la construction. Le sous-sol de notre région est surtout composé d'argile, terre nécessaire à ces réalisations. La terre cuite a un passé prestigieux : de la poterie romaine à la faïence du XVIIIème siècle, sans oublier les fours à feu de bois pour la brique entretenus par des gens venus du Nord et de la Creuse. Cette réputation trouve son origine dans les qualités de l'argile : elle est peu gélive grâce à l'absence de calcaire, plastique et résistante au feu grâce a sa forte teneur en alumine, résistante grâce à sa forte teneur en silice libre. Les carrières se trouvaient dans un rayon de cinq à six kilomètres autour des usines. En fonction de leurs caractéristiques, les argiles permettaient la fabrication de tel ou tel produit. Le terme de tuilerie désignait, en général, une entreprise produisant, bien sûr, des tuiles, mais également des briques. Cette particularité s'explique parce qu'autrefois les fabricants préféraient mettre en avant la production de tuiles. Une telle démarche venait du fait que pendant très longtemps, la fabrication de tuiles était considérée comme beaucoup plus noble que celle des briques. Au cours des deux derniers siècle, de nombreuses tuileries ont jalonné notre campagne. Remontons en 1830, pour ne citer que l'une des plus anciennes, mais ce n'est pas moins d'une quinzaine que nous pouvions compter jusqu'à la fin du XIXème siècle. En effet, plusieurs tuileries ont fonctionné sur le territoire de la Commune de Pouilly-sous-Charlieu, entretenant une activité constante jusqu'au début du XXème siècle.