le 2 avril 1982, les troupes argentines prennent possession des îles Malouines au nom du gouvernement dictatorial du Général Leopold Galtieri.
L'invasion de cet archipel de l'Atlantique Sud est l'aboutissement provisoire d'un conflit multiséculaire, puisque sa souveraineté est disputée aux Britanniques depuis le XVIIème siècle.
Le gouvernement britannique dirigé par Margaret Thatcher ne peut rester sans réaction.
Une force aéronavale est projetée à 12800 km de Portsmouth dès le 5 avril. Son arrivée aux abords de l'archipel donne lieu à des affrontements qui se soldent par la perte, dans chaque camp, de nombreux aéronefs ainsi que de navires.
Les Britanniques obtiennent. à grand-peine, la supériorité maritime, ce qui empêche les Argentins d'approvisionner les troupes en munitions et en armement lourd.
Le 21 mai, les troupes britanniques débarquent à San Carlos, port situé à l'ouest de l'île orientale de l'archipel.
Il va s'agir pour les 5000 soldats du corps expéditionnaire de rejoindre Port Stanley, capitale de l'archipel située sur la côte est.
L'opération est délicate. Privée de moyens aériens, la troupe doit progresser à pied dans l'hiver antarctique commençant.
De plus, le risque d'être pris à revers, ou d'être coupé de sa base logistique, est présent. En effet, le sud de l'île, plus précisément l'isthme où se situent les villes de Goose Green et Darwin, est occupé par des troupes argentines et un petit aérodrome.
Pour parer au danger potentiel de cette base, les Britanniques envoient un contingent de 690 hommes neutraliser la menace.
Le combat, entre le 28 et le 29 mai, est le plus intense de cette brève guerre,.
La bataille se déroule à un contre deux en défaveur des Britanniques qui, toutefois, la remportent.
Le 14 juin, les forces argentines des Malouines se rendent. Le conflit a fait 649 morts côté argentin, 255 côté britannique (plus 3 insulaires).
Quatre jours plus tard, Galtieri est obligé de quitter le pouvoir, l'Argentine entame sa transition vers la Démocratie.
La Guerre des Malouines
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sources: Tout sur l'Histoire - Euronews - Reuters