En avant pour une randonnée de moins de 3 km avec plusieurs géocaches.
A partir du début du sentier suivez le balisage bleu.
Randonnée agréable, la plupart du temps à l'abri sous les arbres, le sentier traverse des terrains privés, alors merci de rester sur le tracé.
Rappel de la charte du randonneur :
- Partez bien chaussé, prenez de l'eau, un en-cas, des vêtements adaptés à la météo, un couvre-chef
- Prévoyez une petite trousse à pharmacie
- Ne laissez pas de déchets derrière vous
- Respectez les milieux traversés (cultures, propriétés privées, végétaux, animaux, patrimoine)
- Respectez les tracés des itinéraires qui vous sont proposés
Un peu d'histoire :
Le sentier des pierres sèches
Par ce chemin étaient descendus des blocs de pierre de molasse qui ont probablement servi à la fabrication des sarcophages paléochrétiens que l’on trouve aujourd’hui au cimetière communal de Mazan. Les ornières encore visibles à certains endroits dans la roche, étaient destinées à retenir dans les fortes pentes les charrois transportant les lourdes dalles.
L’intensification des cultures durant le XI° et XII° siècle, amène à construire sur les hauteurs des aménagements agricoles à partir de pierres trouvées sur place. La culture en terrasse, « bancaus » en Provence, permet de créer des espaces horizontaux et d’augmenter la surface d’exploitation. Les cabanes (bories) font office de granges, de bergeries ou d’habitations saisonnières aux bergers et aux paysans, tandis que les grands murs de pierre délimitent les propriétés ou enclos pour les animaux.
Les guerres et famines ralentissent l’utilisation agricole des cabanes et enclos en pierre sèche sur ces collines. Lors des pestes de 1630 et peut-être aussi de 1720, ou lors du choléra de 1848, les habitants contaminés sont mis à l’écart du village et envoyés dans les bories.
Les abris encore en état datent des XVII° et XIX siècles. Leur diversité sur ce site est exceptionnelle : cabanes adossées, semi troglodytiques, toits pointus, circulaires ou à quatre pentes, murs de soutènement, etc. Toutes ces constructions résultent d’assemblages de pierres sans utilisation de mortier. La technique de montage est dite en encorbellement, technique qui consiste à superposer les pierres avec une légère inclinaison vers l’extérieur.
A la fin du XIX° siècle, ces aménagements en pierre sèche sont abandonnés et la nature reprend ses droits.