Street Art Lanester #20 : Le Bonhomme Mystery Cache

Le Street Art

Le street art ou art urbain est un mouvement artistique contemporain qui regroupe toutes les formes d’art réalisées dans la rue, où dans des endroits publics. Il englobe diverses techniques telles que le graffiti rapide sur mur, la réclame, le pochoir, la mosaïque, le sticker, l'affichage, voire le yarn bombing (techniques utilisant du fil) ou les installations. C'est principalement un art éphémère vu par un large public. Les fresques murales sont parfois des solutions alternatives pour limiter les tags sauvages.

Le graffe est associé à la culture hip-hop, un mouvement apparu dans les années 1970 à New York, mais aussi dans le même temps à Los Angelès, à Philadelphie Le hip-hop, c’est une culture de masse, une culture populaire, un état d’esprit, des expressions artistiques rassemblées autour de trois pôles : musical (rap, ragga, …), corporel (break dance, smurf, hype, …), graphique (tag, graffe), le tout englobé dans un culture urbaine (mode de vie, langage, mode vestimentaire, état d’esprit, économie ...). Par ailleurs, le graffe (on écrit aussi graff', graf', il n’y a pas de règles établies) appartient au mouvement graffiti (du mot italien graffiti signifiant « dessin gravé », qui vient du verbe italien « graffiare » qui veut dire graver). Si à l’origine le graffiti est surtout composé de tags qui apparaissent de manière compétitive sur les véhicules de transports urbains, les artistes graffiti furent obligés de changer de cible et se tournèrent vers la peinture murale. En France, le graffiti connaît de multiples techniques picturales.

La ville de Lanester, notamment le service jeunesse et le centre d’action sociale, a soutenu ce mouvement afin d’embellir un certain nombre d’édifices techniques comme des transformateurs, de lieux publics comme des gymnases et des ouvrages défensifs de la seconde guerre mondiale. Elle a ainsi fait appel à un certain nombre d’artistes plasticiens, tels Isabelle Cayeux, Christine Pradel, Sylvain Collomb ou Daniel Jouan, ou graffeurs qui sont intervenus soit seul, soit en tant qu’animateur encadrant des adolescents Lanestériens au sein d’ateliers. Il existe d’autres réalisations qui sont dues à des initiatives non publiques.

Le pont du Bonhomme

La fresque qui est visible sur le pignon Est de la maison du numéro 1 de la rue Gracchus Babeuf représente le vieux pont qui jouxte le pont moderne en béton précontraint et qui avait été édifié au début du vingtième siècle. Il est vu du territoire de Kervignac, l’anse de Kervily se situant sur la droite. De plus, il est possible de voir la maison du péage avant la pile Est. Le réalisateur de cette fresque est inconnu des actuels propriétaires.

Le pont du Bonhomme est l’ouvrage d’art qui relie les communes de Lanester et de Kervignac en franchissant le Blavet. L’ouvrage offre un superbe panorama sur le fleuve. Dans l’un des méandres de celui-ci, en direction de Hennebont, il est possible d’apercevoir le cimetières de bateaux de Kerhervy. Le nom du lieu rappelle qu’un ermite, Saint Gunthiern, vécut dans une grotte à proximité de laquelle se dressait un rocher à forme humaine auquel il doit son nom.

Avant la construction d’un pont en ce lieu ; le franchissement du Blavet se faisait en trois endroits. Au nord par un pont situé à Hennebont, au sud par un bac fonctionnant entre Port Louis et Ploemeur et en amont du pont actuel par un bac utilisé depuis le dix-septième siècle au passage de la Coutume Un premier projet de pont sur le Blavet au lieu-dit du Bonhomme est établi par l'ingénieur Noyon en 1849, mais il n'aboutit pas en raison de l'opposition de la municipalité de Hennebont qui se verrait amputée d'une partie de son marché, par l'impossibilité de passage des hautes mâtures des bateaux de charge. Le projet est ajourné jusqu'au début du vingtième siècle : malgré l'opposition de nouveau réaffirmée d'Hennebont, l'ouvrage est réalisé l’ingénieur Arnodin, qui s’était spécialisé dans les ponts suspendus, en 1903-1904. Ce pont suspendu fut mis en service le 11 novembre 1904, avec concession d’un droit de péage perçu par l'entrepreneur. Le tablier est détruit en 1944 et reconstruit en 1947. Désaffecté depuis 1974, le tablier a été détruit : il ne reste que les culées et deux piles qui soutenaient les câbles du pont suspendu.

Au sommet des piles de l’ancien pont, un couple de Bretons en bois polychrome se fait face à une distance de 163 mètres et à une hauteur de 37 mètres au-dessus du niveau des eaux. Un homme du côté Kervignac et une femme du côté Lanester qui offrait une tabatière. Les rondes-bosses ont été réalisées par des sculpteurs lorientais Goanvic et Boëdec. Aucun des deux n’avait osé franchir le passage pour se rencontrer. Et pourtant, rencontre il y eut. En 19xx, des plaisantins acrobates les descendirent de leur perchoir et les déposèrent devant le siège du quotidien lorientais « La Liberté du Morbihan ». Profitant de cet épisode, ils furent l’un et l’autre amplement photographiés et restaurés avant d’être replacés sur leur pile respective. Quelques années plus tard, en 1976, ils furent de nouveau détrônés et remplacés par des répliques en résine. Les personnages en bois sculptés furent conservés à la Direction de l’Equipement à Hennebont. Ils sont actuellement visibles au musée de Hennebont.

Pour trouver la cache, il vous faudra répondre aux questions suivantes. Quel est le nom, en 7 lettres, de l’ancien passage ? Soit X la somme des nombres donnant le rang de chacune des lettres composant le ce passage (sans l’article).

En quelle année débutèrent les travaux de construction du premier pont ? Soit Y ce nombre sans le chiffre des milliers.