Comme toutes les chapelles ou édifices religieux dédiés à Saint Michel, elle s’élève sur une colline bien marquée dans le paysage. La présence de stèles gauloises, de l’âge de fer (-200 à -450 ans av JC) indique la christianisation d’un lieu païen. Le bâtiment est rectangulaire avec une petite sacristie. Le chevet plat est éclairé par une grande fenêtre en arc brisé au remplage qui date de la fin du 16ième ou début 17ième. Les rampants à crosse, épousent la forme du toit à coyau et s’achèvent par deux animaux sculptés. Le pignon occidental est richement orné. En anse de panier, moulurée, la porte est coiffée d’une accolade avec palmettes et fleurons surmonté d’une niche abritant une statue.
À l’intérieur, des travaux de restauration ont permis de mettre à jour des peintures murales qui représentent des scènes de la passion.
Depuis 1975, une association a entrepris de financer cette restauration et l’entretien de cette chapelle, en organisant, le jour du pardon, un repas campagnard et une kermesse.
Plus loin dans le village, au bord de la route, il y a une croix. Elle est fixée sur un soubassement en pierre de taille et une table monolithe à petits biseaux. La croix est constituée de deux éléments de section octogonale en granit bouchardé. Elle a été édifiée en 1922 par une famille du village. Trois gars de cette famille avaient fait la guerre et en était revenus. C’est pour remercier le ciel que la croix a été construite.