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De Rotoialum villae à Rueil-Malmaison Traditional Geocache

Hidden : 7/28/2019
Difficulty:
1.5 out of 5
Terrain:
1.5 out of 5

Size: Size:   micro (micro)

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Geocache Description:


La ville de Rueil-Malmaison d'aujourd’hui est le fruit d’une lente évolution. Souvent lié aux grands événements de l’histoire de France, son développement s’accélère au cours de la deuxième partie du XXe siècle lorsque le bourg agricole se transforme en ville.

C’est en 550 qu’on retrouve la première trace d’un emplacement sur le territoire de l’actuel Rueil quand Childebert 1er, roi de Paris (et 4e fils de Clovis), vient en visite à la villa des rois mérovingiens « une maison autour de laquelle étaient grou-pés quelques bâtiments », raconte Grégoire de Tours dans son Histoire des Francs (dont un rarissime exemplaire est aujourd’hui conservé au musée d’histoire locale).

En 846 les Vikings envahissent le royaume des Francs et s’installent à l’embouchure de la Seine sur tout le littoral. Les Normands remontent la Seine et s’établissent à Rueil dans le camp fortifié (castrum) construit par Charles Martel (en 735). Il semblerait que leur chef Odon habitait dans une demeure d’où il exerçait, avec brutalité, tous les droits (d’où le nom de mala mansio devenu Malmaison).

Ensuite les terres de Rueil sont rattachées aux abbés de Saint-Denis. Il faudra attendre 1320 pour que le village se libère de ses servitudes. Durant la guerre de Cent Ans toute la région est pillée, incendiée et touchée par la peste noire. À la fin de la guerre, en 1458, Rueil n’est qu’un petit village de 210 habitants.

Environ 100 ans après, à la fin de la guerre de religion entre catholiques et protestants, sa population a doublé. C’est dans cette période (en 1584) que commence la construction de l’église Saint-Pierre Saint-Paul. À la fin du siècle, Henri IV, en route pour Senlis, s’arrête à Rueil. Touché par les conditions de vie des vil-lageois encore en souffrance après la guerre de Cents Ans, il décide de fortifier le bourg avec un mur d’enceinte. (un chemin de ronde est construit à l’intérieur du mur à l’emplacement des actuels boulevard du Général-de-Gaulle, boulevard Foch, rue Jean-Mermoz, boulevard de l’Hôpital-Stell, boulevard Solferino, place Richelieu, rue Masséna, rue Messire-Aubin).

En août 1633, le cardinal de Richelieu se porte acquéreur du château du Val de Rueil, idéalement situé entre Versailles et Paris. Le cardinal entreprend de grands travaux dans sa nouvelle demeure, notamment dans les jardins où il fait construire des fontaines et des cascades en s’inspirant de la Villa d’Este de Tivoli en Italie. Il renouvelle aussi la façade de l’église Saint-Pierre Saint-Paul. C’est dans ce château que le père Joseph, éminence grise de Richelieu, mourra en 1638.

C’est au cours du XVIIIe siècle que le bourg de Ruel se nomme Rueil à la suite d’une dé-formation de langage. Après la Révolution, la France est constituée de départements : Rueil devient commune de la Seine-et-Oise, district de Versailles. Pour la première fois de son histoire, le bourg de 2500 habitants élit son maire, Henry Delamanche, écuyer et avocat au parlement de Paris.

En 1799, Joséphine Bonaparte achète le château de Malmaison, une demeure de « campagne » près de Paris. Elle y vivra 15 ans, jusqu’à sa mort. Devenue impératrice, elle agrandira le domaine et y invitera tous les grands du monde de l’époque. Sa passion pour la botanique lui fait enrichir les jardins de toutes sortes de plantes.

Au XIXe siècle, le village poursuit son évolution. La première gare de chemin de fer arrive en 1837, suivie quelques années plus tard par la première ligne de tramway sur rail tiré par des chevaux (le chemin de fer américain). En 1869, l’hôtel de ville (l’ancienne mairie) est inauguré. Ce sont aussi les années des peintres impressionnistes. De l’été qu’Édouard Manet aura passé à Rueil restent ses tableaux La Maison de Rueil et Les Jardins de Rueil.

Au cours de la première partie du XXe siècle l’histoire rueilloise est marquée par des événements nationaux : la Première et la Seconde Guerres mondiales font rage. Son évolution reprend dans les années 50. L’inauguration du centre commercial Colmar (le premier de France et le plus grand d’Europe à l'époque) est le symbole du développement économique et démographique de Rueil-Malmaison. De 1954 à 1968, la population passe de 32 212 à 62 933 habitants. On construit des logements et des équipements collectifs, la voirie et les réseaux se modernisent.

En 1971, Jacques Baumel est élu maire de Rueil-Malmaison, « une ville de province aux portes de Paris » selon son ex-pression. Véritable bâtisseur il transforme la ville en profondeur en la dotant des principales structures publiques. Il lance la construction de Rueil 2000 (aujourd’hui Rueil-sur-Seine). Dans les années 80 et 90, des nombreux lieux « verts » voient le jour : la Maison de la nature (avec sa serre tropicale des-tinée à vulgariser l’écologie, la faune et la flore), la ferme du Mont-Valérien, le parc des Impressionnistes, le théâtre de verdure (situé derrière le conservatoire), la couverture de l’A86 , etc.

D'après Rueil Infos Supplément été 2019 p.4-6

Additional Hints (Decrypt)

[FR] cnexvat 2 ebhrf [EN] ovxr cnexvat fcnpr

Decryption Key

A|B|C|D|E|F|G|H|I|J|K|L|M
-------------------------
N|O|P|Q|R|S|T|U|V|W|X|Y|Z

(letter above equals below, and vice versa)