R. L. du 28 avril 2019
««Marly poursuit sa collection de fresques liées à la BD.
Elle s’appellera Les ailes de l’histoire.
Sur les murs de la future maison des associations, on croirait voir le dirigeable glisser dans l’air en sortant de son hangar, entendre le bruit des hélices, le vrombissement des moteurs des avions qui décollent de la piste où de ce qu’il en reste et les instructions données depuis la tour de contrôle.
Au-delà des deux premiers avions et de la tour de contrôle, le graffeur prévoit de peindre à la bombe «le visage du lieutenant-colonel Jean Dagnaux, as de l’aviation, abattu le 17 mai 1940 par la DCA allemande, le Zeppelin LZ3, un T6, un Transall Gabriel 216, une Alouette 3, un Breguet 14B2, l'insigne de la base.
Rendre hommage aux avions et aux pilotes qui ont marqué la BA128, nécessitait d’avoir une documentation précise.
«Avec l’autorisation de Patrick Pallot, Marlien, retraité et expert de la BA128, j’ai puisé dans son livre Metz La Sentinelle, qui retrace les 103 ans de l’histoire de la base», poursuit Matthieu Lipinski.
Un chantier piloté par Jean Pauline, conseiller municipal délégué à la culture et Matthieu Lipinski, créateur de cette fresque.
Pour Matthieu Lipinski, «la plus grande difficulté a été de trouver un équilibre entre la profondeur des fenêtres et les dessins, à un degré moindre avec l’ensemble de la surface qui n’était pas plane».
Mine de rien, recouvrir tout le hangar demande une grande quantité de matériel. De bombes de peintures exactement.
Combien ? «Le chiffre de 200 semble raisonnable», estime l’artiste graffeur. En heures de travail, cela devrait aboutir à environ 150. Autant dire un mois… »»
R.L. - 28 avril 2019