Bonjour à tous,
Voila avec ma fille notre première cache ! Peut être un peu fragile à voir avec le temps
« Bretigny rachète 2 châteaux à l’etat.
Les deux bâtisses historiques appartiennent désormais à la ville. Le château de Rosières et celui de Garde-Depas viennent d'être achetés par la commune de Brétigny-sur-Orge (Essonne) pour 1 224 000â?¬. Propriété de l'Etat (ministère de la Défense), ces deux édifices délabrés étaient inoccupés depuis longtemps. « L'Etat a voulu nous les vendre deux fois ce prix-là, avant de revenir à une position plus raisonnable en novembre », avance Bernard Decaux, le maire PS. Aujourd'hui, les deux parcs et les deux châteaux font l'objet de projets.
Bientôt des mariages au château de Rosières
La municipalité a longtemps voulu faire de cet endroit, son centre de loisirs. Mais, situé à deux pas de la Francilienne, Rosières (874 m2 de surface sur un terrain de 4,2 ha) est inoccupé depuis 2002 et la fermeture du centre d'essais en vol (CEV). Le château permettait de loger ponctuellement pilotes et officiers. Squatté par une trentaine de Roms début 2010, il avait été le théâtre d'un incendie, en juin. Les squatteurs avaient fini par être délogés en janvier 2011. Mais depuis, aucun travaux n'a été entrepris pour réhabiliter cet endroit dévasté par les flammes et les marbres volés. « On souhaite en faire un espace pour les familles et les associations, avance Bernard Decaux. On se penchera dessus après les municipales. Mais l'objectif est de permettre d'y célébrer un mariage par exemple. » Le parc pourrait abriter quelques jeux.
Jeunes et seniors attendus au château Garde-Depas
Vestige du XVII e siècle, cette demeure (750 m 2 et 2,4 ha de terrain) est restée vide durant plus de dix ans. Mais son plan d'eau attire encore les pêcheurs aujourd'hui. « Comme pour la maison des Sorbiers, on va voir comment garder une trace du monument tout en reconstruisant, indique Bernard Decaux. On aimerait y aménager un club senior et une structure jeunesse, pour favoriser le lien intergénérationnel. »
De son côté, Nicolas Méary, candidat (UDI) face au maire sortant, reste dubitatif. « C'est bien d'avoir récupéré ces châteaux, mais cela a pris trop de temps, avance-t-il. Les bâtiments se sont dégradés. C'est un gâchis dont l'Etat et la municipalité sont responsables. Concernant les projets, je préfère en discuter avant avec les habitants et savoir ce qu'ils souhaiteraient y voir. » »