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La croix bataille Traditional Geocache

Hidden : 5/15/2019
Difficulty:
2.5 out of 5
Terrain:
2 out of 5

Size: Size:   micro (micro)

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Geocache Description:


 

 

Traduction / Translation

 

                                                                                     

 

Cette cache à pour but de vous faire découvrir l'histoire de ce lieu ou plus exactement de cette croix que beaucoup méconnaissent.

Que vous soyez croyants ou mécréants respectez ce lieux et recueillez vous un instant....

 

Quatorze prêtres guillotinés à Laval le 21 janvier 1794.

 

 

 

Le 21 janvier 1794, juste un an après Louis XVI, quatorze prêtres furent guillotinés à Laval puis jetés dans une fosse commune à la Croix Bataille.

 

Le roquet de Patience.

En Octobre 1792, quatorze prêtres lavallois réfractaires (qui refusaient de prêter serment à la Constitution civile du clergé) sont emprisonnés au couvent de Patience où ils ne bénéficient que de deux heures de visite par mois. Ne sont admis à les voir que les frères et sœurs obligatoirement assistés par le concierge du lieu.

Le "Rasoir national".

Le 13 décembre 1793, la guillotine est installée à Laval, place du Blé (actuelle place de la Trémoille) près du Tribunal révolutionnaire.

A partir du 9 janvier 1794, tous les cultes sont interdits en France. L’église de la Trinité de Laval est transformée en"étable et magasin de fourrage" pour l’armée, puis, plus tard, en Temple de la Raison.

Le 21 janvier 1794, à 8h30, les quatorze prêtres franchissent le seuil du tribunal où ils vont être jugés par la Commission révolutionnaire. Dix marchent péniblement et quatre sont dans une charrette ; cinq d’entre eux ont plus de 70 ans.

Entre le 5 janvier et le 2 novembre 1794, en 150 audiences, cette Commission prononcera 328 peines de mort.

L’accusateur public, Volcler, un ancien prêtre apostat, leur demande une dernière fois de prêter serment. «Aidé de la grâce de Dieu, je ne salirai pas ma vieillesse», lui répond le Père Philippot, 78 ans.

«Quoi, c'est toi Volcler qui demande ma mort ? Toi que j'ai accueilli dans ma maison, admis à ma table, que j'ai tendrement aimé...», ajoute le père Migoret.

Ils sont exécutés après avoir été empêchés par leurs gardiens de chanter ensemble un dernier "Salve Regina". Ils seront suivis de 5 vendéens qui comparaissaient eux aussi en tant qu’ennemis de la République.

Les 4 juges, dont 2 prêtres renégats, qui assistent à l’exécution de la fenêtre d’un immeuble voisin, boivent un verre de vin rouge à chaque tête qui tombe et encouragent la foule à crier avec eux: «Vive la République, à bas la tête des calotins !».

La réhabilitation.

Les corps des 14 prêtres, tout comme les défunts du moment, sont jetés dans une fosse commune, à Avesnières, dans une lande nommée "La Croix Bataille" sur la route d’Entrammes.

Dès le jour de leur exécution, les prêtres sont vénérés comme des martyrs ; on envoie des enfants tremper des mouchoirs dans leur sang.

En 1803, un rapport de gendarmerie signale des pèlerinages, allant de 50 à 600 personnes, à la Croix Bataille, près de la fosse commune où ils ont été ensevelis.

Le 6 août 1816, suite aux démarches du curé d’Avesnières, les corps des 14 martyrs sont exhumés et déposés dans la chapelle Saint Roch du cimetière paroissial d’Avesnières. Le 9 août, ils sont transférés dans le transept sud de l'église d'Avesnières, au pied d'un monument.

Une chapelle expiatoire est dressée à la Croix Bataille à la mémoire du prince de Talmont et des autres victimes de la Révolution. Le bâtiment est détruit en 1869.

En 1945, Max Ingrand dessine un vitrail pour la basilique. Les 14 prêtres y sont symbolisés par 14 palmes.

Le 19 juin 1955, le pape Pie XII béatifie les 14 prêtres ainsi qu’un curé et quatre religieuses également guillotinés en 1794. Les corps sont transférés dans le chœur de la basilique.

En 1989,  une plaque est apposée Place de la Trémoille en souvenir des 14 prêtres  martyrs.

Le 12 Avril 2009, Mgr Thierry Scherrer, Evêque de Laval, en présence de Monsieur Benezech, architecte en chef des Monuments Historiques de la Mayenne, bénit en la cathédrale un nouveau vitrail représentant le martyr de 14 prêtres mayennais.

Ce vitrail, réalisé par Didier Alliou, est situé au chevet de la cathédrale, près de l’autel du Saint Sacrement.

 

Les quatorze prêtres guillotinés le 21 janvier 1794 :

Jean-Baptiste Turpin du Cormier, 64 ans, curé de la Trinité, reconnu comme le responsable, sera exécuté le dernier à la demande de Volcler, l’accusateur public.

- Six curés : Jacques André, 50 ans, André Dulion, 66 ans, Louis Gastineau, 66 ans, François Migoret-Lamberdière, 65 ans, Julien Moulé, 77 ans et Augustin-Emmanuel Philippot, 77 ans.

- Quatre aumôniers : Pierre Thomas, 75 ans, chez les Augustines de Château-Gontier, Jean-Marie Gallot, 46 ans, chez les Bénédictines, Joseph Pelé, 74 ans, chez les Clarisses, et Jean-Baptiste Triquerie, 57 ans, diverses maisons franciscaines.

- Trois hors ministères : René-Louis Ambroise, 74 ans, Julien-François Morin de la Girardière, 64 ans, et François Duchesne, 58 ans.

Cinq autres martyrs exécutés au cours de l’année 1794 :

- Le 5 février : Françoise Mezière, laïque donnée à l’instruction des enfants et aux soins des malades. Elle a soigné deux Vendéens qui l’ont dénoncée. Arrêtée, elle est conduite à Laval et exécutée.

- Les 13 et 20 mars : Françoise Trehut et Jeanne Veron, religieuses de la Charité Notre-Dame d’Evron. Fidèles à leur mission de soigner, elles ont secouru ceux qui en avaient besoin : “Bleus ou chouans, tous sont mes frères en Jésus-Christ”.

- Le 25 juin : Marie Lhuilier, soeur converse des Augustines de la Miséricorde. Toute dévouée aux malades.

- Le 17 octobre : Jacques Burin, prêtre. Il a été curé de St-Martin de Connée. Arrêté à la suite du refus de serment, il est condamné à s’exiler à plus de dix lieues. Il entre en clandestinité. En octobre 1794, deux femmes de Courcité veulent se convertir et se confesser. Malgré les conseils de prudence, il répond à cet appel : c’est un traquenard. Il est tué d’un coup de fusil.

Antoine-Philippe de la Trémoille, prince de Talmont, dernier comte de Laval.

Antoine-Philippe de la Trémoille, prince de Talmont, est jugé à Vitré, le 26 janvier 1794. Il subit un interrogatoire qu'il refuse de signer et est immédiatement condamné à mort.

Le 27 janvier 1794, six chevaux d'artillerie sont réquisitionnés afin de le conduire à Laval.

Jean Chouan fait, dit-on, une tentative pour le sauver, mais il a été mal renseigné.

Le convoi, fortement escorté, arrive à Laval à la nuit tombante. L'échafaud est dressé devant l'entrée principale de son château. L'exécution a lieu aussitôt.

On fait subir à sa tête différents outrages. Vidée par un chirurgien nommé Tellot, elle est placée sur un chandelier par Jean-Louis Guilbert, ancien prêtre et membre de la Commission révolutionnaire, puis elle est mise sur une pique et exposée, ainsi que celle de son intendant, au-dessus des grilles du château.

Le surlendemain, la tête du prince est enterrée dans la cour du château.

Le corps du prince resta jusqu'au lendemain sur le lieu du supplice. Le 28, au matin, on jeta son cadavre dans le tombereau ensanglanté pour le conduire dans les landes de la Croix Bataille.

Sa tête aurait été mise dans le caveau familial lors de l'inhumation de son fils, mort en 1815.

La place où il fut guillotiné porte aujourd’hui son nom.

 

 

 

 

 

 

France Geocaching

 

Additional Hints (Decrypt)

Nh cvrq

Decryption Key

A|B|C|D|E|F|G|H|I|J|K|L|M
-------------------------
N|O|P|Q|R|S|T|U|V|W|X|Y|Z

(letter above equals below, and vice versa)