Balade dans Barjouville - Montmureau
Pour vous faire découvrir Barjouville, nous avons conçu une boucle d'environ 7 km qui débute à l’étang de Barjouville où vous pourrez garer votre voiture sur un parking gratuit.
Attention : n'oubliez pas de prendre les indices pour la cache bonus !
Bonne balade et bonne découverte.
L’origine de Barjouville (Bergi.Villa) paraît ancienne.
Barjouville est une petite commune du centre-ouest de la France, située dans le département de l' Eure-et-Loir et de la région Centre Val de Loire.
Les habitants et habitantes de la commune de Barjouville sont appelés les Barjouvillois et les Barjouvilloises.
Les 1 723 habitants du village de Barjouville vivent sur une superficie totale de 4 km2 avec une densité de 430 habitants par km2 et une moyenne d’altitude de 130 m. (recensement de 2016)
Les villes voisines sont Morancez, Luisant, Le Coudray, Ver-lès-Chartres, Lucé.
La grande ville la plus proche de Barjouville est Chartres et se trouve à 4 kilomètres au nord à vol d'oiseau.
Nous vous proposons quelques caches pour vous faire découvrir cette ville et son histoire. Pour réaliser ces caches, nous avons très largement utilisé l’ouvrage souvenir « Echos de Barjouville » d'Yves LEGRAND (recueil d'articles du bulletin municipal), édité en 1998. Cet historien et ce passionné de Barjouville nous a quitté en janvier 2012.
Le chateau de Montmureau
A Montmureau, hameau comprenant aujourd’hui trois fermes, était autrefois un château habité par les Sires de Montmireau ; plusieurs membres de cette famille ont été chanoines de l’église de Chartres.
Ce n'est plus qu'un manoir construit aux environs de 1920 et sans style caractèristique. Sans que leur réelle ancienneté puisse être affirmée, deux tourelles qui flanquent le portail rappellent au passant la demeure seigneuriale qui se dressait jadis sur le plateau.
Fouilles sur le site de Montmireau
L’opération, conduite sur une surface de 1 ha, porte sur une occupation qui se situe au xive s. et qui s’achève au plus tard dans la première moitié du xve s. Elle paraît s’articuler avec un bâtiment unique situé plus au nord dans une parcelle adjacente. Désigné localement comme « château », l’actuel manoir pourrait constituer le siège d’une seigneurie mentionnée dès 1219. Situés en fond de vallée, les vestiges ont bénéficié d’un apport de sédiments qui ont favorisé leur conservation.
Les vestiges de cette occupation médiévale se composent de restes de murs, de fosses et de niveaux de sol, associés à un mobilier céramique dont la production renvoie au plus tôt à la période comprise entre la fin du xiiie et le début du xve s. pour les témoins les plus tardifs (d’abord des lots de céramiques glaçurées vertes, communes, puis des ensembles comprenant très majoritairement de la céramique rouge de type Dourdan/Chartres). Ils sont concentrés dans une zone ceinturée par un puissant fossé (3,5 m de large pour 2 m de profondeur) longé sur l’intérieur par un empierrement interprété comme une escarpe. Plus que le caractère défensif de l’occupation, les aménagements illustrent le statut social privilégié de ses occupants. L’intérieur de cet espace semble être à la fois un lieu de vie et de production : bâtiments maçonnés – dont deux comportent une cheminée – ou bâtis légers séparés par des espaces de cour, fours domestiques et artisanaux, fosses-dépotoirs…
Vue aérienne de la fouille avec plan des vestiges en incrustation
La seigneurie de Montmireau
C’est le 30 janvier 1703 moyennant 15 200 livres, que Jacques Anquetin, « conseillers du Roy en la maréchaussée de Chartres » acquiert « la terre et seignerie de Montmireau, située paroisse de Berjouville » et vendue par adjudication à la réquete des créanciers de « messire Jacques de Chauffours, cy devant Conseiller du Roy, receveur général des finances de la généralité de Limoges. » Plus tard, en mai 1750, un texte fait état de Gabriel Antoine Anquetin, fils du précédent, « bourgeois de Paris, y demeurant, seigneur de Montmireau, Voisins et dépendances ». Il n’habite qu’épisodiquemment son château de Montmireau et ce n’est que vers la fin de sa vie qu’il s’installe à Chartres où il meurt en 1760.
Gabriel Antoine Anquetin, second du nom, devient à son tour seigneur de Montmireau. Il accomplit une carrière militaire au régiment d’Orléans infanterie. « Chevalier de kl’ordre royal et militaire de Saint Louis », il obtiendra sa retraite en mai 1792, avec le grade de capitaine cammandant, après avoir « ervi militairement en France pendant plus de 35 ans. »
Les armoiries de messire Anquetin et de sa dame figurent dans un angle du « grand et beau plan » de la seigneurie. Elles se composent de deux écus accolés :
1 d’azur au lion d’or accompagné en pointe de croissant de même, au chef de gueules chargé de deux étoiles d’or.
2 d’hermine au sautoir dentelé de gueules chargé d’une étoile d’or. Couronne à cinq fleurons formés chacun de trois perles.
Ecus ovales posés sur un cartouche rocaille encadré de deux palmes.
"La ferme et métairie" de Montmireau consiste en "plusieurs corps de logis pour l'habitation du fermier, granges a bled, a avoine et aux grains ronds, deux bergeries, écuries, étables a vaches, toit a porcs, poulailler, cour, jardin, colombier qui est dans la cour dudit Montmireai, clasge dans lequel est le fournil, onze muids ou environ de terres labourables situées paroisse de Barjouville et environs."