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CEUX DE 14 - Des Héros à Poils et à Plumes Traditional Geocache

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Brezelour: N'étant plus dans le secteur et ne pouvant donc plus assurer une maintenance régulière, j'archive cette cache et je laisse la place, avec grand plaisir, à d'autres poseurs !
Bon geocaching à tous et toutes !

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Hidden : 5/12/2019
Difficulty:
2 out of 5
Terrain:
1.5 out of 5

Size: Size:   micro (micro)

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Geocache Description:


DES HEROS A POIL ET A PLUME

 

  « Malgré des difficultés énormes résultant d’une intense fumée et d’une émission abondante de gaz, a accompli la mission dont l’avait chargé le commandant Raynal. Unique moyen de communication de l’héroïque défenseur de Vaux, a transmis les derniers renseignements reçus de cet officier. Fortement intoxiqué, est arrivé mourant au colombier. » citation du pigeon VAILLANT   

 

 

 

  Durant la Première Guerre mondiale, 14 millions d'animaux furent enrôlés sous les drapeaux des nations belligérantes... Ce sont les grands oubliés de l’Histoire. Héros de l’ombre, les animaux ont pourtant joué un rôle important au cours de la guerre 14-18. Envoyés au front lors des attaques, utilisés comme moyens de traction et de communication, ils faisaient partie intégrante de la stratégie militaire. Compagnons fidèles, ils partageaient le quotidien des soldats et leur permettaient de s’évader, pour un temps, des horreurs de la guerre. D’abord célébrés par les soldats, puis relégués au second plan dans l’Histoire, ces animaux sont presque entièrement tombés dans l’oubli. Eux aussi ont pourtant payé un lourd tribut. Toutes armées confondues, en leur sein, les animaux ont joué un rôle important dans le déroulement des hostilités, tant comme acteurs de premier ordre que comme adjuvants au moral des hommes. Ainsi, tout au long de la guerre 14-18, et dès son commencement, les chevaux, les boeufs, les mules, les chiens, les pigeons... n'ont cessé de contribuer "à l'effort de guerre" consenti bien malgré eux aux armées...

  

 

       La Première Guerre mondiale a d'abord été caractérisée par la mobilité des troupes, qui se sont enlisées dès 1915, et cela, durant 3 ans, dans une guerre de position et de tranchées. L'information et la désinformation sont alors devenues vitales et stratégiques, au même titre que les moyens de communication. Malgré le fait qu'à l'époque on voyait se développer la téléphonie et l'émission radio, il était fréquent que des unités soient isolées ou que des messages devaient être envoyés rapidement sur de longues distances. Dans ces conditions, il n'était pas du tout rare que les combattants aient recours à des pigeons voyageurs. A ces fins, ceux-ci étaient élevés et transportés vers des unités mobiles de campagne composées de camions spécialement développés et ayant pour mission de se déplacer au gré des besoins en différentes zones du front. 100.000 pigeons furent utilisés par les Anglais et 60 000 par les français durant la Guerre 14-18.Dès le mois de décembre 1915, dans le Nord de la France, région à haute concentration de "coulonneux" (colombophiles), l'occupant, par voie de presse, rappelle qu'il est interdit, sous peine de mort, de lâcher des pigeons voyageurs. Il est précisé en outre que les personnes "qui récupéreraient des pigeons voyageurs seraient tenues de les remettre à l'autorité militaire la plus proche, faute de quoi, elles seront suspectées d'espionnage..." et responsables des conséquences qui en découleraient.

       

 

On estime à 11 millions de chevaux, d’ânes et de mulet utilisés, principalement pour transporter des soldats ou pour tracter des armes. Il fallait six chevaux pour tracter un seul canon ! D'après certaines sources, 9 à 10 millions de chevaux moururent durant la durée du conflit. Utilisés dans un premier temps par les Français et les Anglais pour charger l’ennemi lors des combats, les chevaux se sont heurtés aux feux impitoyables de l’artillerie et à la froideur des tanks. La guerre de 14-18 a ainsi marqué un tournant dans la manière de faire la guerre, la cavalerie ne faisant pas le poids face aux machines destructrices.

 

   

 

100 000 chiens de guerre vivaient aux côtés des soldats. Ils avaient deux fonctions principales. La première consistait à retrouver les blessés après chaque offensive. Leur seconde mission était informative : en complément des pigeons, les chiens étaient dressés pour porter des messages écrits et des munitions vers des points de ravitaillement.

 

 

D’autres animaux partageaient le sort des combattants sans être impliqués dans les opérations militaires. Ainsi, des chats, des chèvres ou des cochons, étaient gardés dans les tranchées ou sur les navires de guerre comme animaux de compagnie. Certains sont devenus les mascottes de leurs régiments ! Mais aussi de manière anecdotique, on peut citer deux exemples assez surprenants d'utilisation d'animaux dans les armées...Côté allemand, cet éléphant offert aux soldats par un directeur de cirque, patriote... Côté américain, ce lionceau, mascotte de l'armée de l'air au sein de l'escadrille française Lafayette, et, qui comprenait des pilotes américains volontaires...

 

 

 

 

  Les conditions de vie des chevaux sont difficiles sur le front ; décimés par l'artillerie, ils souffrent de dermatose et subissent les attaques chimiques. Un million d'entre eux trouvent la mort durant le conflit, côté français ; bien plus encore sont traités dans des hôpitaux vétérinaires avant d'être renvoyés au front. La fourniture de nourriture équine est un problème logistique majeur pour les troupes allemandes qui perdent, elles aussi, quantité d'animaux morts de faim, faute de fourrage en suffisance.

  

 

 

   Enrôlés dans le conflit bien malgré eux, les animaux partagent la souffrance quotidienne des soldats.
Les chevaux, largement mobilisés dès 1914, vivent un calvaire. De leur réquisition jusqu’à leur envoi au front, le stress les envahit. Les phéromones dégagées par les hommes et les animaux les apeurent. Viennent les détonations, la lumière des canons ; la vision des cadavres de leurs congénères et l’odeur du sang. L’artillerie les frappe, le gaz les ronge. La maladie ne les épargne pas. En France, où l’on compte 1 million de chevaux morts pendant la guerre, 35 % d’entre eux sont en réalité abattus alors que les maladies les font souffrir et menacent de se propager ; alors qu’il faut abréger les souffrances de ceux qui trainent leurs blessures depuis le front ; alors que les poilus sont en manque d’une nourriture que la viande de cheval peut combler.La présence des animaux dans les camps contribue toutefois à remonter le moral des troupes. D’après certains témoignages, les soldats n’hésitent pas à qualifier ces compagnons d’infortune de « frères » et certains animaux deviennent rapidement les mascottes des soldats.

 

 

   

 

Quand les hostilités prennent fin, de nombreux chevaux sont abattus du fait de leur grand âge ou de leur maladie. Les plus jeunes sont vendus aux boucheries françaises ou aux particuliers ; ce qui ne manque pas d'attrister les soldats, obligés d'abandonner les bêtes qu'ils ont soignées pendant les années du conflit.

 

 

13.000 chevaux australiens, dont on se sait quoi faire à la fin de la guerre, et du fait des mesures de quarantaine à appliquer, ne peuvent retourner au pays. Parmi ceux-là, 2.000 sont abattus ; 11.000 autres vendus, et, pour la plupart destinés à servir de nouveau dans l'armée britannique en Inde. Les chevaux de Nouvelle-Zélande demeurent quant à eux, tous, en Europe. En France, 35 % du million de chevaux morts, seront abattus par les militaires pour des raisons sanitaires, afin d'éviter la propagation de maladies, pour la consommation de leur viande (en cas de pénurie), ou encore, morales et sentimentales, afin d'abréger les souffrances d'un animal condamné...

Plusieurs mémoriaux ont été érigés à la mémoire des animaux tombés pendant le conflit ; ainsi, à Bruxelles, Charleroi, Lille, Berlin, Londres...

 

 

Certains sont devenus célèbres : lors de la bataille de Verdun en 1916, le pigeon Vaillant a transporté une lettre qui a permis de sauver tout un régiment. Vaillant a été décoré de la Croix de guerre, puis a reçu la bague de la Légion d’honneur.

 

 

Des artistes, comme Alfred Munnings, ont beaucoup contribué à la reconnaissance de leur rôle durant la guerre, notamment en leur donnant une place significative dans la poésie guerrière. Il existe de nombreux romans, pièces de théâtre, films et documentaires axés sur le rôle joué par les animaux durant la Grande Guerre, et bien après... Sur la place du Singe ou Hameau de la Croix Blanche à Marche-lez-Ecaussinnes (province du Hainaut belge) se trouve un petit singe installé sur un piedestal. Sa présence rappelle, selon les dires qu’à l’issue de la guerre 14-18, la mascotte de soldats britanniques, qui passaient par là, était un ouistiti. Sa présence serait dû au fait que soit, son propriétaire ne sachant plus qu’en faire, l'aurait jeté par la fenêtre d'un train. Le petit singe aurait alors été recueilli par un habitant de Marche. Ce dernier étant un des animateurs de la "ducasse" (kermesse) du quartier, il en aurait fait don à la commune. Soit il l’aurait oublié la mascotte, et que le petit singe aurait bien vite été adopté par la population du village.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Additional Hints (Decrypt)

Nh frva. Yn pnpur snvgr "znvfba" z'n cevf qh grzcf qnaf fn snoevpngvba, zrepv q'ninapr q'l snver nggragvba !

Decryption Key

A|B|C|D|E|F|G|H|I|J|K|L|M
-------------------------
N|O|P|Q|R|S|T|U|V|W|X|Y|Z

(letter above equals below, and vice versa)