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CEUX DE 14 - L'Empire Allemand Traditional Geocache

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Brezelour: N'étant plus dans le secteur et ne pouvant donc plus assurer une maintenance régulière, j'archive cette cache et je laisse la place, avec grand plaisir, à d'autres poseurs !
Bon geocaching à tous et toutes !

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Hidden : 5/8/2019
Difficulty:
2 out of 5
Terrain:
2.5 out of 5

Size: Size:   micro (micro)

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Geocache Description:


L'EMPIRE ALLEMAND

 

"Les allemands ? Ils étaient comme nous, des pauvres types qui se faisaient la gueule pour rien." Léon WEIL, l'Est Républicain le 10 novembre 2004. Poilu engagé en 1916 chez les chasseurs alpins et résistant durant la seconde guerre mondiale. Mort à 106 ans.

 

 

La Deutsches Heer est le nom officiel de l'armée de terre dans l’Empire allemand de 1871 jusqu'en 1919. Cet Empire était gouverné par le Kaiser Guillaume II.

A l'aube de la Première Guerre mondiale, en Allemagne, chaque homme, entre ses 17 et ses 45 ans accomplis, est soumis au service militaire obligatoire.

Il y a tout d’abord, le service actif qui dure deux ou trois ans pour chaque jeune homme de 20 ans, celui-ci est suivi d'une "réserve" de cinq ou six ans. Ensuite, les hommes sont versés dans la Landwher, où ils restent jusqu'à leurs 39 ans, avec des exercices moins réguliers. Enfin, la dernière catégorie, le Landsturm, regroupe tous les hommes entre 17 et 20 ans n'ayant pas encore commencé leur service militaire, déclarés inaptes au service et ceux qui en sont sortis à 39 ans, ils sont appelés uniquement en cas de guerre, ils ne sont soumis à aucun exercice.

Avant la Première Guerre mondiale, les bataillons de Landsturm étaient destinés à rester à l'intérieur des frontières allemandes pour y effectuer certaines missions. Ils ne devaient pas être armés et étaient répartis en deux catégories : des bataillons de fortifications (soldats ayant reçu une formation militaire s’occupant de l’entretien des forts et des lignes de défense) et des bataillons de travailleurs (hommes sans formation militaire ayant pour mission d’exécuter le travail lourd des zones fortifiées et de l’arrière du front). Au début de la Première Guerre mondiale, le commandement allemand répartit les hommes selon une règle simple : les hommes relevant du service et de la réserve forment la première ligne, la Landwehr assure la deuxième ligne et la Landsturm la troisième, c'est-à-dire l'occupation des territoires conquis… Mais cela changera dés les premiers mois de la guerre.

 

 

Quand l’ordre de mobilisation générale est proclamé en août 1914, l’armée a changé. Le fait que les unités de réservistes combattent en première ligne est une surprise pour ses adversaires, permettant à l'Allemagne d'avoir une supériorité numérique sur le front les premiers mois du conflit. L’effectif de l’armée de terre est de 794 000 hommes en août 1914.

Le soldat allemand, perd au fur et à mesure du conflit, sa rigide élégance prussienne pour adopter une silhouette plus rustique. En 1916, il est bien équipé malgré la pénurie qui sévit au pays. Vêtu de gros drap vert pâle, idéal pour le camouflage, ainsi que de bonnes bottes, il est protégé par un casque d’acier, un masque à gaz, équipé d’un fusil mauser 1898 de calibre 7.92mm, certains soldats utilisent des lance-flammes qui causent de graves brûlures et terrorisent les soldats.

Pour faire face aux lourdes pertes des premiers mois de guerre, un nouveau modèle de division d'infanterie à 3 régiments au lieu de quatre, est généralisé en 1915, processus facilité comme du côté allié par l'augmentation matérielle et de la puissance de feu. Au printemps 1917, sur le front de l’Ouest tout en se repliant à l'abri des positions de la ligne Hindenbourg, l'armée allemande monte une nouvelle fois en puissance : une nouvelle classe est appelée et 13 divisions nouvelles sont créées. Les services de renseignements français évaluent alors sa puissance à 234 divisions d'infanterie, 14 divisions de cavalerie, 9 000 pièces d'artillerie de campagne et 7 200 d'artillerie lourde.

La puissance du complexe militaro-industriel allemand combinée à une stratégie offensive permet à l'armée allemande, au début des hostilités, d'avoir une puissance de feu supérieure à celle de ces adversaires.

L’artillerie joue un rôle important dans la guerre. Extrêmement développée en Allemagne, elle est redoutée par ses ennemis. Des canons énormes comme la Grosse Bertha font des ravages sur les champs de bataille. Les troupes de première ligne disposent de petits engins à bon marché, les lance-mines (Minenwerfer), qui servent d’artillerie légère. Les chars, sous-estimés par les généraux allemands en 1914, ne sont fabriqués qu’en très faible quantité alors que, vers 1916-1917, ils sont améliorés et sont devenus de redoutables armes au sein des armées alliées.

En août 1914, la cavalerie de l’armée allemande 11 divisions de cavalerie regroupant 3 brigades chacune. Avec l’avancée du conflit, l’infanterie est privilégiée et la cavalerie se retrouve mal adaptée à ce type de guerre et sera déployée principalement sur le front de l’Est (Roumanie, Ukraine, Lituanie…). Le commandement allemand ira jusqu’à supprimer des régiments de cavalerie par manque d’emploi et par pénurie de chevaux.

L’aviation (Luftstreitkräfte) développée vers le début de la guerre, n’est encore qu’au stade expérimental. Elle sert surtout à l’observation, fonction partagée avec les ballons d’observation (Drachen) et à la chasse. Le bombardement se développe progressivement : au début des hostilités, les aviateurs lancent de petites grenades à partir de l’appareil avant que des Zeppelin puis de véritables bombardiers stratégiques entrent en scène.

Le 21 mars 1918 lorsque commence l’offensive Michaël l'armée allemande se compose de 248 divisions, dont 197 déployées sur le front occidental et parmi lesquelles 48 avaient pu être ramenées d'Europe orientale au cours des cinq derniers mois. Berlin compte sur le front de France 69 divisions, 39 divisions en Russie et en Ukraine, 8 en Roumanie, 2 en Macédoine et 1 en Turquie. Mais cet avantage numérique est fragile : la classe 1919 a été incorporée dans les unités et la classe 1920 commence à faire son apparition durant l'été. Il n'y a donc plus de réserves du côté des Empires centraux. En novembre 1918 elle ne dispose plus que 184 divisions en ligne et 17 en réserves dont 2 fraîches contre, côté Alliés, 205 divisions en ligne et 103 en réserves dont 60 fraîches.

Les chiffres des pertes militaires officielles allemandes durant la Première Guerre mondiale sont de 1 900 876 dans l'armée, 34 836 dans la marine impériale allemande, 1 185 dans les troupes coloniales. Il faut ajouter à ces chiffres 100 000 disparus ou présumés morts soit un total de 2 039 897 morts. On trouve d'autres estimations des pertes allemandes : le War Office en 1922 indique 1 808 545 morts sans compter 14 000 conscrits africains de l’empire colonial allemand tués et le département de la guerre des Etats-Unis en 1919 compte 1 600 000 morts au combat.

Additional Hints (Decrypt)

fbhf yr cbag ra obvf, ibve fcbvyre, fblrm qvfperg.Yn pnpur snvgr "znvfba" z'n cevf qh grzcf qnaf fn snoevpngvba, zrepv q'ninapr q'l snver nggragvba

Decryption Key

A|B|C|D|E|F|G|H|I|J|K|L|M
-------------------------
N|O|P|Q|R|S|T|U|V|W|X|Y|Z

(letter above equals below, and vice versa)