Cette série vous emmènera sur les coteaux de Marcoussis, à la découverte des anciennes carrières de grès qui ont entre autre servi à la construction des rues pavées de Paris.
Les bancs de grès qui, à l'origine couvraient les pentes des collines de Marcoussis, ont été exploités de bonne heure comme en témoignent les châteaux de Montlhéry et de Marcoussis.
Jusqu'à la révolution, la commune de Marcoussis a compté plusieurs carrières à ciel ouvert.
Autour de 1850, après une période d'abandon, l'extraction a repris et plusieurs carrières ont été ouvertes, attirant dans la vallée beaucoup d'ouvrier du dehors :
• la carrière de Couard, qui appartenait à la commune,
• celle du Bois des Roches, propriété des sieurs Lefort et Fouré, entrepreneurs de pavage, reprise par la société Francastel frères en 1866,
• celle du Grand Parc, gérée par l'Association des travailleurs carriers de Marcoussis et du Ménil-Forget, dirigée par M. Nourric, entrepreneur des routes nationales et départementales de la Seine ;
• celle du Grand Banc des bois de la Madeleine (entre le Grand Parc de Marcoussis et le Houssay, dites des Fonceaux, du Rocher, des Sorts et de la Roche Garnier) qui appartenait à la Ville de Paris.
Jusqu'en octobre 1868, près de 6 millions de pavés furent fabriqués par plus de 150 ouvriers terrassiers et carriers. Mais les bancs s'épuisèrent et Marcoussis redevint, dans les dernières décennies du siècle, une commune essentiellement agricole.
Le Banc de la Madeleine exploité fin XIXème siècle