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Libération de Strasbourg 22/11/18 le retour ... Traditional Geocache

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Totov: N’étant pas responsable de l’invasion des sdf en ville je préfère archiver !

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Hidden : 4/11/2019
Difficulty:
1.5 out of 5
Terrain:
1.5 out of 5

Size: Size:   micro (micro)

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Geocache Description:


Cache initialement posée par Schilikois !

je reprends donc l'intégralité du descriptif...

 


Le 22 novembre 1918, il y a donc un siècle, Strasbourg redevenait française après avoir été durant quarante huit ans la capitale du Reichsland Elsass-Lothringen. Une euphorie extraordinaire régnait, une foule innombrable accueillait les troupes françaises, avec à leur tête le général Gouraud, dans une ville entièrement pavoisée de drapeaux tricolores. La rue Neuve, première réalisation de la grande Percée, en 1912, allait accueillir ce défilé triomphal dont elle a gardé la mémoire en devenant… rue du 22 Novembre.


La libération de Strasbourg à la fin de la Première Guerre Mondiale a été un moment d’immense confusion, de mouvements de foule, de cortèges, de manifestations, de pillages, de bagarres, de fusillades… Revenons sur le déroulement de cette libération.

L’armistice ayant été signée le 11 novembre, pourquoi la ville a été "libérée" aussi tard après l’armistice, et de qui avait elle besoin d’être "libérée" ? Pour comprendre les faits qui se sont déroulés entre le 11 et le 22 novembre, il faut revenir au mois d’octobre 1918 et aux évènements qui ont eu lieu en Allemagne. A cette époque l’Alsace et la Moselle faisaient partie intégrante de l’empire germanique : c’était le Reichsland Elsass-Lothringen.

En ce mois d’octobre 1918, des généraux de l’état-major allemand, qui n’admettaient pas une défaite pourtant imminente, ont décidé d’envoyer la marine dans une tentative de tout pour le tout et donc de sacrifier les marins. Les marins ont choisi la désobéissance : une mutinerie éclata le 30 octobre dans le port militaire de la ville de Kiel. Cette mutinerie est l’évènement déclencheur de la Révolution allemande. Parmi les marins, on comptait environ 15000 Alsaciens et Mosellans. Ayant eux-mêmes rejoint la mutinerie, ils sont rentrés en Alsace et en Moselle pour y faire vivre cette révolte.

Le 7 novembre, des manifestations ont lieu à Strasbourg contre la garnison et contre la prison pour exiger la libération des insoumis et des déserteurs.

Le 8 novembre, la République soviétique de Bavière est proclamé (en allemand Bayerische Räterepublik ou Münchner Räterepublik), cette nouvelle se répandit rapidement dans toute l’Allemagne, y compris à Strasbourg.

Le 10 novembre un train contrôlé par des marins insurgés est bloqué sur le pont de Kehl, et un commandant loyaliste ordonne de tirer. Un insurgé, le soldat Fir, est tué, mais les insurgés prennent le contrôle de la ville de Kehl. Les premiers insurgés avaient déjà atteint Strasbourg : ils avaient été rejoints Place Kléber par des milliers de Strasbourgeois. Le soviet est proclamé par les marins qui sont soutenus par les ouvriers de la ville.

Ce soviet de soldats se transforma rapidement en soviet de soldats et d’ouvriers. Les murs de la ville sont couverts d’affiches qui proclament : "Nous n’avons rien de commun avec les États capitalistes, notre mot d’ordre est: ni Allemands ni Français ni neutres. Le drapeau rouge a triomphé" .

Des mesures sont immédiatement prises : augmentation des salaires, amélioration des conditions de travail, libération des détenus, liberté de presse et d’expression, levée de la censure sur le courrier, droit de manifester. Des commissions organisent la vie quotidienne : transports, finances, ravitaillement, démobilisation, justice… Des grèves radicales éclatent, surtout parmi les cheminots. Des soldats arrachent leurs insignes aux officiers, et distribuent des vivres aux passants affamés. Le soviet de Strasbourg instaure la "République d’Alsace-Lorraine" et le 13 novembre le drapeau rouge flotte au sommet de la Cathédrale.

Au même moment, la bourgeoisie allemande de Strasbourg fait appel aux troupes françaises pour qu’elles mettent fin au soviet. Un slogan court les quartiers bourgeois: "Plutôt Français que rouges!" . Les socialistes proclament "la République Française". Deux gouvernements cohabitent.

Le dirigeant social-démocrate strasbourgeois Jacques Peirotes, qui siégeait au soviet des soldats et des ouvriers, fait appel au Grand Quartier Général français et demande aux généraux de "hâter leur entrée à Strasbourg, la domination des rouges menaçant de prendre une fin tragique". Tragique pour les bourgeois, car on craint une propagation du mouvement sur tout le territoire français. L’entrée dans la ville était prévue pour le 25 : les troupes françaises entrent dans la ville le 21 novembre, la libération sera totale dès le lendemain, le 22 novembre 1918, lorsque le Général Gouraud fait parader ses troupes dans la ville en liesse.


Le bleuet est le symbole de la solidarité nationale envers les anciens combattants et les victimes de guerre et de terrorisme. 

Au cours du conflit, les Poilus avaient pour habitude de surnommer «bleuets» les nouveaux soldats, en référence à leur uniforme bleu encore immaculé avant le combat. 

Mais ce n'est qu'en 1925 que le bleuet devient officiellement un insigne, encore souvent épinglé de nos jours à la boutonnière des officiels, lors des cérémonies de l'armistice, chaque 11 novembre. Une initiative que l'on doit à Charlotte Malleterre, fille du commandant de l’Hôtel national des Invalides et à Suzanne Leenhardt, une infirmière, qui ont créé le "Bleuet de France".

Cette organisation caritative, qui existe toujours, avait alors pour but de recueillir des fonds pour venir en aide aux mutilés de la Grande Guerre. A l'époque, les pensionnaires des Invalides confectionnaient ainsi des bleuets en tissu qu’ils vendaient sur la voie publique. Un moyen de leur fournir une occupation et une source de revenus.

Puis, à partir de 1935, l'Etat encadre et officialise la vente du Bleuet le jour de l'Armistice. Et au fil du temps, la petite fleur bleue devient le symbole de l'insertion par le travail. Si la tradition s'est ensuite quelque peu perdue, elle a fait son retour en 2012, lorsque Nicolas Sarkozy a fait adopter une loi fixant au 11 novembre «la commémoration de tous les morts pour la France» et non plus uniquement ceux de la Première Guerre mondiale.

Additional Hints (Decrypt)

N tnhpur qrffbhf ! cerarm rg nyyre ybthre cyhf ybva !

Decryption Key

A|B|C|D|E|F|G|H|I|J|K|L|M
-------------------------
N|O|P|Q|R|S|T|U|V|W|X|Y|Z

(letter above equals below, and vice versa)