La forêt de Compiègne compte 34 maisons forestières qui sont occupées ou non par des agents de l’Office National des Forêts qui a la charge de leur entretien.
Certaines maisons sont héritières de communautés religieuses ayant disparu sous la Révolution et d’autres sont nées de la chasse.
C’est le cas de celle de la Muette qui existait déjà au moyen-âge et semble devoir son nom aux « meutes » des équipages de chasse à courre qui l’occupaient. Celles d’Olry et de Chézelles furent célèbres au début du XXè siècles et récemment s’y abritait la meute de Pic’ardie Valois.
C’est François 1er qui donna à ce centre de Vènerie l’aspect d’une forteresse qu’il conserva lors des différentes restaurations. L’enceinte était formée de 4 tours carrées à meurtrières mais il n’en subsiste que 2 aujourd’hui.
En contrebas, le puits a retrouvé sa couverture en lamelles de chataignier et son couronnement de cuivre.
En 1950 cette partie de la forêt n’était qu’une vaste lande couverte de bruyères et d’arbustes sans valeur. L’administration des Eaux et Forêts entreprit de la défricher et de la reboiser, ce qui nous permet aujourd’hui de faire cette belle balade sous les grands pins.