Vous allez vous promener à proximité de falaises abruptes, soyez donc très prudents et surveillez attentivement vos enfants. Il n’y a aucun risque à prendre pour trouver une cache, elles sont toutes du " bon coté " du sentier. Vous aurez à franchir par deux fois des clôtures, des passages sont spécialement aménagés pour éviter toute contorsion, ils ont été mis en place pour vous faciliter la randonnée. Ils seront signalés sur les caches concernées par un waypoint spécifique.
A la frontière entre la plaine du Rhône et le plateau calcaire, les falaises de Larina dominent le village de Hières-sur-Amby. Sur près de 200 hectares, les interactions entre l’homme et la nature ont permis le maintien de ces écosystèmes au cours des siècles d’occupation de l’éperon rocheux.
Ce site exceptionnel est aujourd’hui classé Monument Historique et Espace Naturel Sensible, merci de le respecter au cours de votre périple sur les traces du Faucon Pèlerin, emblème du site.
Pour poursuivre la balade ou en savoir un peu plus, rendez-vous à la maison du patrimoine..
Loin d’être isolé, le camp de Larina se trouve au coeur d’un vaste réseau de communication rayonnant lui-même sur une région de contacts où différentes influences se rencontrent. Les vestiges conservés illustrent ainsi l’histoire régionale depuis plus de 2000 ans. La situation du plateau a en effet toujours intéressé les Hommes, puis les érudits, avant les chercheurs.
Une première histoire de Larina en est née : Au dessus de Hières, face au Rhône, il y a un plateau difficile d’accès où se trouvent bien visibles les restes d’une ancienne occupation… À proximité du camp une fontaine datant du bronze ancien se situe dans un abri sous roche datant de la préhistoire ; ses eaux sont recueillies dans un bassin… Les villageois connaissent cette ville sous le nom de Larina, corruption peut-être de la ruina ; les traditions locales nous en apprennent quelque chose et le souvenir des Sarrasins a seul survécu dans leur mémoire.
Ces traditions disent que les sectateurs du Prophète s’en emparèrent sur les chrétiens, qui pour la reprendre firent plusieurs tentatives infructueuses jusqu’au moment où ils employèrent une ruse assez bizarre. Pendant une nuit d’orage, ils conduisirent au pied et sur les flancs du rocher qui regarde Hières, des chèvres noires aux cornes desquelles on avait attaché des lanternes. Les Sarrasins accoururent sur le rempart pour chercher à se rendre compte de ces lueurs étranges qui couraient dans tous les sens sans aucun motif visible. Les chrétiens, embusqués dans le vallon d’Amby, abordèrent à l’improviste ce flanc de la montagne, dégarni de soldats, se ruèrent sur les Sarrasins, en firent un grand carnage et se rendirent maîtres de la ville. En souvenir de quoi les villageois ont longtemps allumé de grands feux sur la montagne ; et les dépressions où se trouvent des tombes sont nommées par eux le creux des morts.
Dans d’autres versions de la même légende, Jules César, ou surtout Hannibal, remplacent les Sarrasins en inversant les rôles : les chrétiens locaux sont assiégés dans Larina et les assiégeants sont romains ou puniques selon les cas. Or, une nuit les assiégés de Larina virent descendre sur les eaux du Rhône une série de radeaux sur lesquels étaient des troupeaux de chèvres. Chaque chèvre avait sur le front, fixée aux deux cornes, une torche enflammée… Les défenseurs de Larina, attirés par la curiosité commirent la faute de dégarnir les remparts, et les assiégeants, qui avaient compté sur l’événement, l’emportèrent sans coup férir.
Mais depuis, l'archéologie nous a démontré que les sarrazins, Jules César et ses légions, Hannibal n'ont jamais fréquentés le site. Les peuples identifiés sont les Allobroges jusqu'àla fin de l'occupation de la Gaule par les Romains, puis les barbares (Burgondes puis Francs) sont venus occuper le site.
Association des Géocacheurs du Nord Isère et d'Ailleurs
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