Inaugurée le 16 octobre 2011, l’église Notre-Dame-du-Liban a été nommée ainsi en l’honneur du mécène Iskandar Safa qui finança le projet et de sa mère Daad Safa.
C’est le projet de l’architecte grassois Michel Lanteri qui a été retenue, notamment en raison de son idée d’une arche de lumière érigée au centre du sanctuaire, juste au-dessus de l’autel, captant les rayonnements du soleil de l’aube au crépuscule.
Le toit du bâtiment, conçu en bois, à la forme d’un bateau inversé, et l’entrée est volontairement de taille modeste afin d’accentuer la grandeur de l’édifice qui peut accueillir 600 personnes.
Parmi les matériaux utilisés pour sa construction, on trouve du marbre, venu des carrières de Saint-Pons-de-Thomières au sol et, dans le chœur, des blocs de rochers de l'Estérel sont associés à du bois de cèdre pour former l'autel.
Des mosaïques, réalisées par un atelier d'Eden Park et des détenus de la maison d'arrêt de Grasse, reproduisent au ras du sol, le baptistère de Tipaza. Quand ce décor descend, apparaît une piscine baptismale. Quand il monte, la vasque baptismale devient utilisable et apparaît un volume octogonal en mosaïque reproduisant les sept Sacrements et le Christ ressuscité.
A noter que l’un de enjeux de ce projet était de maintenir tous les arbres en place sur le site. Seul un cèdre présent au centre du terrain a dû être abattu.